offensive et n'a vegete quelque temps sous le nom specieux d'entente cordiale, que pour se briser de nouveau avec plus d'eclat encore, contre la question des mariages Espagnols.
De cette epoque a 1847 un etat de calme comparatif a regne sur la societe Europeenne, et V. M. avait puissamment a l'affermir, en supprimant, de concert avec Ses Allies de Prusse et d'Autriche, la republique de Cracovie, ce perpetuel foyer des conspirations polonaises.
Mais le feu revolutionnaire, un moment derobe aux yeux par la question d'Orient et ses suites, n'etait qu'endormi sous la cendre. Les instances de V. M. ne purent engager les Puissances a le reprimer par la force en Suisse, et en 1847, evoque tout-a-coup en Italie par un imprudent Pontife, on l'a vu, l'annee suivante, eclater avec une telle force que non seulement le trone de Juillet a disparu dans cette explosion soudaine, mais que les Monarchies les plus vieilles et en apparence les mieux assises en ont ete bouleversees jusque dans leurs fondements.
Et pourtant, Sire, de cette crise devastatrice qui menacait notre tranquillite interieure, qui nous laissait sans Allies en Europe parmi les peuples et les Gouvernements, datera pour V. M. I. une position plus grande et plus forte que celle meme qu'Elle occupait jusqu'alors. Cette mission conservatrice, ce role de sauveur de l'ordre que des l'annee 1830 la Providence Vous avait assigne, les evenements de 1848 n'auront servi qu'a l'agrandir. Ce resultat est dau au coup d'oeil calme avec lequel V. M., sans precipitation, comme sans faiblesse, a laisse passer les premiers effets de la tempete Europeenne, attendant pour entrer en scene le jour et l'heure que Sa haute sagesse Lui avait marques. Restee seule debout sur les ruines des vieux Etats du continent, Elle receuillait Ses forces en silence, pour les employer, s'il le fallait, a defendre d'abord vigou- reusement l'integrite de Son territoire et les faire servir plus tard au salut des autres Gouvernements. Tandis que la Grande Bretagne, egaree par une politique egoiste, profitait du chaos general pour y semer de nouveaux germes de desordre et ne signalait sa puissance que par l'oppression des petits Etats, V. M. n'em- ployait la Sienne qu'a calmer et a temperer, interposant Sa voix energique en faveur du droit et de la faiblesse, et quand Elle ne pouvait les soutenir par Ses armes, leur pretant Son appui moral; proclamant le respect des traites et de l'etat de possession qu'ils consacrent; evitant sagement d'ajouter, par des provocations gratuites, a l'effervescence des passions; mais aussi agissant avec promptitude du moment qu'elle pouvait agir, et frappant l'anarchie la ou elle pouvait etre frappee. C'est ainsi qu'en depit de l'Angleterre, en depit de la Porte elle-meme, aveuglee sur ses propres interets, Elle a reprime en Valachie par la force des armes une insurrection qui, dirigee en apparence contre nous- memes, menacait en realite la securite de l'Empire Ottoman. C'est ainsi que par la seule puissance de Sa parole, Elle a maintenu, en Italie, l'integrite du Royaume des Deux-Siciles contre le mauvais vouloir du Gouvernement Britan- nique, et dans le Jutland et les Duches celle de la monarchie Danoise, contre les pretentions arrogantes de la democratie Allemande, et l'ambition moins ouverte du Gouvernement Prussien. C'est encore ainsi que recemment Elle plaidait hautement la cause de l'independance de la Grece, comme celle de Naples, et de la Toscane, attaquees par les procedes arbitraires du chef de la politique Anglaise, et faisait rentrer l'Angleterre en elle-meme, en lui adressant a la face de l'Europe un language reprobateur. Par sa simple et seule attitude envers la France et la Grande-Bretagne, Elle mettait l'Autriche en etat de reconquerir sans entraves le royaume Lombardo-Venitien, la sauvant de sa propre faiblesse en refusant de prendre part a tout projet de mediation qui l'eaut depouillee d'une
XXIX. Europäiſche Politik des Czaren Nikolaus.
offensive et n’a végété quelque temps sous le nom spécieux d’entente cordiale, que pour se briser de nouveau avec plus d’éclat encore, contre la question des mariages Espagnols.
De cette époque à 1847 un état de calme comparatif a regné sur la société Européenne, et V. M. avait puissamment à l’affermir, en supprimant, de concert avec Ses Alliés de Prusse et d’Autriche, la république de Cracovie, ce perpétuel foyer des conspirations polonaises.
Mais le feu révolutionnaire, un moment dérobé aux yeux par la question d’Orient et ses suites, n’était qu’endormi sous la cendre. Les instances de V. M. ne purent engager les Puissances à le réprimer par la force en Suisse, et en 1847, évoqué tout-à-coup en Italie par un imprudent Pontife, on l’a vu, l’année suivante, éclater avec une telle force que non seulement le trône de Juillet a disparu dans cette explosion soudaine, mais que les Monarchies les plus vieilles et en apparence les mieux assises en ont été bouleversées jusque dans leurs fondements.
Et pourtant, Sire, de cette crise devastatrice qui menaçait notre tranquillité intérieure, qui nous laissait sans Alliés en Europe parmi les peuples et les Gouvernements, datera pour V. M. I. une position plus grande et plus forte que celle même qu’Elle occupait jusqu’alors. Cette mission conservatrice, ce rôle de sauveur de l’ordre que dès l’année 1830 la Providence Vous avait assigné, les événements de 1848 n’auront servi qu’à l’agrandir. Ce résultat est dû au coup d’œil calme avec lequel V. M., sans précipitation, comme sans faiblesse, a laissé passer les premiers effets de la tempête Européenne, attendant pour entrer en scène le jour et l’heure que Sa haute sagesse Lui avait marqués. Restée seule debout sur les ruines des vieux États du continent, Elle receuillait Ses forces en silence, pour les employer, s’il le fallait, à défendre d’abord vigou- reusement l’intégrité de Son territoire et les faire servir plus tard au salut des autres Gouvernements. Tandis que la Grande Bretagne, égarée par une politique égoiste, profitait du chaos général pour y semer de nouveaux germes de désordre et ne signalait sa puissance que par l’oppression des petits États, V. M. n’em- ployait la Sienne qu’à calmer et à tempérer, interposant Sa voix énergique en faveur du droit et de la faiblesse, et quand Elle ne pouvait les soutenir par Ses armes, leur prêtant Son appui moral; proclamant le respect des traités et de l’état de possession qu’ils consacrent; évitant sagement d’ajouter, par des provocations gratuites, à l’effervescence des passions; mais aussi agissant avec promptitude du moment qu’elle pouvait agir, et frappant l’anarchie là où elle pouvait être frappée. C’est ainsi qu’en dépit de l’Angleterre, en dépit de la Porte elle-même, aveuglée sur ses propres intérêts, Elle a réprimé en Valachie par la force des armes une insurrection qui, dirigée en apparence contre nous- mêmes, menaçait en réalité la sécurité de l’Empire Ottoman. C’est ainsi que par la seule puissance de Sa parole, Elle a maintenu, en Italie, l’intégrité du Royaume des Deux-Siciles contre le mauvais vouloir du Gouvernement Britan- nique, et dans le Jutland et les Duchés celle de la monarchie Danoise, contre les prétentions arrogantes de la démocratie Allemande, et l’ambition moins ouverte du Gouvernement Prussien. C’est encore ainsi que récemment Elle plaidait hautement la cause de l’indépendance de la Grèce, comme celle de Naples, et de la Toscane, attaquées par les procédés arbitraires du chef de la politique Anglaise, et faisait rentrer l’Angleterre en elle-même, en lui adressant à la face de l’Europe un language réprobateur. Par sa simple et seule attitude envers la France et la Grande-Bretagne, Elle mettait l’Autriche en état de reconquérir sans entraves le royaume Lombardo-Vénitien, la sauvant de sa propre faiblesse en refusant de prendre part à tout projet de médiation qui l’eût dépouillée d’une
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[759/0773]
XXIX. Europäiſche Politik des Czaren Nikolaus.
offensive et n’a végété quelque temps sous le nom spécieux d’entente cordiale,
que pour se briser de nouveau avec plus d’éclat encore, contre la question des
mariages Espagnols.
De cette époque à 1847 un état de calme comparatif a regné sur la société
Européenne, et V. M. avait puissamment à l’affermir, en supprimant, de concert
avec Ses Alliés de Prusse et d’Autriche, la république de Cracovie, ce perpétuel
foyer des conspirations polonaises.
Mais le feu révolutionnaire, un moment dérobé aux yeux par la question
d’Orient et ses suites, n’était qu’endormi sous la cendre. Les instances de V. M.
ne purent engager les Puissances à le réprimer par la force en Suisse, et en
1847, évoqué tout-à-coup en Italie par un imprudent Pontife, on l’a vu, l’année
suivante, éclater avec une telle force que non seulement le trône de Juillet a
disparu dans cette explosion soudaine, mais que les Monarchies les plus vieilles
et en apparence les mieux assises en ont été bouleversées jusque dans leurs
fondements.
Et pourtant, Sire, de cette crise devastatrice qui menaçait notre tranquillité
intérieure, qui nous laissait sans Alliés en Europe parmi les peuples et les
Gouvernements, datera pour V. M. I. une position plus grande et plus forte que
celle même qu’Elle occupait jusqu’alors. Cette mission conservatrice, ce rôle
de sauveur de l’ordre que dès l’année 1830 la Providence Vous avait assigné,
les événements de 1848 n’auront servi qu’à l’agrandir. Ce résultat est dû au
coup d’œil calme avec lequel V. M., sans précipitation, comme sans faiblesse,
a laissé passer les premiers effets de la tempête Européenne, attendant pour
entrer en scène le jour et l’heure que Sa haute sagesse Lui avait marqués.
Restée seule debout sur les ruines des vieux États du continent, Elle receuillait
Ses forces en silence, pour les employer, s’il le fallait, à défendre d’abord vigou-
reusement l’intégrité de Son territoire et les faire servir plus tard au salut des
autres Gouvernements. Tandis que la Grande Bretagne, égarée par une politique
égoiste, profitait du chaos général pour y semer de nouveaux germes de désordre
et ne signalait sa puissance que par l’oppression des petits États, V. M. n’em-
ployait la Sienne qu’à calmer et à tempérer, interposant Sa voix énergique en
faveur du droit et de la faiblesse, et quand Elle ne pouvait les soutenir par Ses
armes, leur prêtant Son appui moral; proclamant le respect des traités et de
l’état de possession qu’ils consacrent; évitant sagement d’ajouter, par des
provocations gratuites, à l’effervescence des passions; mais aussi agissant avec
promptitude du moment qu’elle pouvait agir, et frappant l’anarchie là où elle
pouvait être frappée. C’est ainsi qu’en dépit de l’Angleterre, en dépit de la
Porte elle-même, aveuglée sur ses propres intérêts, Elle a réprimé en Valachie
par la force des armes une insurrection qui, dirigée en apparence contre nous-
mêmes, menaçait en réalité la sécurité de l’Empire Ottoman. C’est ainsi que
par la seule puissance de Sa parole, Elle a maintenu, en Italie, l’intégrité du
Royaume des Deux-Siciles contre le mauvais vouloir du Gouvernement Britan-
nique, et dans le Jutland et les Duchés celle de la monarchie Danoise, contre
les prétentions arrogantes de la démocratie Allemande, et l’ambition moins ouverte
du Gouvernement Prussien. C’est encore ainsi que récemment Elle plaidait
hautement la cause de l’indépendance de la Grèce, comme celle de Naples, et
de la Toscane, attaquées par les procédés arbitraires du chef de la politique
Anglaise, et faisait rentrer l’Angleterre en elle-même, en lui adressant à la face
de l’Europe un language réprobateur. Par sa simple et seule attitude envers
la France et la Grande-Bretagne, Elle mettait l’Autriche en état de reconquérir
sans entraves le royaume Lombardo-Vénitien, la sauvant de sa propre faiblesse
en refusant de prendre part à tout projet de médiation qui l’eût dépouillée d’une
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Treitschke, Heinrich von: Deutsche Geschichte im Neunzehnten Jahrhundert. Bd. 5: Bis zur März-Revolution. Leipzig, 1894, S. 759. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/treitschke_geschichte05_1894/773>, abgerufen am 23.11.2024.
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