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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 175, Hamburg, 2. November 1813.

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et il vous propose d'y concourir. Nous avons
deja soude, a cet egard, les dispositions de
la France, et nous les avons trouvees favo-
rables a nos vues. Nous ne nous plaignons
pas de nos pertes, et nous ne pensons pas
qu'un cabinet etranger soit en droit de les res-
sentir plus que nous-memes. Je vous ai de-
mande cette entrevue pour connaeitre les in-
tentions de votre cour a l'egard de la paix,
qui est l'unique but de nos efforts." M. de
Stakelberg, revenant un peu de son exalta-
tion vraie ou feinte, annonca que sa cour
etait disposee a entamer des negociations de
paix, qu'elle regardait la question russe comme
finie, et qu'il s'agissait de regler les affaires
generales de l'Europe. Il fut interrompu par
M. de Metternich, qui lui dit que son projet
n'etait aucunement de discuter les conditions
de la paix, mais de savoir seulement si la
Russie consentait a negocier. Le plenipoten-
tiaire affirma de nouveau que telle etait son
intention, et qu'il etait meme charge de dire
que son souverain recevrait avec plaisir une
personne de confiance que cette cour vou-
drait lui envoyer; qu'il devait ajouter cepen-
dant que la Russie ne ferait rien sans l'as-
sentiment de son allie le roi de la Grande
Bretagne.

Dans une seconde entrevue, ce plenipo-
tentiaire a ete beaucoup plus calme. Peut-
etre avait-il une double instruction, l'une de
pousser a la guerre, l'autre d'insinuer le de-
sir de negocier.

M. de Metternich fera partir demain. M.
de Lebzeltern pour Wilna. Il ne lui donne
d'autre instruction que de parler de paix et
d'ecouter; il ne lui dit pas un mot des con-
ditions proposees par la France; il veut lais-
ser venir les Russes. M. de Lebzeltern se
bornera a faire sentir que, dans le cas d'une
nouvelle campagne, les Russes pourraient
perdre leurs avantages actuels et obtenir une
paix moins honorable. Si on lui parle des
engagemens pris avec l'Angleterre, il dira que
l'Autriche a prevu cet embarras, et qu'elle a
deja envoye un agent a Londres. Lorsqu'il
s'agira de discuter les bases, un personnage
plus marquant sera accredite a Wilna, et, sui-
vant les circonstances', ce meme negociateur
pourra etre envoye jusqu'en Angleterre.

"C'est un grand pas, m'a dit le ministre, que
cette premiere demarche de la Russie. Comptez
sur nous; nous ne lacherons rien, absolument
rien; car nous y sommes pour le moins aussi
interesses que vous. Tout depend de notre
attitude. L'Empereur a ordonne de mobiliser
100000 hommes, y compris le corps auxilaire.
En ajoutant 30000 hommes a ce corps, nous
irions au-dela des obligations de notre traite
et nous autoriserions la Russie a refuser notre
intervention. Jusqu'ici la guerre n'est pas
autrichienne. Si elle le devient dans la suite,
ce n'est pas avec 30000 hommes, mais avec
toutes les forces de la monarchie que nous at-


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daß ein fremdes Cabinet mehr berechtigt sey, sie
zu empfinden, als wir selbst. Jch habe Sie zu die-
ser Zusammenkunft eingeladen, um die Absichten
Jhres Hofes in Hinsicht des Friedens zu verneh-
men, der das einzige Ziel unserer Bemühungen
ist." Herr von Stakelberg erholte sich darauf ein
wenig von wahrer oder verstellten Exaltation, und
äußerte, wie sein Hof nicht abgeneigt zu Unter-
handlungen sey; daß er die Rußische Sache für
beendigt halte, und daß es jetzt der Zeitpunct sey,
die allgemeinen Angelegenheiten Europas zu ord-
nen. Herr von Metternich unterbrach ihn mit der
Aeußerung, es sey durchaus nicht seine Absicht,
mit ihm die Friedens-Bedingungen zu discu-
tiren, sondern nur zu erfahren, ob Rußland
seine Einwilligung gebe, daß Unterhandlungen an-
geknüpft werden? Der Bevollmächtigte versicherte
aufs neue, daß dieses seine Absicht sey, und daß
er selbst den Auftrag habe, zu erklären, daß sein
Souverain mit Vergnügen eine vertraute Person
von diesem Hofe annehmen werde; doch müsse er
hinzu setzen, daß sein Hof nichts ohne Zustimmung
seines Alliirten, des Königs von Großbritanien,
thun werde.

Jn einer zweyten Zusammenkunft war dieser
Bevollmächtigte schon viel ruhiger. Vielleicht hatte
er eine doppelte Jnstruction, eine für die Betrei-
bung des Krieges, eine andere für die Einleitung
von Unterhandlungen.

Herr von Metternich wird morgen den Herrn
von Lebzeltern nach Willna reisen lassen. Er giebt
ihm keine andere Jnstruction, als vom Frieden zu
sprechen und zu hören; er sagt ihm kein Wort
von den von Frankreich angebotenen Friedensbedin-
gungen; er will, daß die Russen ihm kommen sol-
len. Herr von Lebzeltern soll sich darauf beschrän-
ken, merken zu lassen, daß im Fall eines neuen
Feldzuges die Russen leicht ihre gegenwärtigen
Vortheile verliehren und einen weniger ehrenvol-
len Frieden erhalten könnten. Sollte man ihm
von seinen Verbindungen mit England sprechen,
so soll er sagen, Oesterreich habe diesen Umstand
berücksichtiget und bereits einen Agenten nach Lon-
don geschickt. Sobald von den Grundlagen des
Friedens die Rede seyn wird, dann soll eine Per-
son von Auszeichnung zu Willna accreditirt wer-
den, und der nämliche Unterhändler kann, nach
Erfordern der Umstände, bis nach England reisen.

"Dieser erste Schritt der Russen, sagte mir der
Minister, ist uns von großem Werthe. Rechnen
Sie auf uns; wir lassen nichts nach, durchaus
nichts! denn wir sind dabey wenigstens eben so
sehr intereßirt wie Sie. Der Kayser hat befohlen,
100000 Mann mobil zu machen, mit Einschluß des
Hülfs-Corps. Wenn wir diesem Corps noch 30000
Mann beyfügten, so würden wir schon viel weiter
gehen, als die Verbindlichkeiten des Tractats for-
dern, und wir würden den Russen das Recht geben,
unsere Vermittelung zu verwerfen. Bisher ist der
Krieg nicht Oesterreichisch. Wenn er es in der
Folge werden sollte, dann werden wir die Russen
nicht mit 30000 Mann, sondern mit der ganzen


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et il vous propose d’y concourir. Nous avons
déjà soudé, à cet égard, les dispositions de
la France, et nous les avons trouvées favo-
rables à nos vues. Nous ne nous plaignons
pas de nos pertes, et nous ne pensons pas
qu’un cabinet étranger soit en droit de les res-
sentir plus que nous-mêmes. Je vous ai de-
mandé cette entrevue pour connaître les in-
tentions de votre cour à l’égard de la paix,
qui est l’unique but de nos efforts.” M. de
Stakelberg, revenant un peu de son exalta-
tion vraie ou feinte, annonça que sa cour
était disposée à entamer des négociations de
paix, qu’elle regardait la question russe comme
finie, et qu’il s’agissait de régler les affaires
générales de l’Europe. Il fut interrompu par
M. de Metternich, qui lui dit que son projet
n’était aucunement de discuter les conditions
de la paix, mais de savoir seulement si la
Russie consentait â négocier. Le plénipoten-
tiaire affirma de nouveau que telle était son
intention, et qu’il était même chargé de dire
que son souverain recevrait avec plaisir une
personne de confiance que cette cour vou-
drait lui envoyer; qu’il devait ajouter cepen-
dant que la Russie ne ferait rien sans l’as-
sentiment de son allié le roi de la Grande
Bretagne.

Dans une seconde entrevue, ce plénipo-
tentiaire a été beaucoup plus calme. Peut-
être avait-il une double instruction, l’une de
pousser à la guerre, l’autre d’insinuer le dé-
sir de négocier.

M. de Metternich fera partir demain. M.
de Lebzeltern pour Wilna. Il ne lui donne
d’autre instruction que de parler de paix et
d’écouter; il ne lui dit pas un mot des con-
ditions proposées par la France; il veut lais-
ser venir les Russes. M. de Lebzeltern se
bornera à faire sentir que, dans le cas d’une
nouvelle campagne, les Russes pourraient
perdre leurs avantages actuels et obtenir une
paix moins honorable. Si on lui parle des
engagemens pris avec l’Angleterre, il dira que
l’Autriche a prévu cet embarras, et qu’elle a
déjà envoyé un agent à Londres. Lorsqu’il
s’agira de discuter les bases, un personnage
plus marquant sera accréditè à Wilna, et, sui-
vant les circonstances’, ce même négociateur
pourra être envoyé jusqu’en Angleterre.

“C’est un grand pas, m’a dit le ministre, que
cette première démarche de la Russie. Comptez
sur nous; nous ne lâcherons rien, absolument
rien; car nous y sommes pour le moins aussi
intéressés que vous. Tout dépend de notre
attitude. L’Empereur a ordonné de mobiliser
100000 hommes, y compris le corps auxilaire.
En ajoutant 30000 hommes à ce corps, nous
irions au-delà des obligations de notre traité
et nous autoriserions la Russie a refuser notre
intervention. Jusqu’ici la guerre n’est pas
autrichienne. Si elle le devient dans la suite,
ce n’est pas avec 30000 hommes, mais avec
toutes les forces de la monarchie que nous at-


[Spaltenumbruch]

daß ein fremdes Cabinet mehr berechtigt ſey, ſie
zu empfinden, als wir ſelbſt. Jch habe Sie zu die-
ſer Zuſammenkunft eingeladen, um die Abſichten
Jhres Hofes in Hinſicht des Friedens zu verneh-
men, der das einzige Ziel unſerer Bemuͤhungen
iſt.” Herr von Stakelberg erholte ſich darauf ein
wenig von wahrer oder verſtellten Exaltation, und
aͤußerte, wie ſein Hof nicht abgeneigt zu Unter-
handlungen ſey; daß er die Rußiſche Sache fuͤr
beendigt halte, und daß es jetzt der Zeitpunct ſey,
die allgemeinen Angelegenheiten Europas zu ord-
nen. Herr von Metternich unterbrach ihn mit der
Aeußerung, es ſey durchaus nicht ſeine Abſicht,
mit ihm die Friedens-Bedingungen zu discu-
tiren, ſondern nur zu erfahren, ob Rußland
ſeine Einwilligung gebe, daß Unterhandlungen an-
geknuͤpft werden? Der Bevollmaͤchtigte verſicherte
aufs neue, daß dieſes ſeine Abſicht ſey, und daß
er ſelbſt den Auftrag habe, zu erklaͤren, daß ſein
Souverain mit Vergnuͤgen eine vertraute Perſon
von dieſem Hofe annehmen werde; doch muͤſſe er
hinzu ſetzen, daß ſein Hof nichts ohne Zuſtimmung
ſeines Alliirten, des Koͤnigs von Großbritanien,
thun werde.

Jn einer zweyten Zuſammenkunft war dieſer
Bevollmaͤchtigte ſchon viel ruhiger. Vielleicht hatte
er eine doppelte Jnſtruction, eine fuͤr die Betrei-
bung des Krieges, eine andere fuͤr die Einleitung
von Unterhandlungen.

Herr von Metternich wird morgen den Herrn
von Lebzeltern nach Willna reiſen laſſen. Er giebt
ihm keine andere Jnſtruction, als vom Frieden zu
ſprechen und zu hoͤren; er ſagt ihm kein Wort
von den von Frankreich angebotenen Friedensbedin-
gungen; er will, daß die Ruſſen ihm kommen ſol-
len. Herr von Lebzeltern ſoll ſich darauf beſchraͤn-
ken, merken zu laſſen, daß im Fall eines neuen
Feldzuges die Ruſſen leicht ihre gegenwaͤrtigen
Vortheile verliehren und einen weniger ehrenvol-
len Frieden erhalten koͤnnten. Sollte man ihm
von ſeinen Verbindungen mit England ſprechen,
ſo ſoll er ſagen, Oeſterreich habe dieſen Umſtand
beruͤckſichtiget und bereits einen Agenten nach Lon-
don geſchickt. Sobald von den Grundlagen des
Friedens die Rede ſeyn wird, dann ſoll eine Per-
ſon von Auszeichnung zu Willna accreditirt wer-
den, und der naͤmliche Unterhaͤndler kann, nach
Erfordern der Umſtaͤnde, bis nach England reiſen.

“Dieſer erſte Schritt der Ruſſen, ſagte mir der
Miniſter, iſt uns von großem Werthe. Rechnen
Sie auf uns; wir laſſen nichts nach, durchaus
nichts! denn wir ſind dabey wenigſtens eben ſo
ſehr intereßirt wie Sie. Der Kayſer hat befohlen,
100000 Mann mobil zu machen, mit Einſchluß des
Huͤlfs-Corps. Wenn wir dieſem Corps noch 30000
Mann beyfuͤgten, ſo wuͤrden wir ſchon viel weiter
gehen, als die Verbindlichkeiten des Tractats for-
dern, und wir wuͤrden den Ruſſen das Recht geben,
unſere Vermittelung zu verwerfen. Bisher iſt der
Krieg nicht Oeſterreichiſch. Wenn er es in der
Folge werden ſollte, dann werden wir die Ruſſen
nicht mit 30000 Mann, ſondern mit der ganzen


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[[6]/0006] et il vous propose d’y concourir. Nous avons déjà soudé, à cet égard, les dispositions de la France, et nous les avons trouvées favo- rables à nos vues. Nous ne nous plaignons pas de nos pertes, et nous ne pensons pas qu’un cabinet étranger soit en droit de les res- sentir plus que nous-mêmes. Je vous ai de- mandé cette entrevue pour connaître les in- tentions de votre cour à l’égard de la paix, qui est l’unique but de nos efforts.” M. de Stakelberg, revenant un peu de son exalta- tion vraie ou feinte, annonça que sa cour était disposée à entamer des négociations de paix, qu’elle regardait la question russe comme finie, et qu’il s’agissait de régler les affaires générales de l’Europe. Il fut interrompu par M. de Metternich, qui lui dit que son projet n’était aucunement de discuter les conditions de la paix, mais de savoir seulement si la Russie consentait â négocier. Le plénipoten- tiaire affirma de nouveau que telle était son intention, et qu’il était même chargé de dire que son souverain recevrait avec plaisir une personne de confiance que cette cour vou- drait lui envoyer; qu’il devait ajouter cepen- dant que la Russie ne ferait rien sans l’as- sentiment de son allié le roi de la Grande Bretagne. Dans une seconde entrevue, ce plénipo- tentiaire a été beaucoup plus calme. Peut- être avait-il une double instruction, l’une de pousser à la guerre, l’autre d’insinuer le dé- sir de négocier. M. de Metternich fera partir demain. M. de Lebzeltern pour Wilna. Il ne lui donne d’autre instruction que de parler de paix et d’écouter; il ne lui dit pas un mot des con- ditions proposées par la France; il veut lais- ser venir les Russes. M. de Lebzeltern se bornera à faire sentir que, dans le cas d’une nouvelle campagne, les Russes pourraient perdre leurs avantages actuels et obtenir une paix moins honorable. Si on lui parle des engagemens pris avec l’Angleterre, il dira que l’Autriche a prévu cet embarras, et qu’elle a déjà envoyé un agent à Londres. Lorsqu’il s’agira de discuter les bases, un personnage plus marquant sera accréditè à Wilna, et, sui- vant les circonstances’, ce même négociateur pourra être envoyé jusqu’en Angleterre. “C’est un grand pas, m’a dit le ministre, que cette première démarche de la Russie. Comptez sur nous; nous ne lâcherons rien, absolument rien; car nous y sommes pour le moins aussi intéressés que vous. Tout dépend de notre attitude. L’Empereur a ordonné de mobiliser 100000 hommes, y compris le corps auxilaire. En ajoutant 30000 hommes à ce corps, nous irions au-delà des obligations de notre traité et nous autoriserions la Russie a refuser notre intervention. Jusqu’ici la guerre n’est pas autrichienne. 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Der Bevollmaͤchtigte verſicherte aufs neue, daß dieſes ſeine Abſicht ſey, und daß er ſelbſt den Auftrag habe, zu erklaͤren, daß ſein Souverain mit Vergnuͤgen eine vertraute Perſon von dieſem Hofe annehmen werde; doch muͤſſe er hinzu ſetzen, daß ſein Hof nichts ohne Zuſtimmung ſeines Alliirten, des Koͤnigs von Großbritanien, thun werde. Jn einer zweyten Zuſammenkunft war dieſer Bevollmaͤchtigte ſchon viel ruhiger. Vielleicht hatte er eine doppelte Jnſtruction, eine fuͤr die Betrei- bung des Krieges, eine andere fuͤr die Einleitung von Unterhandlungen. Herr von Metternich wird morgen den Herrn von Lebzeltern nach Willna reiſen laſſen. Er giebt ihm keine andere Jnſtruction, als vom Frieden zu ſprechen und zu hoͤren; er ſagt ihm kein Wort von den von Frankreich angebotenen Friedensbedin- gungen; er will, daß die Ruſſen ihm kommen ſol- len. Herr von Lebzeltern ſoll ſich darauf beſchraͤn- ken, merken zu laſſen, daß im Fall eines neuen Feldzuges die Ruſſen leicht ihre gegenwaͤrtigen Vortheile verliehren und einen weniger ehrenvol- len Frieden erhalten koͤnnten. Sollte man ihm von ſeinen Verbindungen mit England ſprechen, ſo ſoll er ſagen, Oeſterreich habe dieſen Umſtand beruͤckſichtiget und bereits einen Agenten nach Lon- don geſchickt. Sobald von den Grundlagen des Friedens die Rede ſeyn wird, dann ſoll eine Per- ſon von Auszeichnung zu Willna accreditirt wer- den, und der naͤmliche Unterhaͤndler kann, nach Erfordern der Umſtaͤnde, bis nach England reiſen. “Dieſer erſte Schritt der Ruſſen, ſagte mir der Miniſter, iſt uns von großem Werthe. Rechnen Sie auf uns; wir laſſen nichts nach, durchaus nichts! denn wir ſind dabey wenigſtens eben ſo ſehr intereßirt wie Sie. Der Kayſer hat befohlen, 100000 Mann mobil zu machen, mit Einſchluß des Huͤlfs-Corps. Wenn wir dieſem Corps noch 30000 Mann beyfuͤgten, ſo wuͤrden wir ſchon viel weiter gehen, als die Verbindlichkeiten des Tractats for- dern, und wir wuͤrden den Ruſſen das Recht geben, unſere Vermittelung zu verwerfen. Bisher iſt der Krieg nicht Oeſterreichiſch. Wenn er es in der Folge werden ſollte, dann werden wir die Ruſſen nicht mit 30000 Mann, ſondern mit der ganzen

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 175, Hamburg, 2. November 1813, S. [6]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1750211_1813/6>, abgerufen am 24.11.2024.