Wedekind, Frank: Die Büchse der Pandora. Berlin, [1903].
ce soir, jusqu'a quinze. Je viens d'en recevoir la nouvelle par telegramme. Je n'en voulais rien dire d'abord ... Alwa. Mais comment ca se fait-il? Nous voila sur le pave! Puntschu. Et moi, qui perds toute une fortune! Demain, a la Bourse, on va nous en offrir pour cent sous la douzaine! Madelaine de Marelle. Grand Dieu! Dix huit ans de peines et de travail! (Sie sinkt in Ohnmacht.) Kadega. Oh, maman! Reveille-toi! -- Elle meurt! Elle meurt! Bianetta Gazil. Ou allez vous, ce soir, prendre votre diner, Monsieur Puntschu? Puntschu. Je suis presse; je vais prendre ma voiture. Bianetta Gazil. M'offrez vous a souper chez Maxime, puisqu' vous venez de perdre toute une fortune? Puntschu. Si vous voulez. On y sera mieux, peut-etre. Il ne reste rien a faire ici. (Puntschu und Bianetta Gazil verlassen den Salon.) Heilmann (ballt seine Aktie zusammen und wirft sie zu Boden). Das hat man von dem Pack! Ludmilla Steinherz. Warum spekulieren Sie auf die Jungfrau! -- Vous enverrez quelques petites notes a Berlin et le mal sera repare. Heilmann. Vous avez beau dire, Madame! Ich habe das Handwerk noch nicht so los wie Sie. Wollen Sie mich nicht als Ihren Geheimsekretär in Dienst nehmen? Ludmilla Steinherz. Connaissez-vous le Mouton a cinq pattes? -- Venez, allons au Mouton a cinq pattes! C'est tout pres des Halles. Nous y sommes
ce soir, jusqu’à quinze. Je viens d’en recevoir la nouvelle par télégramme. Je n’en voulais rien dire d’abord … Alwa. Mais comment ça se fait-il? Nous voilà sur le pavé! Puntſchu. Et moi, qui perds toute une fortune! Demain, à la Bourse, on va nous en offrir pour cent sous la douzaine! Madelaine de Marelle. Grand Dieu! Dix huit ans de peines et de travail! (Sie ſinkt in Ohnmacht.) Kadéga. Oh, maman! Reveille-toi! — Elle meurt! Elle meurt! Bianetta Gazil. Où allez vous, ce soir, prendre votre diner, Monsieur Puntschu? Puntſchu. Je suis pressé; je vais prendre ma voiture. Bianetta Gazil. M’offrez vous à souper chez Maxime, puisqu’ vous venez de perdre toute une fortune? Puntſchu. Si vous voulez. On y sera mieux, peut-être. Il ne reste rien à faire ici. (Puntſchu und Bianetta Gazil verlaſſen den Salon.) Heilmann (ballt ſeine Aktie zuſammen und wirft ſie zu Boden). Das hat man von dem Pack! Ludmilla Steinherz. Warum ſpekulieren Sie auf die Jungfrau! — Vous enverrez quelques petites notes à Berlin et le mal sera réparé. Heilmann. Vous avez beau dire, Madame! Ich habe das Handwerk noch nicht ſo los wie Sie. Wollen Sie mich nicht als Ihren Geheimſekretär in Dienſt nehmen? Ludmilla Steinherz. Connaissez-vous le Mouton à cinq pattes? — Venez, allons au Mouton à cinq pattes! C’est tout près des Halles. Nous y sommes <TEI> <text> <body> <div n="1"> <sp who="#BAN"> <p> <hi rendition="#aq"><pb facs="#f0067" n="59"/> ce soir, jusqu’à quinze. Je viens d’en recevoir la<lb/> nouvelle par télégramme. Je n’en voulais rien dire<lb/> d’abord …</hi> </p> </sp><lb/> <sp who="#ALW"> <speaker><hi rendition="#g">Alwa</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Mais comment ça se fait-il? Nous voilà<lb/> sur le pavé!</hi> </p> </sp><lb/> <sp who="#BAN"> <speaker><hi rendition="#g">Puntſchu</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Et moi, qui perds toute une fortune!<lb/> Demain, à la Bourse, on va nous en offrir pour cent<lb/> sous la douzaine!</hi> </p> </sp><lb/> <sp who="#MAD"> <speaker><hi rendition="#g">Madelaine de Marelle</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Grand Dieu! Dix huit<lb/> ans de peines et de travail!</hi> </p> <stage>(Sie ſinkt in Ohnmacht.)</stage> </sp><lb/> <sp who="#KAD"> <speaker><hi rendition="#g">Kad<hi rendition="#aq">é</hi>ga</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Oh, maman! Reveille-toi! — Elle meurt!<lb/> Elle meurt!</hi> </p> </sp><lb/> <sp who="#BIA"> <speaker><hi rendition="#g">Bianetta Gazil</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Où allez vous, ce soir, prendre<lb/> votre diner, Monsieur Puntschu?</hi> </p> </sp><lb/> <sp who="#BAN"> <speaker><hi rendition="#g">Puntſchu</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Je suis pressé; je vais prendre ma<lb/> voiture.</hi> </p> </sp><lb/> <sp who="#BIA"> <speaker><hi rendition="#g">Bianetta Gazil</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">M’offrez vous à souper chez<lb/> Maxime, puisqu’ vous venez de perdre toute une fortune?</hi> </p> </sp><lb/> <sp who="#BAN"> <speaker><hi rendition="#g">Puntſchu</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Si vous voulez. On y sera mieux,<lb/> peut-être. Il ne reste rien à faire ici.</hi> </p><lb/> <stage>(Puntſchu und Bianetta Gazil verlaſſen den Salon.)</stage> </sp><lb/> <sp who="#HEI"> <speaker> <hi rendition="#g">Heilmann</hi> </speaker> <stage>(ballt ſeine Aktie zuſammen und wirft ſie zu Boden).</stage><lb/> <p>Das hat man von dem Pack!</p> </sp><lb/> <sp who="#LUD"> <speaker><hi rendition="#g">Ludmilla Steinherz</hi>.</speaker> <p>Warum ſpekulieren Sie<lb/> auf die Jungfrau! — <hi rendition="#aq">Vous enverrez quelques petites<lb/> notes à Berlin et le mal sera réparé.</hi></p> </sp><lb/> <sp who="#HEI"> <speaker><hi rendition="#g">Heilmann</hi>.</speaker> <p><hi rendition="#aq">Vous avez beau dire, Madame!</hi> Ich<lb/> habe das Handwerk noch nicht ſo los wie Sie. Wollen<lb/> Sie mich nicht als Ihren Geheimſekretär in Dienſt<lb/> nehmen?</p> </sp><lb/> <sp who="#LUD"> <speaker><hi rendition="#g">Ludmilla Steinherz</hi>.</speaker> <p> <hi rendition="#aq">Connaissez-vous le Mouton<lb/> à cinq pattes? — Venez, allons au Mouton à cinq<lb/> pattes! C’est tout près des Halles. Nous y sommes<lb/></hi> </p> </sp> </div> </body> </text> </TEI> [59/0067]
ce soir, jusqu’à quinze. Je viens d’en recevoir la
nouvelle par télégramme. Je n’en voulais rien dire
d’abord …
Alwa. Mais comment ça se fait-il? Nous voilà
sur le pavé!
Puntſchu. Et moi, qui perds toute une fortune!
Demain, à la Bourse, on va nous en offrir pour cent
sous la douzaine!
Madelaine de Marelle. Grand Dieu! Dix huit
ans de peines et de travail! (Sie ſinkt in Ohnmacht.)
Kadéga. Oh, maman! Reveille-toi! — Elle meurt!
Elle meurt!
Bianetta Gazil. Où allez vous, ce soir, prendre
votre diner, Monsieur Puntschu?
Puntſchu. Je suis pressé; je vais prendre ma
voiture.
Bianetta Gazil. M’offrez vous à souper chez
Maxime, puisqu’ vous venez de perdre toute une fortune?
Puntſchu. Si vous voulez. On y sera mieux,
peut-être. Il ne reste rien à faire ici.
(Puntſchu und Bianetta Gazil verlaſſen den Salon.)
Heilmann (ballt ſeine Aktie zuſammen und wirft ſie zu Boden).
Das hat man von dem Pack!
Ludmilla Steinherz. Warum ſpekulieren Sie
auf die Jungfrau! — Vous enverrez quelques petites
notes à Berlin et le mal sera réparé.
Heilmann. Vous avez beau dire, Madame! Ich
habe das Handwerk noch nicht ſo los wie Sie. Wollen
Sie mich nicht als Ihren Geheimſekretär in Dienſt
nehmen?
Ludmilla Steinherz. Connaissez-vous le Mouton
à cinq pattes? — Venez, allons au Mouton à cinq
pattes! C’est tout près des Halles. Nous y sommes
Suche im WerkInformationen zum Werk
Download dieses Werks
XML (TEI P5) ·
HTML ·
Text Metadaten zum WerkTEI-Header · CMDI · Dublin Core Ansichten dieser Seite
Voyant Tools ?Language Resource Switchboard?FeedbackSie haben einen Fehler gefunden? Dann können Sie diesen über unsere Qualitätssicherungsplattform DTAQ melden. Kommentar zur DTA-AusgabeBei dieser Ausgabe handelt es sich um die erste s… [mehr] Dieses Werk wurde gemäß den DTA-Transkriptionsrichtlinien im Double-Keying-Verfahren von Nicht-Muttersprachlern erfasst und in XML/TEI P5 nach DTA-Basisformat kodiert.
|
Insbesondere im Hinblick auf die §§ 86a StGB und 130 StGB wird festgestellt, dass die auf diesen Seiten abgebildeten Inhalte weder in irgendeiner Form propagandistischen Zwecken dienen, oder Werbung für verbotene Organisationen oder Vereinigungen darstellen, oder nationalsozialistische Verbrechen leugnen oder verharmlosen, noch zum Zwecke der Herabwürdigung der Menschenwürde gezeigt werden. Die auf diesen Seiten abgebildeten Inhalte (in Wort und Bild) dienen im Sinne des § 86 StGB Abs. 3 ausschließlich historischen, sozial- oder kulturwissenschaftlichen Forschungszwecken. Ihre Veröffentlichung erfolgt in der Absicht, Wissen zur Anregung der intellektuellen Selbstständigkeit und Verantwortungsbereitschaft des Staatsbürgers zu vermitteln und damit der Förderung seiner Mündigkeit zu dienen.
2007–2024 Deutsches Textarchiv, Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften.
Kontakt: redaktion(at)deutschestextarchiv.de. |