bruderschaft bilden dürfen.1) Es möge hier die französische Uebersetzung der Beschwerde folgen, welche deshalb damals Roberto de Nola eingereicht hat:
"Dit Robert de Nole, soulpteur de V. A. (votre Altesse), pour lui et au nom de tous les sculpteurs et statuaires de la ville d'Anvers, quo los macons de ladite ville les poursuivent et les inquietent fortement, pretendant que tous les statuaires, sculpteurs et architectes qui jusqu' aujourd' hui ont fait et font encore partie de la confrerie des peintres, comme professant les arts liberaux, doivent dorenavant appartenir au metier des macons, par la raison que, comme eux, ils travaillent la pierre. Or, cet usage n'existe en aucun royaume, ou province, et il n'a pas ete invoque a l'egard de Jean de Bologne, aujourd' Imi a Florence, de Rutgard, en Angleterre, d'Alexandre Collin , a Inspruk, de Pierre Francqueville, en France, lorsque tous ces statuaires et sculpteurs, sujets de V. A. S., residaient en la ville d'Anvers. Et davantage, lesdits macons, non contents d'avoir, par leurs molestations, oblige le soussigne Robert de Nole, et los statuaires de payer au metier des macons la somme de 24 ecus, pretendent encore, faire payer aux eleves des sculpteurs, comme aux manoeuvres, la somme de 24 ecus a leur entree en apprentissage. Cette pretention ne parait pas fondee en raison, attendu quo les apprentis des macons gagnent une paye et subsistent de leur travail des le premier jour, tandis que, parmi les eleves des sculpteurs, aucun ne sait, avant quatre ou cinq ans, s'il est capable de continuer, son art; de sorte que los pauvres parents des eleves ne veulent ni ne peuvent faire la depense de ces 24 eckus, dans l'incertitude ou ils sont que leurs fils puissent ou non continuer. D'autre part, si l'on molestait les artistes de cette facon, il n'est aucun eleve, pour peu qu'il soit entraine vers l'art, qui voulaut se soumettre aux macons; de facon que V. A. S. verra en peu de temps, ses etats depourvus de sculpteurs et de statuaires pour son service. Donc, je supplie humblement V. A., d'or-
1) Revue d'histoire et d'archeologie, III. (Bruxelles 1861) S. 91 ff.
bruderschaft bilden dürfen.1) Es möge hier die französische Uebersetzung der Beschwerde folgen, welche deshalb damals Roberto de Nola eingereicht hat:
„Dit Robert de Nole, soulpteur de V. A. (votre Altesse), pour lui et au nom de tous les sculpteurs et statuaires de la ville d’Anvers, quo los maçons de ladite ville les poursuivent et les inquiétent fortement, prétendant que tous les statuaires, sculpteurs et architectes qui jusqu’ aujourd’ hui ont fait et font encore partie de la confrérie des peintres, comme professant les arts libéraux, doivent dorénavant appartenir au métier des maçons, par la raison que, comme eux, ils travaillent la pierre. Or, cet usage n’existe en aucun royaume, ou province, et il n’a pas été invoqué à l’égard de Jean de Bologne, aujourd’ Imi à Florence, de Rutgard, en Angleterre, d’Alexandre Collin , à Inspruk, de Pierre Francqueville, en France, lorsque tous ces statuaires et sculpteurs, sujets de V. A. S., residaient en la ville d’Anvers. Et davantage, lesdits maçons, non contents d’avoir, par leurs molestations, obligé le soussigné Robert de Nole, et los statuaires de payer au métier des maçons la somme de 24 écus, prétendent encore, faire payer aux élèves des sculpteurs, comme aux manoeuvres, la somme de 24 écus à leur entrée en apprentissage. Cette prétention ne parait pas fondée en raison, attendu quo les apprentis des maçons gagnent une paye et subsistent de leur travail dès le premier jour, tandis que, parmi les élèves des sculpteurs, aucun ne sait, avant quatre ou cinq ans, s’il est capable de continuer, son art; de sorte que los pauvres parents des élèves ne veulent ni ne peuvent faire la dépense de ces 24 éckus, dans l’incertitude où ils sont que leurs fils puissent ou non continuer. D’autre part, si l’on molestait les artistes de cette façon, il n’est aucun élève, pour peu qu’il soit entrainé vers l’art, qui voulût se soumettre aux maçons; de façon que V. A. S. verra en peu de temps, ses états dépourvus de sculpteurs et de statuaires pour son service. Donc, je supplie humblement V. A., d’or-
1) Revue d’histoire et d’archéologie, III. (Bruxelles 1861) S. 91 ff.
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bruderschaft bilden dürfen.<noteplace="foot"n="1)">Revue d’histoire et d’archéologie, III. (Bruxelles 1861) S. 91 ff.</note> Es möge hier die französische Uebersetzung der Beschwerde folgen, welche deshalb damals Roberto de Nola eingereicht hat:</p><citrendition="#et"><quote><p>„Dit Robert de Nole, soulpteur de V. A. (votre Altesse), pour lui et au nom de tous les sculpteurs et statuaires de la ville d’Anvers, quo los maçons de ladite ville les poursuivent et les inquiétent fortement, prétendant que tous les statuaires, sculpteurs <hirendition="#g">et architectes</hi> qui jusqu’ aujourd’ hui ont fait et font encore partie de la confrérie des peintres, comme professant les arts libéraux, doivent dorénavant appartenir au métier des maçons, par la raison que, comme eux, <hirendition="#g">ils travaillent la pierre</hi>. Or, cet usage n’existe en aucun royaume, ou province, et il n’a pas été invoqué à l’égard de Jean de Bologne, aujourd’ Imi à Florence, de Rutgard, en Angleterre, d’Alexandre Collin , à Inspruk, de Pierre Francqueville, en France, lorsque tous ces statuaires et sculpteurs, sujets de V. A. S., residaient en la ville d’Anvers. Et davantage, lesdits maçons, non contents d’avoir, par leurs molestations, obligé le soussigné Robert de Nole, et los statuaires de payer au métier des maçons la somme de 24 écus, prétendent encore, faire payer aux élèves des sculpteurs, comme aux manoeuvres, la somme de 24 écus à leur entrée en apprentissage. Cette prétention ne parait pas fondée en raison, attendu quo les apprentis des maçons gagnent une paye et subsistent de leur travail dès le premier jour, tandis que, parmi les élèves des sculpteurs, aucun ne sait, avant quatre ou cinq ans, s’il est capable de continuer, son art; de sorte que los pauvres parents des élèves ne veulent ni ne peuvent faire la dépense de ces 24 éckus, dans l’incertitude où ils sont que leurs fils puissent ou non continuer. D’autre part, si l’on molestait les artistes de cette façon, il n’est aucun élève, pour peu qu’il soit entrainé vers l’art, qui voulût se soumettre aux maçons; de façon que V. A. S. verra en peu de temps, ses états dépourvus de sculpteurs et de statuaires pour son service. Donc, je supplie humblement V. A., d’or-
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bruderschaft bilden dürfen. 1) Es möge hier die französische Uebersetzung der Beschwerde folgen, welche deshalb damals Roberto de Nola eingereicht hat:
„Dit Robert de Nole, soulpteur de V. A. (votre Altesse), pour lui et au nom de tous les sculpteurs et statuaires de la ville d’Anvers, quo los maçons de ladite ville les poursuivent et les inquiétent fortement, prétendant que tous les statuaires, sculpteurs et architectes qui jusqu’ aujourd’ hui ont fait et font encore partie de la confrérie des peintres, comme professant les arts libéraux, doivent dorénavant appartenir au métier des maçons, par la raison que, comme eux, ils travaillent la pierre. Or, cet usage n’existe en aucun royaume, ou province, et il n’a pas été invoqué à l’égard de Jean de Bologne, aujourd’ Imi à Florence, de Rutgard, en Angleterre, d’Alexandre Collin , à Inspruk, de Pierre Francqueville, en France, lorsque tous ces statuaires et sculpteurs, sujets de V. A. S., residaient en la ville d’Anvers. Et davantage, lesdits maçons, non contents d’avoir, par leurs molestations, obligé le soussigné Robert de Nole, et los statuaires de payer au métier des maçons la somme de 24 écus, prétendent encore, faire payer aux élèves des sculpteurs, comme aux manoeuvres, la somme de 24 écus à leur entrée en apprentissage. Cette prétention ne parait pas fondée en raison, attendu quo les apprentis des maçons gagnent une paye et subsistent de leur travail dès le premier jour, tandis que, parmi les élèves des sculpteurs, aucun ne sait, avant quatre ou cinq ans, s’il est capable de continuer, son art; de sorte que los pauvres parents des élèves ne veulent ni ne peuvent faire la dépense de ces 24 éckus, dans l’incertitude où ils sont que leurs fils puissent ou non continuer. D’autre part, si l’on molestait les artistes de cette façon, il n’est aucun élève, pour peu qu’il soit entrainé vers l’art, qui voulût se soumettre aux maçons; de façon que V. A. S. verra en peu de temps, ses états dépourvus de sculpteurs et de statuaires pour son service. Donc, je supplie humblement V. A., d’or-
1) Revue d’histoire et d’archéologie, III. (Bruxelles 1861) S. 91 ff.
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