Turin, le 14 Octobre.
Les heureux effets de la munificence de
l’Empereur envers les départemens situés au-
delà des Alpes, s’y realisent chaque jour de
la manière la plus remarquable. S. M. a
voulu que la route de Pignerol à Briançon,
par Fenestrelles et le Col de Sestrière, fût
entièrement ouverte au 1 Octobre, es ses in-
tentions ont été complettement remplies. M.
le général préfet, accompagné de M. le sous-
préfet de Pignerol, et de MM. Hagean, ins-
pecteur divisionnaire des ponts et chaussées;
Mallet, ingénieur en chef; Conrad et Pelle-
grini, ingénieurs ordinaires, vient de la visi-
ter dans toute son étendue. Il a témoigné son
entière satisfaction à MM. les ingénieurs, et
particulièrement à M. Conrad, spécialement
chargé des travaux. Cette route, d’après les
difficultés qu’il y a eu à vaincre, et la faci-
lité de la communication, mérite d’être pla-
cée à côté de celles du Mont-Cenis et du
Simplon, et comptée parmi les monumens qui
illustreront le regne de l’Empereur.
Le col de Sestriere, quoique plus élevé que
le Mont-Cenis, ne présente pas le même
àpreté. La végétation s’y développe sur tous
les points, qui sont couverts de pelouse, d’ar-
bres ou de champs cultivés. Le trajet de Fe-
nestrelles à Césane, les deux points de départ,
n’est que d’environ quatre heures. La dis-
tance de Turin à Gap, ou l’on doit passer
pour se rendre au pont Saint-Esprit et dans
les départemens méridionaux, est, par la
route de la Maurienne et de Grenoble, de
102 lieues, et par la nouvelle route, de 52.
Il est facile de calculer quel immense avan-
tage on en retirera pour la marche des trou-
Turin, den 14 October.
Die gluͤcklichen Wuͤrkungen der Freygebigkeit
des Kayſers gegen die Departements jenſeits
der Alpen zeigen ſich daſelbſt taͤglich auf die
merkwuͤrdigſte Art. Se. Majeſtaͤt wollten, daß
die Straße von Pignerol nach Briançon uͤber
Feneſtrelles und den Berg Seſtrière am 1ſten
October gaͤnzlich geoͤffnet waͤre, und ſeine Abſichten
ſind vollſtaͤndig erfuͤllt worden. Der Herr Praͤfect,
begleitet von dem Unterpraͤfecten von Pignerol
und von dem Herrn Hagenau, Jnſpecteur-Diviſio-
nair der Bruͤcken und Chauſſeen, von Mallet, Jn-
geneur en Chef, von Conrad und Pellegrini, or-
dentlichen Jngenieurs, hat dieſe Straße in ihrem
ganzen Umfange beſucht, und den Herren Jnge-
nieurs, und beſonders dem Herrn Conrad, dem die
Aufſicht uͤber dieſe Arbeiten uͤbertragen war, ſeine
gaͤnzliche Zufriedenheit bezeugt. Dieſe Straße
verdient nach den Schwierigkeiten, die zu beſiegen
geweſen und nach der Leichtigkeit der Communica-
tion an die Seite der Straßen von Mont Cenis und
des Simplom geſtellt, und unter die Denkmaͤler
gezaͤhlt zu werden, welche die Regierung des Kay-
ſers verherrlichen.
Der Berg Seſtrière, obgleich er hoͤher iſt als
der Mont Cenis, bietet nicht dieſelbe Schrofheit
dar. Die Vegetation entwickelt ſich daſelbſt auf
allen Puncten, die mit Gras und Baͤumen oder
mit Saatfeldern bedeckt ſind. Die Ueberfahrt von
Feneſtrelles nach Ceſane, die beyden Abfahrts-
puncte, betragen nur 4 Stunden. Die Entfernung
von Turin nach Gap, wo man abgehen muß, um
ſich nach Port St. Eſprit und nach den ſuͤdlichen
Departements zu begeben, betraͤgt auf der Straße
von Maurienne und von Grenoble 102 Lieues und
auf der neuen Straße nur 52. Es laͤßt ſich leicht
berechnen, welche unendliche Vortheile daraus fuͤr
pes et pour toutes les opérations de commerce
qui va s’établir entre le midi de l’Empire et
l’Italie.
Londres, le 9 Octobre.
Il a été reçu des Journaux de Cadix qui
vont jusqu’au 21 Septembre. Ils continuent
divers certificats et rapports, par lesquels nous
apprenons avec plaisir que la fièvre qui a
regné à Cadix et à Gibraltar n’est pas d’une
nature contagieuse, et ne diffère pas des ma-
ladies ordinaires qui tiennent au local et à la
saison.
Les Cortes ont décidé que le siège de leurs
délibérations seroit transféré au port Ste. Ma-
rie, et que leurs divers bureaux seroient éta-
blis dans les villages adjacens.
Vienne, du 8 Octobre.
Le fameux Aly-Pacha de Jamina, fidèle à
son systême d’ambition et de domination, pa-
raît vouloir profiter du moment où les forces
turques sont occupées de tous les côtés à la
réduction des insurgés serviens, pour étendre
son territoire ct exécuter les projets qu’il a
manifestés récemment sur Parga.
Suivant des nouvelles de Patras du 9 sep-
tembre, il a attaqué à l’improviste avec des
forces supérieures le fils de feu Soliman-Za-
prar-Zami, et l’a forcé à abandonner la terre
de Margariti, qu’il avait héritée de son père
et à s’enfuir avec ses trésors et 300 des siens
à Parga. Non content de cela, Aly-Pacha
doit aussi avoir fait occuper, par 5 ou 6000
de ses Albanois, Agia, qui est situé dans le
territoire de cette dernière ville, et il parait
disposé à s’emparer, s’il est possible, de Par-
ga. Cette entreprise a donné lieu à une cor-
respondance fort animée entre ce pacha et le
commandant en chef de Corfou, et dont il
faut attendre les suites.
Il est arrivé à Constantinople dans les der-
niers jours de septembre un courrier expédié
de Tiflis par lallégation russe, et qui a apporté
la nouvelle qu’il avait été conclu une suspen-
sion d’armes d’un an entre les Perses et le
général commandant en Georgie.
(G. de Fr.)
Semlin, le 1 Octobre.
Toutes les nouvelles reçues aujourd’hui de
Belgrade s’accordent à dire que les Turcs
pressent et poursuivent de toutes parts les Ser-
viens, et qu’il est hors de doute que ceux-ci
anccomberont dans le cours de cette année,
attendu qu’ils sont hors d’état de résister plus
long-tems aux forces supérieures des Turcs.
Le pacha de Widdin, à la tête des troupes de
son Pachalik, a pris aux Serviens Négodin et
Cladowa, et s’avance maintenant contre Persa-
Palanka. Les Serviens ont également éprouvé
de grands revers sur les frontières de la Bos-
nie. Les 23, 24 et 25 du mois dernier, ils ont
été vivement attaqués et débusqués de leurs
camps retranchés de Losnitza et de Lesnitza
par les Bosniaques. Ces troupes ont été con-
den Marſch der Truppen und fuͤr alle Operationen
des Handels entſtehen, der zwiſchen dem Suͤden
des Reichs und Jtalien in Gang gebracht werden
wird.
London, den 9 October.
Man hat Zeitungen aus Cadix erhalten, die bis
zum 21ſten September gehen. Sie enthalten ver-
ſchiedene Certificate und Berichte, woraus wir mit
Vergnuͤgen erfahren, daß das Fieber, welches zu
Cadix und Gibraltar herrſchte, nicht von anſtecken-
der Art iſt, und daß es nicht von den gewoͤhnlichen
Krankheiten abweicht, die eine Folge des Locals
und der Jahrszeit ſind.
Die Cortes haben beſchloſſen, daß der Sitz ihrer
Berathſchlagungen nach dem Hafen St. Marie ver-
legt, und daß ihre verſchiedenen Bureaux in den
angraͤnzenden Doͤrfern errichtet werden ſollen.
Wien, den 8 October.
Der beruͤchtigte Aly-Paſcha von Janina ſcheint
ſeiner herrſchſuͤchtigen und ſtets weiter greifenden
Politik getreu, den Augenblick, wo die Tuͤrkiſchen
Streitkraͤfte von allen Seiten mit der Bezwingung
der widerſpenſtigen Servier beſchaͤftigt ſind, zur
Erweiterung ſeines Gebiets und ſeiner vorlaͤngſt
an Tag gelegten Abſichten auf Parga, nicht unbe-
nutzt laſſen zu wollen.
Laut Nachrichten aus Patraſſo vom 9ten des
vorigen Monats, hat er die hinterlaſſenen Soͤhne
des Soliman Zaprar-Zami unverſehens mit Ueber-
macht angegriffen und ſie genoͤthigt, ihm den Be-
ſitz ihres vaͤterlichen Erbgutes Margariti zu uͤber-
laſſen, und ſich mit ihren Habſeligkeiten und 300
ihrer Getreuen nach Parga zu fluͤchten. Hiermit
nicht begnuͤgt, ſoll Aly-Paſcha auch Agia, im Ge-
biete dieſer Stadt, durch 5 bis 6000 ſeiner Alba-
neſen haben beſetzen laſſen und Miene machen, ſich
wo moͤglich Parga’s ſelbſt zu bemeiſtern; ein Un-
ternehmen, welches zu einem lebhaften Briefwech-
ſel zwiſchen dem Franzoͤſ. Befehlshaber in Corfu
und mehrgedachtem Aly-Paſcha Anlaß gegeben ha-
ben ſoll, woruͤber nunmehr der weitere Erfolg zu
erwarten ſteht.
Den letzten des vorigen Monats traf in Con-
ſtantinopel ein außerordentlicher Rußiſcher Courier
aus Tiflis bey der daſigen Geſandtſchaft ein, mit
der Nachricht von einem zwiſchen dem in Georgien
commandirenden Rußiſchen General und den Per-
ſern auf eine Jahrsfriſt geſchloſſenen Waffenſtill-
ſtande. (G. de Fr.)
Semlin, den 1 October.
Heute eingelaufene Berichte aus Belgrad laͤugnen
nun ſelbſt nicht mehr, daß die Servier von den Tuͤr-
ken auf allen Seiten angegriffen und verfolgt werden,
und daß es ohne Zweifel dieſes Jahr mit ihnen
gaͤnzlich geſchehen ſeyn duͤrfte, indem ſie ſich der
Tuͤrkiſchen Uebermacht nicht laͤnger wuͤrden wider-
ſetzen koͤnnen. Der Paſcha von Widdin hat mit
den unterſtehenden Truppen ſeines Paſchaliks den
Serviern Negodin und Kladowa genommen und
ruͤckt nun weiter gegen Perſa-Palanka vor. Auch
an den Graͤnzen von Bosnien ſind ihnen große
Unfaͤlle widerfahren; zwiſchen dem 23ſten, 24ſten und
25ſten v. M. ſind ſie von der Bosniſchen Macht,
die ſich ſehr verſtaͤrkt hatte, nachdem alle Capitains,
vermoͤge eines ſtreng ergangenen Großherrlichen
sidérablement augmentées, d’après l’ordre ex-
près intimé par le Grand-Seigneur à tous les
capitaines de se mettre en marché avec leurs
troupes. Une colonne de Bosniaques s’est
déjà avancée vers Schabatz, et n’est qu’à un
mille de distance de cette place. Les Ser-
viens l’ont fortifiée, et ont placé des batteries
sur les points les plus exposés aux attaques.
Une autre colonne de troupes de Bosnie s’est
portée contre Vailowa et Uschitza. La garni-
son de Losnitza qui était de 700 hommes a été
passée au fil de l’épée, à l’exception de 190
hommes qui ont été pendus. Si le plan des
Turcs est bien concerté, nous pouvons nous
attendre à les voir dans 10 à 12 jours dans
notre voisinage devant Belgrade. Czerny-
Georges est rétabli, et il est parti en toute
bàté pour Schabatz, qui est le point où le
danger est le plus imminent pour les Serviens.
On vient de recevoir la nouvelle, que le 28
du mois dernier, 16 chaloupes canonnières
avec 12 à 16 canons, venant de la mer noire
par Widdin, ont passé à pleines voiles devant
la forteresse de Neu-Orschowa. On attend
aussi dans cette ville plusieurs Saïques du
Danube armées de canons. Cette flottille est
destinée à agir sur ce fleuve contre Boretsch.
Carlsruhe, le 4 Octobre.
On a publié ici la piece suivante:
“S. A. R. a établi, pour le tems que du-
rera la guerre, et pour régler les dispositions
qu’elle rend nécessaires, un ministère extra-
ordinaire sous le nom de Députation de la
guerre, composé de membres des ministères
de l’intérieur et des finances, sous la direction
du conseiller d’état Ruth. Ce college sera
chargé de ce qui concerne les logemens mili-
taires, la marche et l’entretien des troupes,
la répartition des corvées et autres charges
pour les frais de la guerre entre les différens
arrondissemens, l’examen et l’acquittement
des comptes relatifs aux frais de la guerre, la
conscription des chevaux, et en un mot tous
les autres objets d’administration économique
essentiellement liés avec la guerre; de rece-
voir immédiatement des autorités des cercles
les rapports qui seront envoyés à l’adresse de
la députation, et de décider sur les objets en
question d’après les réglemens établis.
Carlsruhe, le 3 Août 1813.
Le Ministere de l’Intérieur.”
Cassel, le 14 Octobre.
Ministère de la guerre. Arrêté.
Art. 1. Tous les soldats qui appartenaient
aux grenadiers et fusiliers de la garde, aux
chasseurs-carabiniers et à l’artillerie, se pré-
senteront à Cassel, chez le commandant d’ar-
mes, qui leur indiquera leur nouvelle desti-
nation.
2. Les chasseurs de la garde et les soldats
des divers bataillons d’infanterie legère se
rassembleront à Marbourg.
3. Les hommes des 1er, 2e et 3e régimens
de ligne formeront un bataillon sous le nom
Befehls, mit ihren Truppen aufbrechen mußten,
mit einer großen Heftigkeit angegriffen und aus
ihren verſchanzten Lagern zu Losnitza und Lesnitza
vertrieben worden. Schon iſt eine Abtheilung der
Bosniſchen Macht gegen Schabatz vorgeruͤckt, die
ungefaͤhr eine Meile davon entfernt ſteht. Die
Stadt Schabatz haben die Servier ganz verſchanzt
und gegen die Haupt Angriffspuncte Kanonen auf-
gefuͤhrt. Eine andere Abtheilung der Bosniſchen
Macht hat ſich gegen Vailowa und Uſchitza ge-
wandt. Die Beſatzung von Losnitza, die 700 Mann
ſtark war, mußte bis auf 190 Mann, die alle ge-
henkt wurden, uͤber die Klinge ſpringen. Wenn
anders der Plan der Tuͤrken gut uͤberdacht iſt, ſo
duͤrften wir ſie bald, vielleicht in 10 bis 12 Tagen,
in unſrer Naͤhe von Belgrad ſehen. Georg Czeruy
iſt wieder geneſen und iſt eilends nach Schabatz
abgereiſet, da hier den Serviern die Gefahr am
meiſten droht.
So eben lief hier die Nachricht ein, daß am
28ſten v. M. bereits 16 Kanonierſchaluppen mit
12 und 16 Kanonen, aus dem Schwarzen Meere
uͤber Widdin kommend, unter Segel vor der Feſtung
Neu-Orſowa paßirt waͤren. Als ſie vorbeyzogen,
wurde gegenſeitig ſalutirt. Man erwartet zu Neu-
Orſowa auch mehrere Donau-Kanonier-Tſchaiken.
Dieſe Flottille iſt gegen Boretſch auf der Donun
zu operiren beſtimmt.
Carlsruhe, den 4 October.
Hier iſt nachſtehende Publication erſchienen;
“Se. Koͤnigl. Hoheit haben fuͤr die Zeit der
Dauer des Kriegs und der nothwendigen Aus-
gleichung ſeiner Folgen eine außerordentliche Stelle
unter dem Namen einer Kriegs-Deputation aus
Mitgliedern Jhrer Miniſterien des Jnnern und
der Finanzen unter dem Directorio des Staats-
raths Ruth angeordnet. Dieſe Stelle hat die Be-
ſorgung des Einquartierungs, Marſch- und Ver-
pflegungsweſens, die Austheilung der Kriegsfroh-
nen und Kriegskoſten, die desfallſige Ausgleichung
unter den Landesbezirken, die Pruͤfung und Erle-
digung der Kriegskoſten-Rechnungen, die Pferde-
Conſcription und andere desfallſige in das Staats-
wirthſchaftliche zugleich mit einſchlagende Regie-
rungs-Angelegenheiten, die der Krieg herbeyfuͤhren
ſollte, zu leiten, die desfallſigen unter der Addreſſe
der Deputation einzuſendenden Berichte von den
Kreis-Behoͤrden unmittelbar zu empfangen, und
nach den beſtehenden Vorſchriften zu beſcheiden.
Carlsruhe, den 30ſten Auguſt 1813.
Miniſterium des Jnnern.”
Caſſel, den 14 October.
Kriegsminiſterium. Beſchluß.
Art. 1. Alle Soldaten, welche zu den Grena-
diers und Fuͤſiliers von der Garde, zu den Jaͤger-
Carabiniers und zur Artillerie gehoͤrten, ſtellen ſich
zu Caſſel, und melden ſich beym Platz-Comman-
danten, der ihnen ihre neue Beſtimmung anweiſen
wird.
2. Die Jaͤger von der Garde und die Soldaten
der verſchiedenen leichten Jnfanterie-Bataillons
verfuͤgen ſich nach Marburg.
3. Die Leute von den 1ſten, 2ten und 3ten Li-
nien-Jnfanterie-Regimentern werden 1 Bataillon
de bataillon auxiliaire No. 1, et seront réunis
à Ziegenhayn.
4. Ceux des régimens numéros 4, 5 et 7,
se rassembleront à Melsungen, et y formeront
le bataillon auxiliaire No. 2.
5. Ceux des régimens numéros 8 et 9 se
rendront à Münden pour y former le batail-
lon auxiliaire No. 3.
6. Les hommes de la cavalerie légère iront
à Geissmar et à Grebenstein.
7. Les cuirassiers devront se rendre à Zie-
genhayn etc.
Paris, le 5 Octobre.
Pièces officielles.
(Suite. Voir le dernier Nro.)
No. 8.
E x trait d’une dépêche de M. le comte Otto,
au même.
Vienne le 15 Février 1813.
Monseigneur,
Le grand gala du 1er janvier ayant été re-
mis au jour de naissance de l’Empereur, il y
eut hier une réunion très-brillante à la cour
et un banquet public.
Après l’audience, M. le comte de Metter-
nich m’a parlé avec effusion de coeur du bon
effet produit par les derniers rapports du
comte de Bubna. Il m’a dit entr’autres: “Vo-
tre alliance avec la Russie était monstreuse;
elle n’avait qu’un seul point d’appui très-
precaire, celui de l’exclusion du commerce
anglais. C’était une alliance de guerre com-
mandée par le vainqueur, elle devait se dis-
soudre. La nôtre, au contraire, se fonde sur
les rapports et les intérêts les plus naturels,
les plus permanens, les plus essentiellement
salutaires; elle doit être éternelle comme les
besoins qui l’ont fait naître. C’est nous qui
l’avons recherchée, et nous avons bien ré-
fléchi avant de la conclure. Si nous avions
à la refaire, nous ne voudrions pas la minu-
ter autrement qu’elle n’est, nous la voulons
toute entiere; elle nous menera à la paix, et
elle servira dans la suite a la consolider.”
Le prince de Schwarzenberg est arrivé hier,
l’intention est de le faire repartir de suite
pour Baris, dans le double objet de faire
connaître: “à S. M. la position actuelle des
choses, et de donner à l’Europe une preuve
éclatante des dispositions de l’Autriche, en
faisant paraître à la cour de France, le com-
mandant du corps auxiliaire, se rendant près
de son chef pour prendre ses ordres.” Ce
sont les propres paroles du ministre. Il met
le plus grand prix à saisir toutes les nuances
propres â convaincre les cours de Londres et
de Petersbourg, de l’accord intime qui sub-
siste entre la France et l’Autriche.
Signé: Otto.
No. 9.
Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto,
au même.
Vienne, le 17 Fevrier 1813.
Monseigneur,
M. de Metternich m’a remis hier l’écrit dont
formiren, unter dem Namen Huͤlfs-Bataillon No. 1,
das ſich in Ziegenhayn vereinigt.
4. Diejenigen von den 4ten, 5ten und 7ten Li-
nien-Jnfanterie-Regimentern verſammeln ſich zu
Melſungen, und bilden daſelbſt das Huͤlfs-Ba-
taillon No. 2.
5. Diejenigen von den Regimentern No. 8 und
9 verfuͤgen ſich nach Muͤnden, um daſelbſt das
Huͤlfs-Bataillon No. 3 zu bilden.
6. Die Leute von der leichten Cavallerie bege-
ben ſich nach Geismar und Grebenſtein
7. Die Cuͤraßiers muͤſſen ſich in Ziegenhayn
ſtellen ꝛc.
Paris, den 5 October.
Officielle Actenſtuͤcke.
(Fortſetzung. M. ſ. die letzte Zeit.)
No. 8.
Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an denſelben.
Wien, den 15 Februar 1813.
Monſeignenr!
Da das große Galla vom 1ſten Januar auf den
Geburtstag des Kayſers verſchoben worden, ſo war
geſtern eine ſehr glaͤnzende Verſammlung bey Hofe
und eine oͤffentliche Tafel.
Nach der Audienz ſprach der Graf von Metter-
nich mit allen Herzens-Ergießungen uͤber die gu-
ten Wirkungen, die die letzten Berichte des Gra-
fen von Bubna gehabt. Er ſagte mir unter an-
dern: “Jhre Allianz mit Rußland war unnatuͤr-
lich; ſie hatte nur einen ſehr unſichern Stuͤtzpunct,
die Ausſchließung des Engliſchen Handels. Es
war eine Allianz des Krieges, die der Steger ge-
boten hatte; ſie mußte ſich wieder aufloͤſen. Die
unſere gruͤndet ſich dagegen anf die natuͤrlichſten,
danerndſten, weſentlich heilſamſten Beziehungen
und Jntereſſen; ſie muß ewig ſeyn, wie das Be-
duͤrfniß, welches ihr ihr Daſeyn gegeben hat. Sie
iſt von uns geſucht worden, und wir haben wohl
uͤberlegt, was wir thaten, ehe wir handelten. Waͤre
ſie jetzt noch zu machen, ſo wuͤrden wir keinen
Punct in derſelben anders ſtellen, als er jetzt iſt
wir wollen ſie ſo ganz, wie ſie da iſt. Sie wird
uns zum Frieden fuͤhren, und in der Folge dazu
dienen, ihn zu befeſtigen.”
Der Fuͤrſt von Schwarzenberg iſt geſtern einge-
troffen, es iſt die Abſicht, ihn ſogleich nach Paris
reiſen zu laſſen, zu dem doppelten Zwecke: “Sr.
Majeſtaͤt die gegenwaͤrtige Lage der Sachen be-
kannt zu machen und Europa einen auffallenden
Beweis von der Stimmung Oeſterreichs zu geben,
da es am Hofe Frankreichs den Commandanten
des Huͤlfs-Corps erſcheinen laͤßt, um von ſeinem
Chef Ordres zu empfangen.” Dieſe ſind des Mi-
niſters eigentliche Worte. Es iſt ihm hoͤchſt wich-
tig, jede Gelegenheit zu ergreifen, um die Hoͤfe
von London und Petersburg von dem innigen Ver-
ein zu uͤberzeugen, der zwiſchen Frankreich und
Oeſterreich herrſcht.
Otto.
No. 9.
Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an denſelben.
Wien, den 17 Februar 1813.
Monſeigneur!
Der Herr von Metternich hat mir geſtern die
j’ai eu l’honneur de vous parler dans mon
No. 443. Cette piéce, rédigée avec beaucoup
de soin par le ministre lui-même, sert d’in-
troduction aux ordres du cabinet, qui vont
paraître relativement au recrutement de l’ar-
mée. J’ai l’honneur d’en joindre ici la tra-
duction.
“Cette espèce de déclaration, m’a dit le
ministre, n’est pas un manifeste politique;
c’est une pièce purement administrative, mais
elle peut produire un très-bon effet en Russie
et en Angleterre. En demandant à la nation
de nouveaux sacrifices, il importait de la ras-
surer sur deux points essentiels, l’un que
notre systême d’alliance est inébranlable,
l’autre, que nous n’armons que pour arriver
à une pacification générale. J’aurois différé la
publication de cette pièce, si je n’avais lieu
de s’upposer que l’Empereur votre maître aura
parlé dans le même sens, dans son discours
d’ouverture du Corps-Legislatif. Dans ce cas,
notre démarche aurait eu l’air d’être dictée
par vous, tandis que pour être efficace chez
nous, elle devait avoir tous les caracteres de
la spontanéité. Ces mots: “Après avoir fixé
définitivement ses relations politiques,” disent
tout sans affaiblir les moyens d’intervention
que S. M. se propose d’employer. Vous savez
que ce n’est qu’en Russie que nous avons fait
des efforts pour empêcher la guerre; nous n’en
avions nul besoin chez vous. La Russie nous
comprendra, mais elle ne trouvera rien d’of-
fensant dans cette expression. Elle comprendra
également ce que signifie la phrase qui ter-
mine cette piece l’orsqu’on montre le desir de
transporter le théâtre de la guerre loin de nos
frontières.”
(La Suite incessamment.)
Variétés.
On lit dans un Journal allemand les dé-
tails suivans sur le sejour du dernier ambas-
sadeur anglais sir Harfort Jones à la cour de
Perse, d’après la relation qu’a publiée l’an-
née dernière son sécretaire d’ambassade Ja-
cob Morier:
“Il avait été décidé à notre arrivée que
le grand-trésorier, chez qui nous demeurions,
devait nous faire la première visite. Cepen-
dant, le lendemain, il parut faire quelques
difficultés à cet égard, et prétendit que l’am-
bassadeur devait le prévenir; mais sir Harfort
lui persuada le contraire, en lui faisant ob-
server que, même chez les peuples les plus
civilisés, le maître de la maison fit les avan-
ces de la politesse à son hôte. Le grand-tré-
sorier vint donc, accompagné du premier
poëte du roi et de quelques autres personnes
de distinction. On fit les complimens et les
présentations d’usage. Lorsque le poëte fut
présenté à l’ambassadeur, la conversation
roula sur des objets qui avaient rapport à
son talent; ses compatriotes l’élevèrent jus-
q’aux nues, soutinrent qu’il n’avait pas son
pareil, et quelques uns le mirent au-dessus
de Ferdusi et des autres poëtes orientaux les
Schrift mitgetheilt, von der ich in meiner No. 443
zu Jhnen zu reden die Ehre hatte. Dieſes von
dem Miniſter ſelbſt mit der groͤßten Sorgfalt auf-
geſetzte Actenſtuͤck dient als Einleitung zu den Be-
fehlen des Cabinets, die in Ruͤckſicht der Rekruti-
rung der Armee erſcheinen werden. Jch habe die
Ehre, hier die Ueberſetzung beyzufuͤgen.
“Dieſe Art von Erklaͤrung, ſagte mir der Mi-
niſter, iſt nicht bloß ein Regierungs-Actenſtuͤck, es
kann auch in England und Rußland von großer
Wirkung ſeyn. Da man neue Opfer von der Na-
tion fordert, ſo war es wichtig, ſie uͤber zwey
Puncte zu beruhigen: erſtens, daß unſer Allianz-
Syſtem unerſchuͤtterlich iſt; zweytens, daß wir uns
nur bewaffnen, um zu einem allgemeinen Frieden
zu gelangen. Jch haͤtte die Bekanntmachung die-
ſes Stuͤckes noch verſchoben, wenn ich nicht Ur-
ſache haͤtte, zu vermuthen, daß der Kayſer, Jhr
Herr, in demſelben Sinne geredet haben wird, als
er das geſetzgebende Corps eroͤffnet. Jn dieſem
Falle koͤnnte es ſcheinen, als ſey uns dieſer Schritt
von Jhnen vorgeſchrieben, da er doch, um bey uns
Eingang zu finden, den Character des freyen Wil-
lens an ſich haben muß. Dieſe Worte: — “Nach-
dem unſere politiſchen Verhaͤltniſſe definitiv be-
ſtimmt worden” — ſagen alles, ohne darum die
Mittel zur Vermittelung zu ſchwaͤchen, die Se.
Majeſtaͤt die Abſicht hat. Sie wiſſen, daß wir
uns nur in Rußland bemuͤhet haben, den Krieg
zu verhindern; bey Jhnen war das ja gar nicht
noͤthig. Rußland wird uns auch verſtehen, aber
es wird in dem Ausdrucke nichts Beleidigendes
finden. Auch wird es die Bedeutung der Phraſe
verſtehen, wenn wir einen Wunſch aͤußern, den
Schauplatz des Krieges weit von unſern Graͤn-
zen zu entfernen.
(Die Fortſetzung naͤchſtens.)
Vermiſchte Nachrichten.
Man lieſet in einem Deutſchen Journal folgende
Details uͤber den Aufenthalt des letzten Engl. Am-
baſſadeurs, Sir Hartfort Jones, an dem Hofe von
Perſien, nach der Beſchreibung, welche deſſen Am-
baſſade-Secretair Jacob Morier im vergangenen
Jahre daruͤber herausgegeben hat:
“Es war bey unſrer Ankunft beſtimmt worden,
daß der Großſchatzmeiſter, bey welchem wir wohn-
ten, uns den erſten Beſuch machen ſollte. Jndeß
ſchien er am folgenden Tage anzuſtehen, dies zu
thun, und behauptete, daß der Geſandte ihm zu-
vorkommen muͤßte. Allein Sir Hartfort Jones
uͤberzeugte ihn vom Gegentheil durch die Bemer-
kung, daß auch bey den rohſten Voͤlkern der Wirth
ſeinem Gaſt dieſe Hoͤflichkeit zuerſt erzeigt. Der
Großſchatzmeiſter kam alſo in Begleitung vom er-
ſten Dichter des Koͤnigs und einiger anderer Per-
ſonen vom hohen Range. Die gebraͤuchlichen Com-
plimente und Praͤſentationen giengen voruͤber. Als
der Dichter dem Geſandten vorgeſtellt wurde, wandte
ſich die Unterhaltung auf Gegenſtaͤnde, die ſich auf
ſein Talent bezogen. Seine Landsleute erhoben
ihn in den Himmel, behaupteten, daß ſeines Glei-
chen gar kein Dichter lebe, und mehrere ſtellten
ihn ſogar uͤber Ferduſi und die hoͤchſten und ver-
plus célèbres. Le poëte écouta ces éloges
avec beaucoup de complaisance; mais nous
apprimes que ce n’était pas la seule récom-
pense; il était en grande faveur auprès du
roi, et on nous assure qu’il en recevat pour
chaque strophe qu’il composait, un gold-to-
man (environ un louis).
“Le roi a quarante ans; sa figure et ses
manières sont agréables; il a le nez aquilin,
de grands yeux, des sourcils épais et très-
arqués; tout son visage est presque perdu
dâans sa barbe, et l’on ne découvre sa bouche
que lorsqu’il parle ou qu’il rit. Son organe
est doux, mais faible, et annonce une vie
dissolue et une vieillesse précoce. Il parut
très-satisfait de ce que l’ambassadeur, après
lui avoir adressé en anglais sa harangue de
cérémonie, lui parla en persan, et lui dit
quelque chose d’obligeant à ce sujet.
“Lorsqu’il eut appris que sir Harfort s’oc-
cupait beaucoup des sciences, il lui fit diffé-
rentes questions sur des objets de littérature,
car il veut passer pour protecteur des scien-
ces et des savans. Il était assis sur une es-
pèce de tribune, que l’on appelle, dans la
langue du pays; lahkt-é-taus; c’est à dire
trône des paons. Ce trône était élevé de
trois pieds au-dessus du plancher, et parais-
sait former un parallélogramme rectangle de
douze pieds de long sur huit de large. Nous
ne pouvions voir que la partie supérieure
du corps du roi, le reste étant caché par un
grillage aux angles duquel il y avait différens
ornemens. Le trône était fort élevé par der-
rière, et des deux côtés s’élevaient deux co-
lonnes, surmontées de figures d’oiseaux, qui
devaient représenter des paons; ils étaient
tout couverts de pierreries de toute espèce,
et chacun avait un rubis au bec. La partie
supérieure du trône était de forme ovale,
garnie d’un metal brillant, et il en sortait
dans toutes les directions des rayons couverts
de diamans. Malheureusement nous étions à
une trop grande distance, et il faisait trop
sombre pour que nous puissions distinguer
exactement toutes les parties de ce précieux
trône. On nous assura qu’il était couvert en
entier de plaques d’or et garni d’ornemens
en émail de la plus grande beauté, tel qu’on
en trouve si généralement en Perse. Il a,
dit-on, coùté 100000 tamans (louis).
ehrteſten Namen in der Orientaliſchen Poeſie. Der
Dichter hoͤrte dieſe Lobeserhebungen mit Behag-
lichkeit an; wir erfuhren aber, daß ſie nicht ſein
einziger Lohn waren. Er ſtand in hoher Gnade
bey dem Koͤnig, wie man uns verſicherte, und er-
hielt fuͤr jede Strophe, die er machte, einen Gold-
Toman (ungefaͤhr einen Louisd’or) von demſelben.
Der Koͤnig hat ungefaͤhr fuͤnf und vierzig Jahre.
Sein Geſicht und ſein ganzes Benehmen iſt ſehr
angenehm. Er hat eine Adlersnaſe, große Augen,
und Augbraunen, die ſtarke Bogen bilden. Sein
ganzes Geſicht iſt beynahe von dem gewaltigen
Bart um den Mund und das Kinn verſteckt, und
nur, wenn er ſpricht oder lacht, bemerkt man ſei-
nen Mund. Seine Stimme klingt ſanft, aber
hohl, und verraͤth ein fruͤhes Alter und ein aus-
ſchweifendes Leben. Er ſchien vergnuͤgt daruͤber,
daß der Geſandte, nachdem er ſeine Ceremonien-
Anrede Engliſch vorgetragen hatte, Perſiſch mit
ihm ſprach, und ſagte ihm auch etwas Verbindli-
ches daruͤber. Als er hoͤrte, daß ſich Sir Hartfort
Jones viel mit Wiſſenſchaften beſchaͤftigte, that
er verſchiedene Fragen uͤber Gegenſtaͤnde der Lite-
ratur an ihn; denn er will fuͤr einen Beſchuͤtzer
der Wiſſenſchaften und der Gelehrten gelten. Er
ſaß auf einer Art von Tribune, welche Tahkt-é-
taus, der Pfauenthron, heißt. Dieſer Thron war
etwa drey Fuß uͤber dem Boden erhaben, und ſchien
ein regelmaͤßiges Viereck von zwoͤlf Fuß Laͤnge und
acht Fuß Breite zu ſeyn. Wir konnten nur den
obern Theil von des Koͤnigs Koͤrper ſehen, in-
dem das uͤbrige durch ein Gitter verborgen war,
an deſſen Ecken ſich verſchiedene Verzierungen be-
fanden. Von hinten war der Thron ſehr hoch,
und auf jeder Seite erhoben ſich zwey Saͤulen, auf
welchen Figuren von Voͤgeln ſaßen, die wahrſchein-
lich Pfauen vorſtellen ſollten, mit Edelgeſteinen
aller Art bedeckt waren und von denen jeder einen
Rubin im Mund hatte. Der hoͤchſte Theil des
Thron war ein Oval von Metall-Arbeit, von wel-
chem Strahlen mit Diamanten beſetzt nach allen
Seiten ausliefen. Ungluͤcklicherweiſe ſtanden wir
zu entfernt, und es war zu dunkel, als daß wir
alle einzelnen Theile dieſes koſtbaren Throns ge-
nau unterſcheiden konnten. Man verſicherte uns,
er ſey ganz mit Goldplatten bedeckt und voll von
Verzierungen des ſchoͤnen Emails, das man in
Perſien ſo haͤufig findet; auch ſoll er 100000 To-
mans gekoſtet haben.”
Réglement
pour le chauffage et l’éclairage des Officiers
supérieurs dans la ville de Hambourg.
Le Général de Division aura droit au chauf-
fage de 3 pièces pour lui, plus à celui de la
cuisine dont le chauffage équivaudra à celui
de 2 pièces, 4 bougies et 2 chandelles par jour.
Le Général de Brigade aura droit au chauf-
fage de 2 pièces pour lui, et celui de la cui-
sine, dont le chauffage équivaudra aussi à
Reglement
wegen Feuerung und Beleuchtung fuͤr die
Ober-Officiere in Hamburg.
Der Diviſions-General hat das Recht, ſich fuͤr
ſeine Perſon, taͤglich 3 Zimmer einheizen zu laſſen,
ferner ſoll ihm fuͤr die Kuͤche ſo viel Feuerung ge-
liefert werden, als zur Heizung von 2 Zimmern
erfordert wird; auch kann er auf 4 Wachs- und
2 Talglichte Anſpruch machen.
Der Brigade-General hat das Recht, ſich fuͤr
ſeine Perſon taͤglich 2 Zimmer heizen zu laſſen,
und ſoll ihm fuͤr die Kuͤche ſoviel Feuerung gelie-
celui de 2 pièces, 4 bougies et 2 chandelles
par jour.
Le Colonel aura droit au chauffage de 2 piè-
ces pour lui, et à celui de la cuisine, qui
équivaudra au chauffage de 2 pièces, 2 bou-
gies et 2 chandelles.
Le Major, Chef de Corps, sera traité comme
le Colonel.
Le Major aura droit au chauffage de 2 piè-
ces pour lui, une bougie et 2 chandelle.
Le Chef de Bataillon aura droit au chauf-
fage d’une pièce et à 2 chandelles.
Les Habitans seront tenus de chauffer con-
formément à ce réglement et de fournir l’é-
clairage ci-dessus présent.
Mais si le Propriétaire n’habite pas la mai-
son, ou si la Municipalité déclare, que le Pro-
priétaire qui habite la maison n’a pas les
moyens de faire ces fournitures, elle fournira
au Payeur de la 32e Division un supplément
mensuel au traitement de table, payé de la
même manière, d’après le Tarif ci-dessous,
qui ne comprend que le chauffage. Savoir:
Général de Div.. 75 marcs par mois.
Général de Brig.. 60 ‒ ‒ ‒
Colonel .... 45 ‒ ‒ ‒
Major ..... 30 ‒ ‒ ‒
Chef de Bat... 22 ‒ ‒ ‒
La fourniture des bougies et chandelles aura
lieu en nature par les soins de la Municipa-
lité, dans les proportions accordées aux gra-
des suivánt le premier Tarif.
Les Capitaines, Lieutenants, Sous-Lieute-
nants et Employés militaires assimilés à ces
grades, les Sous-officiers, Soldats, et tout in-
dividu logé chez le bourgeois par billet de
logement, seront chauffés et éclairés par leurs
Hotes.
Fait au Quartier-Général à Ratzebourg, le
17 Octobre 1813.
Le Maréchal, Duc d’Auerstadet,
Signé: Prince d’Eckmuhl.
Pour ampliation:
L’Adjudant-Commandant, Chef de
l’Etat-Major du Gouvernement
de Hambourg,
de Fernig.
fert werden, als zur Heizung von 2 Zimmern er-
fordert wird. Auch kann er auf 4 Wachs- und 2
Talglichte Anſpruch machen.
Der Colonel hat ebenfals das Recht fuͤr ſich 2
Zimmer heizen zu laſſen, und ſoll ihm fuͤr die
Kuͤche ſo viel Feuerung geliefert werden, als zur
Heizung von 2 Zimmern erfordert wird; ferner
2 Wachs- und 2 Talglichte.
Dem Major, welcher ein Regiment kommandirt,
ſoll eben ſo wie dem Colonel geheizt und erleuch-
tet werden.
Der Major kann auf 2 geheizte Zimmer, ein
Wachs- und ein Talglicht Anſpruch machen.
Der Bataillons-Chef hat das Recht zu einem
geheizten Zimmer und 2 Talglichtern.
Die Einwohner follen gehalten ſeyn, die Heizung
und Beleuchtung dieſem Reglement zufolge zu
liefern.
Wenn aber der Eigenthuͤmer das Haus nicht
bewohnt, oder wenn die Munizipalitaͤt erklaͤrt, daß
der Eigenthuͤmer, welcher ſein Haus bewohnt, nicht
vermoͤgend iſt, dieſe Lieferungen zu leiſten, ſo ſoll
dieſe dem Zahlmeiſter der 32. Diviſion einen mo-
natlichen Zuſchuß, zu den auf dieſelbe Weiſe be-
zahlten Tafelgeldern, nach dem hier untenſtehenden
Tarif, welcher ſich nur auf die Feuerung bezieht,
geben, nemlich:
Fuͤr den Diviſions-General monatlich 75 Mk.
Fuͤr den Brigade-General monatlich 60 Mk.
Fuͤr den Colonel monatlich 45 Mk.
Fuͤr den Major monatlich 30 Mk.
Fuͤr den Bataillons-Chef monatlich 22 Mk.
Die Lieferung der Wachs- und Talglichte ſoll
alsdann in natura durch die Municipalitaͤt nach
dem Verhaͤltniße, wie es den Graden nach in dem
erſten Tarif beſtimmt iſt, beſorgt werden.
Die Capitains, Lieutenants, Unterlieutenants,
und andere Employés, die einem aͤhnlichen mili-
tairiſchen Grade gleichgeſtellt ſind, die Unter-Offi-
ciers, Soldaten und alle Jndividuen, welche mit-
telſt Quartier-Billet beym Buͤrger logiren, ſollen
Feuerung und Licht von ihren Wirthen erhalten.
Gegeben im Hauptquartier zu Ratzeburg, den
17ten October 1813.
Der Marſchall, Herzog von Auerſtaͤdt,
Unterz. Prinz von Eckmuͤhl.
Zur weitern Vollſtreckung:
Der Adjudant-Commandant, Chef des
Generalſtaabs des Gouvernements
von Hamburg,
de Fernig.