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Treitschke, Heinrich von: Deutsche Geschichte im Neunzehnten Jahrhundert. Bd. 5: Bis zur März-Revolution. Leipzig, 1894.

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XXIX. Europäische Politik des Czaren Nikolaus.

aux flots de la democratie toujours croissante, ecrase l'insurrection polonaise a
Cracovie, en Galicie, a Posen, chaque fois qu'elle se reveillait, et maintenu le
repos interieur des Etats plus immediatement places dans le rayon d'influence
morale de la triple alliance monarchique.

Mais, a cote des questions sociales, s'elevaient vers le meme temps de
graves affaires politiques et dans ces dernieres le role de V. M. I. n'a ete ni
moins actif ni moins eminent. Elle achevait l'oeuvre importante de la creation
de la Grece, lui donnait un gouvernement monarchique, un roi, une dynastie
hereditaire, des frontieres, des moyens d'existence, qu'Elle augmentait par une
emission successive des diverses series de Sa quote part de l'emprunt. Elle
s'occupait des mesures a prendre pour regler l'ordre de succession au trone et
pour mettre en harmonie le culte religieux du Monarque avec celui de ses sujets.
Elle defendait le nouvel etat contre les exigences, fondees quelquefois, plus
souvent rigoureuses, du Cabinet Britannique; reprimait les velleites envahissantes
de la Grece et cherchait a la maintenir en bonne intelligence avec sa voisine,
la Turquie. C'est a cette periode egalement que se rattachent de penibles et
apres discussions avec l'Angleterre, au sujet des affaires de l'Affghanistan, et
les efforts heureux de V. M. I. pour reconcilier cette puissance avec la Perse,
comme aussi pour empecher celle-ci de rompre avec le Sultan. Mais de toutes
les questions Orientales que cette epoque a fait surgir, soit en Asie, soit en
Europe, celles qui concernent l'Empire Ottoman ont necessairement occupe,
Sire, Vos plus vives sollicitudes. Evitant avec soin de se lier par une garantie
territoriale vis-a-vis un Etat en decadence, pour ne point enchaeiner d'avance
l'avenir de la Russie, le principe de V. M. a toujours ete de maintenir dans le
present l'integrite des possessions Ottomanes, -- le voisinage de cet Etat, dans la
situation d'inferiorite comparative ou nos conquetes anterieures l'ont laisse,
offrant, dans les circonstances actuelles, la combinaison la plus favorable a nos
interets commerciaux et politiques. Etrange effet des reviremens amenes par la
fortune dans les positions respectives. La Puissance qu'on regardait jadis comme
l'ennemi naturel de la Turquie en est devenu le plus ferme soutien et l'allie le
plus fidele.

Deux fois a six ans d'intervalle, assailli par l'ambition d'un vassal revolte,
l'Empire Ottoman s'est vu menace d'une dissolution presque inevitable. Deux
fois il a dau son salut a l'intervention decisive de V. M. La premiere de ces
deux crises a donne au monde un spectacle inoui dans l'histoire: elle a montre
nos guerriers Russes campant en liberateurs sur les rives du Bosphore, en face
de cette meme capitale, que tant de fois, et naguere encore, ils avaient fait
trembler dans ses murs. La seconde, moins brillante peut-etre, a produit des
resultats plus solides. Elle a expulse de la Syrie, pour la confinir desormais
dans les limites restreintes de l'Egypte, cette nouvelle puissance Arabe que les
ennemis de la Russie avaient un moment songe a substituer sur le Bosphore
au pouvoir dechu de la Porte Ottomane, pour en faire dans l'avenir une tete
de pont contre nous. Le traite d'Unkiar-Skelessi, contre lequel avaient en vain
proteste la France et l'Angleterre, annule en apparence, a ete perpetue reelle-
ment sous une autre forme. En interdisant l'entree des Dardanelles aux vaisseaux
de guerre etrangers, le nouvel acte qui l'a remplace, reconnu par toutes les
Puissances, nous assure dorenavant contre toute attaque maritime. Enfin, un
resultat des plus importants pour nous a cette epoque est sorti de cette com-
plication d'Orient. C'est la dissolution de cette Alliance Anglo-Francaise, si
hostile a nos interets politiques, si fatale pour la situation des gouvernements
conservateurs. Rompue sous les Whigs en 1840, renouee plus tard avec effort
par le Ministere Tory, elle n'a plus traine des lors qu'une vie precaire et in-

XXIX. Europäiſche Politik des Czaren Nikolaus.

aux flots de la démocratie toujours croissante, écrasé l’insurrection polonaise à
Cracovie, en Galicie, à Posen, chaque fois qu’elle se réveillait, et maintenu le
repos intérieur des États plus immédiatement placés dans le rayon d’influence
morale de la triple alliance monarchique.

Mais, à coté des questions sociales, s’élevaient vers le même temps de
graves affaires politiques et dans ces dernières le rôle de V. M. I. n’a été ni
moins actif ni moins éminent. Elle achevait l’œuvre importante de la création
de la Grèce, lui donnait un gouvernement monarchique, un roi, une dynastie
héréditaire, des frontières, des moyens d’existence, qu’Elle augmentait par une
émission successive des diverses séries de Sa quote part de l’emprunt. Elle
s’occupait des mesures à prendre pour régler l’ordre de succession au trône et
pour mettre en harmonie le culte religieux du Monarque avec celui de ses sujets.
Elle défendait le nouvel état contre les exigences, fondées quelquefois, plus
souvent rigoureuses, du Cabinet Britannique; réprimait les velléités envahissantes
de la Grèce et cherchait à la maintenir en bonne intelligence avec sa voisine,
la Turquie. C’est à cette période également que se rattachent de pénibles et
âpres discussions avec l’Angleterre, au sujet des affaires de l’Affghanistan, et
les efforts heureux de V. M. I. pour reconcilier cette puissance avec la Perse,
comme aussi pour empêcher celle-ci de rompre avec le Sultan. Mais de toutes
les questions Orientales que cette époque a fait surgir, soit en Asie, soit en
Europe, celles qui concernent l’Empire Ottoman ont nécessairement occupé,
Sire, Vos plus vives sollicitudes. Évitant avec soin de se lier par une garantie
territoriale vis-à-vis un État en décadence, pour ne point enchaîner d’avance
l’avenir de la Russie, le principe de V. M. a toujours été de maintenir dans le
présent l’intégrité des possessions Ottomanes, — le voisinage de cet État, dans la
situation d’infériorité comparative où nos conquêtes antérieures l’ont laissé,
offrant, dans les circonstances actuelles, la combinaison la plus favorable à nos
intérêts commerciaux et politiques. Étrange effet des reviremens amenés par la
fortune dans les positions respectives. La Puissance qu’on regardait jadis comme
l’ennemi naturel de la Turquie en est devenu le plus ferme soutien et l’allié le
plus fidèle.

Deux fois à six ans d’intervalle, assailli par l’ambition d’un vassal révolté,
l’Empire Ottoman s’est vu menacé d’une dissolution presque inévitable. Deux
fois il a dû son salut à l’intervention décisive de V. M. La première de ces
deux crises a donné au monde un spectacle inouï dans l’histoire: elle a montré
nos guerriers Russes campant en libérateurs sur les rives du Bosphore, en face
de cette même capitale, que tant de fois, et naguère encore, ils avaient fait
trembler dans ses murs. La seconde, moins brillante peut-être, a produit des
résultats plus solides. Elle a expulsé de la Syrie, pour la confinir désormais
dans les limites restreintes de l’Égypte, cette nouvelle puissance Arabe que les
ennemis de la Russie avaient un moment songé à substituer sur le Bosphore
au pouvoir déchu de la Porte Ottomane, pour en faire dans l’avenir une tête
de pont contre nous. Le traité d’Unkiar-Skélessi, contre lequel avaient en vain
protesté la France et l’Angleterre, annulé en apparence, a été perpétué réelle-
ment sous une autre forme. En interdisant l’entrée des Dardanelles aux vaisseaux
de guerre étrangers, le nouvel acte qui l’a remplacé, reconnu par toutes les
Puissances, nous assure dorénavant contre toute attaque maritime. Enfin, un
résultat des plus importants pour nous à cette époque est sorti de cette com-
plication d’Orient. C’est la dissolution de cette Alliance Anglo-Française, si
hostile à nos intérêts politiques, si fatale pour la situation des gouvernements
conservateurs. Rompue sous les Whigs en 1840, renouée plus tard avec effort
par le Ministère Tory, elle n’a plus trainé dès lors qu’une vie précaire et in-

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[758/0772] XXIX. Europäiſche Politik des Czaren Nikolaus. aux flots de la démocratie toujours croissante, écrasé l’insurrection polonaise à Cracovie, en Galicie, à Posen, chaque fois qu’elle se réveillait, et maintenu le repos intérieur des États plus immédiatement placés dans le rayon d’influence morale de la triple alliance monarchique. Mais, à coté des questions sociales, s’élevaient vers le même temps de graves affaires politiques et dans ces dernières le rôle de V. M. I. n’a été ni moins actif ni moins éminent. Elle achevait l’œuvre importante de la création de la Grèce, lui donnait un gouvernement monarchique, un roi, une dynastie héréditaire, des frontières, des moyens d’existence, qu’Elle augmentait par une émission successive des diverses séries de Sa quote part de l’emprunt. Elle s’occupait des mesures à prendre pour régler l’ordre de succession au trône et pour mettre en harmonie le culte religieux du Monarque avec celui de ses sujets. Elle défendait le nouvel état contre les exigences, fondées quelquefois, plus souvent rigoureuses, du Cabinet Britannique; réprimait les velléités envahissantes de la Grèce et cherchait à la maintenir en bonne intelligence avec sa voisine, la Turquie. C’est à cette période également que se rattachent de pénibles et âpres discussions avec l’Angleterre, au sujet des affaires de l’Affghanistan, et les efforts heureux de V. M. I. pour reconcilier cette puissance avec la Perse, comme aussi pour empêcher celle-ci de rompre avec le Sultan. Mais de toutes les questions Orientales que cette époque a fait surgir, soit en Asie, soit en Europe, celles qui concernent l’Empire Ottoman ont nécessairement occupé, Sire, Vos plus vives sollicitudes. Évitant avec soin de se lier par une garantie territoriale vis-à-vis un État en décadence, pour ne point enchaîner d’avance l’avenir de la Russie, le principe de V. M. a toujours été de maintenir dans le présent l’intégrité des possessions Ottomanes, — le voisinage de cet État, dans la situation d’infériorité comparative où nos conquêtes antérieures l’ont laissé, offrant, dans les circonstances actuelles, la combinaison la plus favorable à nos intérêts commerciaux et politiques. Étrange effet des reviremens amenés par la fortune dans les positions respectives. La Puissance qu’on regardait jadis comme l’ennemi naturel de la Turquie en est devenu le plus ferme soutien et l’allié le plus fidèle. Deux fois à six ans d’intervalle, assailli par l’ambition d’un vassal révolté, l’Empire Ottoman s’est vu menacé d’une dissolution presque inévitable. Deux fois il a dû son salut à l’intervention décisive de V. M. La première de ces deux crises a donné au monde un spectacle inouï dans l’histoire: elle a montré nos guerriers Russes campant en libérateurs sur les rives du Bosphore, en face de cette même capitale, que tant de fois, et naguère encore, ils avaient fait trembler dans ses murs. La seconde, moins brillante peut-être, a produit des résultats plus solides. Elle a expulsé de la Syrie, pour la confinir désormais dans les limites restreintes de l’Égypte, cette nouvelle puissance Arabe que les ennemis de la Russie avaient un moment songé à substituer sur le Bosphore au pouvoir déchu de la Porte Ottomane, pour en faire dans l’avenir une tête de pont contre nous. Le traité d’Unkiar-Skélessi, contre lequel avaient en vain protesté la France et l’Angleterre, annulé en apparence, a été perpétué réelle- ment sous une autre forme. En interdisant l’entrée des Dardanelles aux vaisseaux de guerre étrangers, le nouvel acte qui l’a remplacé, reconnu par toutes les Puissances, nous assure dorénavant contre toute attaque maritime. Enfin, un résultat des plus importants pour nous à cette époque est sorti de cette com- plication d’Orient. C’est la dissolution de cette Alliance Anglo-Française, si hostile à nos intérêts politiques, si fatale pour la situation des gouvernements conservateurs. Rompue sous les Whigs en 1840, renouée plus tard avec effort par le Ministère Tory, elle n’a plus trainé dès lors qu’une vie précaire et in-

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Zitationshilfe: Treitschke, Heinrich von: Deutsche Geschichte im Neunzehnten Jahrhundert. Bd. 5: Bis zur März-Revolution. Leipzig, 1894, S. 758. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/treitschke_geschichte05_1894/772>, abgerufen am 29.03.2024.