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Salzmann, Christian Gotthilf: Ueber die heimlichen Sünden der Jugend. Leipzig, 1785.

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de ne puisse etre encore amelioree: je dois
m'attendre meme a des objections et des con-
trarietes. Mais j'al pour moi l'experience, la
purete de mes intentions et le desinteresse-
ment le plus parfait. Et comme j'aime mieux
faire le bien, que de refuter ceux qui voudroient
en arreter l'heureux moment, je leur repon-
drai de la meme maniere qu'a ceux, qui en-
vient le bien qu'ils n'ont pas imagine? Je suis
parvenu par mes soins et mes conseils a met-
tre fin aux desordres de la masturbation, en
retablissant la sante d'un grand nombre de
jeunes personnes des deux sexes, j'ai rendu a
la tendresse maternelle des enfans cheris, ceux
en particulier, qui donnoient les plus belles
esperances, et qui, sans mon Zele, eussent
ete moissonnes des leur printemps; voila ce
que j'ai fait: mais vous qui me critiquez, quel
service avez-vous rendu a la patrie?

J'ai l'honneur d'etre, etc. A. Le Clerc
medecin a Paris, rue de Seine, Fauxbourg St.
Germain.

Da Herr le Clere nicht genau bestimmt,
worinne die, von ihm erfundne und ange-

priessne
(U 2)

de ne puiſſe être encore améliorée: je dois
m’attendre même à des objections et des con-
trariétés. Mais j’al pour moi l’expérience, la
pureté de mes intentions et le déſintéreſſe-
ment le plus parfait. Et comme j’aime mieux
faire le bien, que de refuter ceux qui voudroient
en arrêter l’heureux moment, je leur repon-
drai de la même manière qu’a ceux, qui en-
vient le bien qu’ils n’ont pas imaginé? Je ſuis
parvenu par mes ſoins et mes conſeils à met-
tre fin aux deſordres de la maſturbation, en
rètabliſſant la ſante d’un grand nombre de
jeunes perſonnes des deux ſexes, j’ai rendu à
la tendreſſe maternelle des enfans cheris, ceux
en particulier, qui donnoient les plus belles
eſperances, et qui, ſans mon Zèle, euſſent
eté moiſſonnés des leur printemps; voilà ce
que j’ai fait: mais vous qui me critiquez, quel
ſervice avez-vous rendu á la patrie?

J’ai l’honneur d’etre, etc. A. Le Clerc
médecin à Paris, rue de Seine, Fauxbourg St.
Germain.

Da Herr le Clere nicht genau beſtimmt,
worinne die, von ihm erfundne und ange-

prieſsne
(U 2)
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[307/0317] de ne puiſſe être encore améliorée: je dois m’attendre même à des objections et des con- trariétés. Mais j’al pour moi l’expérience, la pureté de mes intentions et le déſintéreſſe- ment le plus parfait. Et comme j’aime mieux faire le bien, que de refuter ceux qui voudroient en arrêter l’heureux moment, je leur repon- drai de la même manière qu’a ceux, qui en- vient le bien qu’ils n’ont pas imaginé? Je ſuis parvenu par mes ſoins et mes conſeils à met- tre fin aux deſordres de la maſturbation, en rètabliſſant la ſante d’un grand nombre de jeunes perſonnes des deux ſexes, j’ai rendu à la tendreſſe maternelle des enfans cheris, ceux en particulier, qui donnoient les plus belles eſperances, et qui, ſans mon Zèle, euſſent eté moiſſonnés des leur printemps; voilà ce que j’ai fait: mais vous qui me critiquez, quel ſervice avez-vous rendu á la patrie? J’ai l’honneur d’etre, etc. A. Le Clerc médecin à Paris, rue de Seine, Fauxbourg St. Germain. Da Herr le Clere nicht genau beſtimmt, worinne die, von ihm erfundne und ange- prieſsne (U 2)

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Zitationshilfe: Salzmann, Christian Gotthilf: Ueber die heimlichen Sünden der Jugend. Leipzig, 1785, S. 307. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/salzmann_suenden_1785/317>, abgerufen am 22.11.2024.