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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 176, Hamburg, 3. November 1813.

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j'ai eu l'honneur de vous parler dans mon
No. 443. Cette piece, redigee avec beaucoup
de soin par le ministre lui-meme, sert d'in-
troduction aux ordres du cabinet, qui vont
paraeitre relativement au recrutement de l'ar-
mee. J'ai l'honneur d'en joindre ici la tra-
duction.

"Cette espece de declaration, m'a dit le
ministre, n'est pas un manifeste politique;
c'est une piece purement administrative, mais
elle peut produire un tres-bon effet en Russie
et en Angleterre. En demandant a la nation
de nouveaux sacrifices, il importait de la ras-
surer sur deux points essentiels, l'un que
notre systeme d'alliance est inebranlable,
l'autre, que nous n'armons que pour arriver
a une pacification generale. J'aurois differe la
publication de cette piece, si je n'avais lieu
de s'upposer que l'Empereur votre maeitre aura
parle dans le meme sens, dans son discours
d'ouverture du Corps-Legislatif. Dans ce cas,
notre demarche aurait eu l'air d'etre dictee
par vous, tandis que pour etre efficace chez
nous, elle devait avoir tous les caracteres de
la spontaneite. Ces mots: "Apres avoir fixe
definitivement ses relations politiques," disent
tout sans affaiblir les moyens d'intervention
que S. M. se propose d'employer. Vous savez
que ce n'est qu'en Russie que nous avons fait
des efforts pour empecher la guerre; nous n'en
avions nul besoin chez vous. La Russie nous
comprendra, mais elle ne trouvera rien d'of-
fensant dans cette expression. Elle comprendra
egalement ce que signifie la phrase qui ter-
mine cette piece l'orsqu'on montre le desir de
transporter le theatre de la guerre loin de nos
frontieres.
"


(La Suite incessamment.)
Varietes.

On lit dans un Journal allemand les de-
tails suivans sur le sejour du dernier ambas-
sadeur anglais sir Harfort Jones a la cour de
Perse, d'apres la relation qu'a publiee l'an-
nee derniere son secretaire d'ambassade Ja-
cob Morier:

"Il avait ete decide a notre arrivee que
le grand-tresorier, chez qui nous demeurions,
devait nous faire la premiere visite. Cepen-
dant, le lendemain, il parut faire quelques
difficultes a cet egard, et pretendit que l'am-
bassadeur devait le prevenir; mais sir Harfort
lui persuada le contraire, en lui faisant ob-
server que, meme chez les peuples les plus
civilises, le maeitre de la maison fit les avan-
ces de la politesse a son hote. Le grand-tre-
sorier vint donc, accompagne du premier
poete du roi et de quelques autres personnes
de distinction. On fit les complimens et les
presentations d'usage. Lorsque le poete fut
presente a l'ambassadeur, la conversation
roula sur des objets qui avaient rapport a
son talent; ses compatriotes l'eleverent jus-
q'aux nues, soutinrent qu'il n'avait pas son
pareil, et quelques uns le mirent au-dessus
de Ferdusi et des autres poetes orientaux les


[Spaltenumbruch]

Schrift mitgetheilt, von der ich in meiner No. 443
zu Jhnen zu reden die Ehre hatte. Dieses von
dem Minister selbst mit der größten Sorgfalt auf-
gesetzte Actenstück dient als Einleitung zu den Be-
fehlen des Cabinets, die in Rücksicht der Rekruti-
rung der Armee erscheinen werden. Jch habe die
Ehre, hier die Uebersetzung beyzufügen.

"Diese Art von Erklärung, sagte mir der Mi-
nister, ist nicht bloß ein Regierungs-Actenstück, es
kann auch in England und Rußland von großer
Wirkung seyn. Da man neue Opfer von der Na-
tion fordert, so war es wichtig, sie über zwey
Puncte zu beruhigen: erstens, daß unser Allianz-
System unerschütterlich ist; zweytens, daß wir uns
nur bewaffnen, um zu einem allgemeinen Frieden
zu gelangen. Jch hätte die Bekanntmachung die-
ses Stückes noch verschoben, wenn ich nicht Ur-
sache hätte, zu vermuthen, daß der Kayser, Jhr
Herr, in demselben Sinne geredet haben wird, als
er das gesetzgebende Corps eröffnet. Jn diesem
Falle könnte es scheinen, als sey uns dieser Schritt
von Jhnen vorgeschrieben, da er doch, um bey uns
Eingang zu finden, den Character des freyen Wil-
lens an sich haben muß. Diese Worte: -- "Nach-
dem unsere politischen Verhältnisse definitiv be-
stimmt worden" -- sagen alles, ohne darum die
Mittel zur Vermittelung zu schwächen, die Se.
Majestät die Absicht hat. Sie wissen, daß wir
uns nur in Rußland bemühet haben, den Krieg
zu verhindern; bey Jhnen war das ja gar nicht
nöthig. Rußland wird uns auch verstehen, aber
es wird in dem Ausdrucke nichts Beleidigendes
finden. Auch wird es die Bedeutung der Phrase
verstehen, wenn wir einen Wunsch äußern, den
Schauplatz des Krieges weit von unsern Grän-
zen zu entfernen.


(Die Fortsetzung nächstens.)
Vermischte Nachrichten.

Man lieset in einem Deutschen Journal folgende
Details über den Aufenthalt des letzten Engl. Am-
bassadeurs, Sir Hartfort Jones, an dem Hofe von
Persien, nach der Beschreibung, welche dessen Am-
bassade-Secretair Jacob Morier im vergangenen
Jahre darüber herausgegeben hat:

"Es war bey unsrer Ankunft bestimmt worden,
daß der Großschatzmeister, bey welchem wir wohn-
ten, uns den ersten Besuch machen sollte. Jndeß
schien er am folgenden Tage anzustehen, dies zu
thun, und behauptete, daß der Gesandte ihm zu-
vorkommen müßte. Allein Sir Hartfort Jones
überzeugte ihn vom Gegentheil durch die Bemer-
kung, daß auch bey den rohsten Völkern der Wirth
seinem Gast diese Höflichkeit zuerst erzeigt. Der
Großschatzmeister kam also in Begleitung vom er-
sten Dichter des Königs und einiger anderer Per-
sonen vom hohen Range. Die gebräuchlichen Com-
plimente und Präsentationen giengen vorüber. Als
der Dichter dem Gesandten vorgestellt wurde, wandte
sich die Unterhaltung auf Gegenstände, die sich auf
sein Talent bezogen. Seine Landsleute erhoben
ihn in den Himmel, behaupteten, daß seines Glei-
chen gar kein Dichter lebe, und mehrere stellten
ihn sogar über Ferdusi und die höchsten und ver-


[Spaltenumbruch]

j’ai eu l’honneur de vous parler dans mon
No. 443. Cette piéce, rédigée avec beaucoup
de soin par le ministre lui-même, sert d’in-
troduction aux ordres du cabinet, qui vont
paraître relativement au recrutement de l’ar-
mée. J’ai l’honneur d’en joindre ici la tra-
duction.

“Cette espèce de déclaration, m’a dit le
ministre, n’est pas un manifeste politique;
c’est une pièce purement administrative, mais
elle peut produire un très-bon effet en Russie
et en Angleterre. En demandant à la nation
de nouveaux sacrifices, il importait de la ras-
surer sur deux points essentiels, l’un que
notre systême d’alliance est inébranlable,
l’autre, que nous n’armons que pour arriver
à une pacification générale. J’aurois différé la
publication de cette pièce, si je n’avais lieu
de s’upposer que l’Empereur votre maître aura
parlé dans le même sens, dans son discours
d’ouverture du Corps-Legislatif. Dans ce cas,
notre démarche aurait eu l’air d’être dictée
par vous, tandis que pour être efficace chez
nous, elle devait avoir tous les caracteres de
la spontanéité. Ces mots: “Après avoir fixé
définitivement ses relations politiques,” disent
tout sans affaiblir les moyens d’intervention
que S. M. se propose d’employer. Vous savez
que ce n’est qu’en Russie que nous avons fait
des efforts pour empêcher la guerre; nous n’en
avions nul besoin chez vous. La Russie nous
comprendra, mais elle ne trouvera rien d’of-
fensant dans cette expression. Elle comprendra
également ce que signifie la phrase qui ter-
mine cette piece l’orsqu’on montre le desir de
transporter le théâtre de la guerre loin de nos
frontières.


(La Suite incessamment.)
Variétés.

On lit dans un Journal allemand les dé-
tails suivans sur le sejour du dernier ambas-
sadeur anglais sir Harfort Jones à la cour de
Perse, d’après la relation qu’a publiée l’an-
née dernière son sécretaire d’ambassade Ja-
cob Morier:

“Il avait été décidé à notre arrivée que
le grand-trésorier, chez qui nous demeurions,
devait nous faire la première visite. Cepen-
dant, le lendemain, il parut faire quelques
difficultés à cet égard, et prétendit que l’am-
bassadeur devait le prévenir; mais sir Harfort
lui persuada le contraire, en lui faisant ob-
server que, même chez les peuples les plus
civilisés, le maître de la maison fit les avan-
ces de la politesse à son hôte. Le grand-tré-
sorier vint donc, accompagné du premier
poëte du roi et de quelques autres personnes
de distinction. On fit les complimens et les
présentations d’usage. Lorsque le poëte fut
présenté à l’ambassadeur, la conversation
roula sur des objets qui avaient rapport à
son talent; ses compatriotes l’élevèrent jus-
q’aux nues, soutinrent qu’il n’avait pas son
pareil, et quelques uns le mirent au-dessus
de Ferdusi et des autres poëtes orientaux les


[Spaltenumbruch]

Schrift mitgetheilt, von der ich in meiner No. 443
zu Jhnen zu reden die Ehre hatte. Dieſes von
dem Miniſter ſelbſt mit der groͤßten Sorgfalt auf-
geſetzte Actenſtuͤck dient als Einleitung zu den Be-
fehlen des Cabinets, die in Ruͤckſicht der Rekruti-
rung der Armee erſcheinen werden. Jch habe die
Ehre, hier die Ueberſetzung beyzufuͤgen.

“Dieſe Art von Erklaͤrung, ſagte mir der Mi-
niſter, iſt nicht bloß ein Regierungs-Actenſtuͤck, es
kann auch in England und Rußland von großer
Wirkung ſeyn. Da man neue Opfer von der Na-
tion fordert, ſo war es wichtig, ſie uͤber zwey
Puncte zu beruhigen: erſtens, daß unſer Allianz-
Syſtem unerſchuͤtterlich iſt; zweytens, daß wir uns
nur bewaffnen, um zu einem allgemeinen Frieden
zu gelangen. Jch haͤtte die Bekanntmachung die-
ſes Stuͤckes noch verſchoben, wenn ich nicht Ur-
ſache haͤtte, zu vermuthen, daß der Kayſer, Jhr
Herr, in demſelben Sinne geredet haben wird, als
er das geſetzgebende Corps eroͤffnet. Jn dieſem
Falle koͤnnte es ſcheinen, als ſey uns dieſer Schritt
von Jhnen vorgeſchrieben, da er doch, um bey uns
Eingang zu finden, den Character des freyen Wil-
lens an ſich haben muß. Dieſe Worte: — “Nach-
dem unſere politiſchen Verhaͤltniſſe definitiv be-
ſtimmt worden” — ſagen alles, ohne darum die
Mittel zur Vermittelung zu ſchwaͤchen, die Se.
Majeſtaͤt die Abſicht hat. Sie wiſſen, daß wir
uns nur in Rußland bemuͤhet haben, den Krieg
zu verhindern; bey Jhnen war das ja gar nicht
noͤthig. Rußland wird uns auch verſtehen, aber
es wird in dem Ausdrucke nichts Beleidigendes
finden. Auch wird es die Bedeutung der Phraſe
verſtehen, wenn wir einen Wunſch aͤußern, den
Schauplatz des Krieges weit von unſern Graͤn-
zen zu entfernen.


(Die Fortſetzung naͤchſtens.)
Vermiſchte Nachrichten.

Man lieſet in einem Deutſchen Journal folgende
Details uͤber den Aufenthalt des letzten Engl. Am-
baſſadeurs, Sir Hartfort Jones, an dem Hofe von
Perſien, nach der Beſchreibung, welche deſſen Am-
baſſade-Secretair Jacob Morier im vergangenen
Jahre daruͤber herausgegeben hat:

“Es war bey unſrer Ankunft beſtimmt worden,
daß der Großſchatzmeiſter, bey welchem wir wohn-
ten, uns den erſten Beſuch machen ſollte. Jndeß
ſchien er am folgenden Tage anzuſtehen, dies zu
thun, und behauptete, daß der Geſandte ihm zu-
vorkommen muͤßte. Allein Sir Hartfort Jones
uͤberzeugte ihn vom Gegentheil durch die Bemer-
kung, daß auch bey den rohſten Voͤlkern der Wirth
ſeinem Gaſt dieſe Hoͤflichkeit zuerſt erzeigt. Der
Großſchatzmeiſter kam alſo in Begleitung vom er-
ſten Dichter des Koͤnigs und einiger anderer Per-
ſonen vom hohen Range. Die gebraͤuchlichen Com-
plimente und Praͤſentationen giengen voruͤber. Als
der Dichter dem Geſandten vorgeſtellt wurde, wandte
ſich die Unterhaltung auf Gegenſtaͤnde, die ſich auf
ſein Talent bezogen. Seine Landsleute erhoben
ihn in den Himmel, behaupteten, daß ſeines Glei-
chen gar kein Dichter lebe, und mehrere ſtellten
ihn ſogar uͤber Ferduſi und die hoͤchſten und ver-


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[[5]/0005] j’ai eu l’honneur de vous parler dans mon No. 443. Cette piéce, rédigée avec beaucoup de soin par le ministre lui-même, sert d’in- troduction aux ordres du cabinet, qui vont paraître relativement au recrutement de l’ar- mée. J’ai l’honneur d’en joindre ici la tra- duction. “Cette espèce de déclaration, m’a dit le ministre, n’est pas un manifeste politique; c’est une pièce purement administrative, mais elle peut produire un très-bon effet en Russie et en Angleterre. En demandant à la nation de nouveaux sacrifices, il importait de la ras- surer sur deux points essentiels, l’un que notre systême d’alliance est inébranlable, l’autre, que nous n’armons que pour arriver à une pacification générale. J’aurois différé la publication de cette pièce, si je n’avais lieu de s’upposer que l’Empereur votre maître aura parlé dans le même sens, dans son discours d’ouverture du Corps-Legislatif. Dans ce cas, notre démarche aurait eu l’air d’être dictée par vous, tandis que pour être efficace chez nous, elle devait avoir tous les caracteres de la spontanéité. Ces mots: “Après avoir fixé définitivement ses relations politiques,” disent tout sans affaiblir les moyens d’intervention que S. M. se propose d’employer. Vous savez que ce n’est qu’en Russie que nous avons fait des efforts pour empêcher la guerre; nous n’en avions nul besoin chez vous. La Russie nous comprendra, mais elle ne trouvera rien d’of- fensant dans cette expression. Elle comprendra également ce que signifie la phrase qui ter- mine cette piece l’orsqu’on montre le desir de transporter le théâtre de la guerre loin de nos frontières.” (La Suite incessamment.) Variétés. On lit dans un Journal allemand les dé- tails suivans sur le sejour du dernier ambas- sadeur anglais sir Harfort Jones à la cour de Perse, d’après la relation qu’a publiée l’an- née dernière son sécretaire d’ambassade Ja- cob Morier: “Il avait été décidé à notre arrivée que le grand-trésorier, chez qui nous demeurions, devait nous faire la première visite. Cepen- dant, le lendemain, il parut faire quelques difficultés à cet égard, et prétendit que l’am- bassadeur devait le prévenir; mais sir Harfort lui persuada le contraire, en lui faisant ob- server que, même chez les peuples les plus civilisés, le maître de la maison fit les avan- ces de la politesse à son hôte. Le grand-tré- sorier vint donc, accompagné du premier poëte du roi et de quelques autres personnes de distinction. On fit les complimens et les présentations d’usage. Lorsque le poëte fut présenté à l’ambassadeur, la conversation roula sur des objets qui avaient rapport à son talent; ses compatriotes l’élevèrent jus- q’aux nues, soutinrent qu’il n’avait pas son pareil, et quelques uns le mirent au-dessus de Ferdusi et des autres poëtes orientaux les Schrift mitgetheilt, von der ich in meiner No. 443 zu Jhnen zu reden die Ehre hatte. Dieſes von dem Miniſter ſelbſt mit der groͤßten Sorgfalt auf- geſetzte Actenſtuͤck dient als Einleitung zu den Be- fehlen des Cabinets, die in Ruͤckſicht der Rekruti- rung der Armee erſcheinen werden. Jch habe die Ehre, hier die Ueberſetzung beyzufuͤgen. “Dieſe Art von Erklaͤrung, ſagte mir der Mi- niſter, iſt nicht bloß ein Regierungs-Actenſtuͤck, es kann auch in England und Rußland von großer Wirkung ſeyn. Da man neue Opfer von der Na- tion fordert, ſo war es wichtig, ſie uͤber zwey Puncte zu beruhigen: erſtens, daß unſer Allianz- Syſtem unerſchuͤtterlich iſt; zweytens, daß wir uns nur bewaffnen, um zu einem allgemeinen Frieden zu gelangen. Jch haͤtte die Bekanntmachung die- ſes Stuͤckes noch verſchoben, wenn ich nicht Ur- ſache haͤtte, zu vermuthen, daß der Kayſer, Jhr Herr, in demſelben Sinne geredet haben wird, als er das geſetzgebende Corps eroͤffnet. Jn dieſem Falle koͤnnte es ſcheinen, als ſey uns dieſer Schritt von Jhnen vorgeſchrieben, da er doch, um bey uns Eingang zu finden, den Character des freyen Wil- lens an ſich haben muß. Dieſe Worte: — “Nach- dem unſere politiſchen Verhaͤltniſſe definitiv be- ſtimmt worden” — ſagen alles, ohne darum die Mittel zur Vermittelung zu ſchwaͤchen, die Se. Majeſtaͤt die Abſicht hat. Sie wiſſen, daß wir uns nur in Rußland bemuͤhet haben, den Krieg zu verhindern; bey Jhnen war das ja gar nicht noͤthig. Rußland wird uns auch verſtehen, aber es wird in dem Ausdrucke nichts Beleidigendes finden. Auch wird es die Bedeutung der Phraſe verſtehen, wenn wir einen Wunſch aͤußern, den Schauplatz des Krieges weit von unſern Graͤn- zen zu entfernen. (Die Fortſetzung naͤchſtens.) Vermiſchte Nachrichten. Man lieſet in einem Deutſchen Journal folgende Details uͤber den Aufenthalt des letzten Engl. Am- baſſadeurs, Sir Hartfort Jones, an dem Hofe von Perſien, nach der Beſchreibung, welche deſſen Am- baſſade-Secretair Jacob Morier im vergangenen Jahre daruͤber herausgegeben hat: “Es war bey unſrer Ankunft beſtimmt worden, daß der Großſchatzmeiſter, bey welchem wir wohn- ten, uns den erſten Beſuch machen ſollte. Jndeß ſchien er am folgenden Tage anzuſtehen, dies zu thun, und behauptete, daß der Geſandte ihm zu- vorkommen muͤßte. Allein Sir Hartfort Jones uͤberzeugte ihn vom Gegentheil durch die Bemer- kung, daß auch bey den rohſten Voͤlkern der Wirth ſeinem Gaſt dieſe Hoͤflichkeit zuerſt erzeigt. Der Großſchatzmeiſter kam alſo in Begleitung vom er- ſten Dichter des Koͤnigs und einiger anderer Per- ſonen vom hohen Range. Die gebraͤuchlichen Com- plimente und Praͤſentationen giengen voruͤber. Als der Dichter dem Geſandten vorgeſtellt wurde, wandte ſich die Unterhaltung auf Gegenſtaͤnde, die ſich auf ſein Talent bezogen. Seine Landsleute erhoben ihn in den Himmel, behaupteten, daß ſeines Glei- chen gar kein Dichter lebe, und mehrere ſtellten ihn ſogar uͤber Ferduſi und die hoͤchſten und ver-

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 176, Hamburg, 3. November 1813, S. [5]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1760311_1813/5>, abgerufen am 23.11.2024.