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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 175, Hamburg, 2. November 1813.

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prix qu'a la tranquillite du Continent, et que
les affaires maritimes se determineraient sens
son intervention. si l'Angleterre neglige le
moment actuel. On demandera a M. de Wes-
semberg ce que l'Autriche entend par pacifi-
cation generale du Continent,
et il repondra
que ce n'est pas une paix ordinaire, mais une
convention unanime des puissances de l'Eu-
rope, de maintenir solidairement la paix, et
de ne se meler en aucune maniere dans les dis-
cussions qui pourront subsister entre la France
et l'Angleterre.
M. de Wessemberg se gar-
dera bien de menacer le ministere anglais.
Mais il laissera entrevoir, tres-vaguement,
que cette pacification generale pourra etre
suivie de l'exclusion totale du commerce
anglais.

Tout ce qu'on nous demande, c'est de faire
les plus grandes preparatifs pour une nou-
velle campagne.

L'Autriche applaudit aux bases proposees
par Sa Majeste pour la paix de la Russie et
pour celle de l'Angleterre; elle les trouve
tres-genereuses, mais elle nous prie tres-ins-
tamment de ne pas en pa ler et de la laisser
faire. Elle prend sur elle toute la responsa-
bilite et elle s'en tient aux termes de votre
avant derniere depeche que l'Empereur con-
sent a la negociation, mais que S. M. ne veut
y etre pour rien.
M. de Metternich pense
qu'il faut laisser venir les Anglais, engager,
s'il est posslble, la discussion, et compter un
peu sur les evenemens.

Le ministre est enchante d'avoir les mains
libres. Je ne l'ai jamais vu plus heureux
qu'aujourd'hui et je partage les esperances
qu'il nourrit dans ce moment.

Signe: Otto.

No. 7.
Extrait d'une depeche de M. le comte Otto
au meme.

Vienne, le 26 Janvier 1813.

M. de Stakelberg a eu une entrevue se-
crette avec M. le comte de Metternich. Le
plenipotentiaire russe a commence par une
longue enumeration des avantages remportes
par son gouvernement, qui, apres avoir re-
pousse les Francais, se proposait, disait-il,
de venir au secours des autres puissances et
principalement de l'Autriche et aider cette
derniere a reconquerir ses provinces perdues.
Apres l'avoir ecoute tres-tranquillement, M.
de Metternich lui dit: "Tenez, mon cher Sta-
kelberg, vous ressemblez a un homme qui
voit le jour pour la premiere fois, apres avoir
ete enferme pendant six mois dans une cham-
bre obscure. Ce grand jour vous eblouit.
Croyez que nous voyons plus clair et ne re-
venons pas a des projets qui ne peuvent etre
les notres. Le systeme de l'Empereur est in-
ebranlable, et loin de chercher des agrandis-
semens, qui, par une campagne, seraient trop
cherement achetes, il ne veut que la paix,


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werden, wenn England den gegenwärtigen Augen-
blick nicht ergreife. Man wird Hrn. v. Wessem-
berg fragen, was Oesterreich unter allgemeine
Befriedigung des Continents
verstehe? dann soll
er antworten, das sey kein gewöhnlicher Friede,
sondern eine einstimmige Convention der Euro-
päischen Mächte, den Frieden aufrichtig zu er-
halten und sich auf keine Weise in die Händel
Frankreichs und Englands zu mischen.
Hr. v.
Wessemberg soll sich wohl hüten, das Englische
Ministerium zu bedrohen; aber er soll doch neben-
bey merken lassen, daß die allgemeine Befriedigung
wol eine gänzliche Ausschließung des Englischen
Handels zur Folge haben könne.

Alles, was man von uns verlangt, sind die
äußersten Rüstungen zu einem neuen Feldzuge.

Oesterreich giebt den von Sr. Majestät vorge-
schlagenen Grundlagen zu einem Frieden mit Ruß-
land und England seinen ganzen Beyfall; es fin-
det sie sehr großmüthig, aber es bittet uns recht
sehr, nicht davon zu sprechen. Es übernimmt die
ganze Verantwortlichkeit und hält sich an die Aus-
drücke Jhrer vorletzten Depesche, daß der Kayser
zu der Unterhandlung einwilligt, aber in der-
selben nicht genannt seyn will.
Herr v. Metter-
nich glaubt, man müsse die Engländer kommen las-
sen, wenn es möglich, die Discußion einleiten und
ein wenig auf die Ereignisse rechnen.

Der Minister ist sehr froh, daß er freye Hand
hat. Nie habe ich ihn munterer gesehen als heute,
und ich theile die Hoffnungen, die er in diesem
Augenblicke nähret.

Otto.

No. 7.
Auszug einer Depesche des Herrn Grafen Otto
an denselben.

Wien, den 26 Januar 1813.

Herr von Stakelberg hat eine geheime Zusam-
menkunft mit dem Herrn Grafen von Metternich
gehabt. Der Rußische Bevollmächtigte hat mit
einer langen Aufzählung der von seiner Regierung
erkämpften Vortheile angefangen, welche nun, da
sie die Franzosen zurückgetrieben, den andern Mäch-
ten und vorzüglich Oesterreich zu Hülfe kommen
und letzteres beystehen wolle, seine verlohrnen Pro-
vinzen wieder zu erobern. Nachdem Herr von
Metternich ihn ruhig angehört hatte, sagte er zu
ihm: "Lieber Stakelberg, Sie kommen mir vor
wie ein Mensch, der zum erstenmale wieder das
Tageslicht sieht, nachdem er 6 Monate in einem
dunkeln Zimmer eingesperrt gewesen. Das helle
Licht blendet Sie. Glauben Sie mir, wir sehen
etwas deutlicher, und werden uns nicht wieder auf
Plane einlassen, die uns zu nichts frommen kön-
nen. Das System des Kaysers ist unerschütter-
lich; er ist weit entfernt, Vergrößerungen zu
suchen, die ihm durch einen einzigen Feldzug zu
theuer erkauft seyn würden; er wünscht nur den
Frieden, und er schlägt Jhnen vor, dazu beytragen
zu wollen. Wir haben zu diesem Ende schon die
Stimmung Frankreichs erkundet, und haben sie
unsern Absichten günstig gefunden. Wir beklagen
uns nicht über unsere Verluste, und glauben nicht,


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prix qu’à la tranquillité du Continent, et que
les affaires maritimes se détermineraient sens
son intervention. si l’Angleterre néglige le
moment actuel. On demandera à M. de Wes-
semberg ce que l’Autriche entend par pacifi-
cation générale du Continent,
et il répondra
que ce n’est pas une paix ordinaire, mais une
convention unanime des puissances de l’Eu-
rope, de maintenir solidairement la paix, et
de ne se méler en aucune manière dans les dis-
cussions qui pourront subsister entre la France
et l’Angleterre.
M. de Wessemberg se gar-
dera bien de menacer le ministère anglais.
Mais il laissera entrevoir, très-vaguement,
que cette pacification générale pourra être
suivie de l’exclusion totale du commerce
anglais.

Tout cé qu’on nous demande, c’est de faire
les plus grandes préparatifs pour une nou-
velle campagne.

L’Autriche applaudit aux bases proposées
par Sa Majesté pour la paix de la Russie et
pour celle de l’Angleterre; elle les trouve
très-généreuses, mais elle nous prie très-ins-
tamment de ne pas en pa ler et de la laisser
faire. Elle prend sur elle toute la responsa-
bilité et elle s’en tient aux termes de votre
avant dernière dépèche que l’Empereur con-
sent à la négociation, mais que S. M. ne veut
y être pour rien.
M. de Metternich pense
qu’il faut laisser venir les Anglais, engager,
s’il est posslble, la discussion, et compter un
peu sur les événemens.

Le ministre est enchanté d’avoir les mains
libres. Je ne l’ai jamais vu plus heureux
qu’aujourd’hui et je partage les espérances
qu’il nourrit dans ce moment.

Signe: Otto.

No. 7.
Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto
au même.

Vienne, le 26 Janvier 1813.

M. de Stakelberg a eu une entrevue se-
crette avec M. le comte de Metternich. Le
plénipotentiaire russe a commencé par une
longue énumération des avantages remportés
par son gouvernement, qui, après avoir re-
poussé les Français, se proposait, disait-il,
de venir au secours des autres puissances et
principalement de l’Autriche et aider cette
dernière à reconquérir ses provinces perdues.
Après l’avoir écouté très-tranquillement, M.
de Metternich lui dit: “Tenez, mon cher Sta-
kelberg, vous ressemblez à un homme qui
voit le jour pour la première fois, après avoir
été enfermé pendant six mois dans une cham-
bre obscure. Ce grand jour vous éblouit.
Croyez que nous voyons plus clair et ne re-
venons pas à des projets qui ne peuvent être
les nôtres. Le systême de l’Empereur est in-
ébranlable, et loin de chercher des agrandis-
semens, qui, par une campagne, seraient trop
chèrement achetés, il ne veut que la paix,


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werden, wenn England den gegenwaͤrtigen Augen-
blick nicht ergreife. Man wird Hrn. v. Weſſem-
berg fragen, was Oeſterreich unter allgemeine
Befriedigung des Continents
verſtehe? dann ſoll
er antworten, das ſey kein gewoͤhnlicher Friede,
ſondern eine einſtimmige Convention der Euro-
paͤiſchen Maͤchte, den Frieden aufrichtig zu er-
halten und ſich auf keine Weiſe in die Haͤndel
Frankreichs und Englands zu miſchen.
Hr. v.
Weſſemberg ſoll ſich wohl huͤten, das Engliſche
Miniſterium zu bedrohen; aber er ſoll doch neben-
bey merken laſſen, daß die allgemeine Befriedigung
wol eine gaͤnzliche Ausſchließung des Engliſchen
Handels zur Folge haben koͤnne.

Alles, was man von uns verlangt, ſind die
aͤußerſten Ruͤſtungen zu einem neuen Feldzuge.

Oeſterreich giebt den von Sr. Majeſtaͤt vorge-
ſchlagenen Grundlagen zu einem Frieden mit Ruß-
land und England ſeinen ganzen Beyfall; es fin-
det ſie ſehr großmuͤthig, aber es bittet uns recht
ſehr, nicht davon zu ſprechen. Es uͤbernimmt die
ganze Verantwortlichkeit und haͤlt ſich an die Aus-
druͤcke Jhrer vorletzten Depeſche, daß der Kayſer
zu der Unterhandlung einwilligt, aber in der-
ſelben nicht genannt ſeyn will.
Herr v. Metter-
nich glaubt, man muͤſſe die Englaͤnder kommen laſ-
ſen, wenn es moͤglich, die Discußion einleiten und
ein wenig auf die Ereigniſſe rechnen.

Der Miniſter iſt ſehr froh, daß er freye Hand
hat. Nie habe ich ihn munterer geſehen als heute,
und ich theile die Hoffnungen, die er in dieſem
Augenblicke naͤhret.

Otto.

No. 7.
Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an denſelben.

Wien, den 26 Januar 1813.

Herr von Stakelberg hat eine geheime Zuſam-
menkunft mit dem Herrn Grafen von Metternich
gehabt. Der Rußiſche Bevollmaͤchtigte hat mit
einer langen Aufzaͤhlung der von ſeiner Regierung
erkaͤmpften Vortheile angefangen, welche nun, da
ſie die Franzoſen zuruͤckgetrieben, den andern Maͤch-
ten und vorzuͤglich Oeſterreich zu Huͤlfe kommen
und letzteres beyſtehen wolle, ſeine verlohrnen Pro-
vinzen wieder zu erobern. Nachdem Herr von
Metternich ihn ruhig angehoͤrt hatte, ſagte er zu
ihm: “Lieber Stakelberg, Sie kommen mir vor
wie ein Menſch, der zum erſtenmale wieder das
Tageslicht ſieht, nachdem er 6 Monate in einem
dunkeln Zimmer eingeſperrt geweſen. Das helle
Licht blendet Sie. Glauben Sie mir, wir ſehen
etwas deutlicher, und werden uns nicht wieder auf
Plane einlaſſen, die uns zu nichts frommen koͤn-
nen. Das Syſtem des Kayſers iſt unerſchuͤtter-
lich; er iſt weit entfernt, Vergroͤßerungen zu
ſuchen, die ihm durch einen einzigen Feldzug zu
theuer erkauft ſeyn wuͤrden; er wuͤnſcht nur den
Frieden, und er ſchlaͤgt Jhnen vor, dazu beytragen
zu wollen. Wir haben zu dieſem Ende ſchon die
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unſern Abſichten guͤnſtig gefunden. Wir beklagen
uns nicht uͤber unſere Verluſte, und glauben nicht,


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[[5]/0005] prix qu’à la tranquillité du Continent, et que les affaires maritimes se détermineraient sens son intervention. si l’Angleterre néglige le moment actuel. On demandera à M. de Wes- semberg ce que l’Autriche entend par pacifi- cation générale du Continent, et il répondra que ce n’est pas une paix ordinaire, mais une convention unanime des puissances de l’Eu- rope, de maintenir solidairement la paix, et de ne se méler en aucune manière dans les dis- cussions qui pourront subsister entre la France et l’Angleterre. M. de Wessemberg se gar- dera bien de menacer le ministère anglais. Mais il laissera entrevoir, très-vaguement, que cette pacification générale pourra être suivie de l’exclusion totale du commerce anglais. Tout cé qu’on nous demande, c’est de faire les plus grandes préparatifs pour une nou- velle campagne. L’Autriche applaudit aux bases proposées par Sa Majesté pour la paix de la Russie et pour celle de l’Angleterre; elle les trouve très-généreuses, mais elle nous prie très-ins- tamment de ne pas en pa ler et de la laisser faire. Elle prend sur elle toute la responsa- bilité et elle s’en tient aux termes de votre avant dernière dépèche que l’Empereur con- sent à la négociation, mais que S. M. ne veut y être pour rien. M. de Metternich pense qu’il faut laisser venir les Anglais, engager, s’il est posslble, la discussion, et compter un peu sur les événemens. Le ministre est enchanté d’avoir les mains libres. Je ne l’ai jamais vu plus heureux qu’aujourd’hui et je partage les espérances qu’il nourrit dans ce moment. Signe: Otto. No. 7. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto au même. Vienne, le 26 Janvier 1813. M. de Stakelberg a eu une entrevue se- crette avec M. le comte de Metternich. Le plénipotentiaire russe a commencé par une longue énumération des avantages remportés par son gouvernement, qui, après avoir re- poussé les Français, se proposait, disait-il, de venir au secours des autres puissances et principalement de l’Autriche et aider cette dernière à reconquérir ses provinces perdues. Après l’avoir écouté très-tranquillement, M. de Metternich lui dit: “Tenez, mon cher Sta- kelberg, vous ressemblez à un homme qui voit le jour pour la première fois, après avoir été enfermé pendant six mois dans une cham- bre obscure. Ce grand jour vous éblouit. Croyez que nous voyons plus clair et ne re- venons pas à des projets qui ne peuvent être les nôtres. Le systême de l’Empereur est in- ébranlable, et loin de chercher des agrandis- semens, qui, par une campagne, seraient trop chèrement achetés, il ne veut que la paix, werden, wenn England den gegenwaͤrtigen Augen- blick nicht ergreife. Man wird Hrn. v. Weſſem- berg fragen, was Oeſterreich unter allgemeine Befriedigung des Continents verſtehe? dann ſoll er antworten, das ſey kein gewoͤhnlicher Friede, ſondern eine einſtimmige Convention der Euro- paͤiſchen Maͤchte, den Frieden aufrichtig zu er- halten und ſich auf keine Weiſe in die Haͤndel Frankreichs und Englands zu miſchen. Hr. v. Weſſemberg ſoll ſich wohl huͤten, das Engliſche Miniſterium zu bedrohen; aber er ſoll doch neben- bey merken laſſen, daß die allgemeine Befriedigung wol eine gaͤnzliche Ausſchließung des Engliſchen Handels zur Folge haben koͤnne. Alles, was man von uns verlangt, ſind die aͤußerſten Ruͤſtungen zu einem neuen Feldzuge. Oeſterreich giebt den von Sr. Majeſtaͤt vorge- ſchlagenen Grundlagen zu einem Frieden mit Ruß- land und England ſeinen ganzen Beyfall; es fin- det ſie ſehr großmuͤthig, aber es bittet uns recht ſehr, nicht davon zu ſprechen. Es uͤbernimmt die ganze Verantwortlichkeit und haͤlt ſich an die Aus- druͤcke Jhrer vorletzten Depeſche, daß der Kayſer zu der Unterhandlung einwilligt, aber in der- ſelben nicht genannt ſeyn will. Herr v. Metter- nich glaubt, man muͤſſe die Englaͤnder kommen laſ- ſen, wenn es moͤglich, die Discußion einleiten und ein wenig auf die Ereigniſſe rechnen. Der Miniſter iſt ſehr froh, daß er freye Hand hat. Nie habe ich ihn munterer geſehen als heute, und ich theile die Hoffnungen, die er in dieſem Augenblicke naͤhret. Otto. No. 7. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben. Wien, den 26 Januar 1813. Herr von Stakelberg hat eine geheime Zuſam- menkunft mit dem Herrn Grafen von Metternich gehabt. Der Rußiſche Bevollmaͤchtigte hat mit einer langen Aufzaͤhlung der von ſeiner Regierung erkaͤmpften Vortheile angefangen, welche nun, da ſie die Franzoſen zuruͤckgetrieben, den andern Maͤch- ten und vorzuͤglich Oeſterreich zu Huͤlfe kommen und letzteres beyſtehen wolle, ſeine verlohrnen Pro- vinzen wieder zu erobern. Nachdem Herr von Metternich ihn ruhig angehoͤrt hatte, ſagte er zu ihm: “Lieber Stakelberg, Sie kommen mir vor wie ein Menſch, der zum erſtenmale wieder das Tageslicht ſieht, nachdem er 6 Monate in einem dunkeln Zimmer eingeſperrt geweſen. Das helle Licht blendet Sie. Glauben Sie mir, wir ſehen etwas deutlicher, und werden uns nicht wieder auf Plane einlaſſen, die uns zu nichts frommen koͤn- nen. Das Syſtem des Kayſers iſt unerſchuͤtter- lich; er iſt weit entfernt, Vergroͤßerungen zu ſuchen, die ihm durch einen einzigen Feldzug zu theuer erkauft ſeyn wuͤrden; er wuͤnſcht nur den Frieden, und er ſchlaͤgt Jhnen vor, dazu beytragen zu wollen. Wir haben zu dieſem Ende ſchon die Stimmung Frankreichs erkundet, und haben ſie unſern Abſichten guͤnſtig gefunden. Wir beklagen uns nicht uͤber unſere Verluſte, und glauben nicht,

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 175, Hamburg, 2. November 1813, S. [5]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1750211_1813/5>, abgerufen am 29.03.2024.