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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 161, Hamburg, 7. Oktober 1812.

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composee de trois bataillons d'infanterie, cinq
pieces d'artillerie et 1200 chevaux, qui descen-
dait les montagnes.

Cette brigade soutint avec fermete l'attaque
de l'avant-garde ennemie; je lui envoyai
l'ordre de se reployer sur la seconde brigade,
conformement a celui que j'avais recu de me
retirer sur la division Palombini, dans le cas
oau je serais attaque par des forces superieu-
res. Cet officier-general, que j'avais prevenu
de mon mouvement, m'envoya de suite un
renfort compose du regiment de dragons Na-
poleon, et des lanciers; je fis porter de suite
ceux-ci en avant, avec les tirailleurs, tandis
que M. le general Schiasetti, commandant ces
deux corps, envoya, par mon ordre, une re-
connaissance dans la direction de l'Escurial,
pour couvrir mon flanc ganche, pendant ma
retraite sur Bondilla; cette marche retrograde,
se fit dans le plus grand ordre, sous le feu de
5 pieces d'artillerie, et a la vue de 12 a 14
escadrons et de 3 a 4 bataillons anglais. La
division mit quatre heures pour faire une re-
traite d'une lieue et demie, depuis Las Rosas
a Boadilla, ou l'ennemi, a qui je fis tirer quel-
ques coups de canon, cessa de nous suivre.

A deux heures apres-midi, S. M. desirant
s'assurer d'une maniere positive quelle etait
la force de l'ennemi de ce cote du Guada-
rama, et connaitre le nombre de troupes qui
se disposait a suivre cette avant-garde, m'en-
voya l'ordre de reprendre ma position du
matin, et de pousser vivement l'ennemi pour
lui faire des prisonniers. Au recu de cet or-
dre, et sans attendre un renfort d'une brigade
d'infanterie et de six pieces de canon, qui
devaient marcher avec moi, je partis avec ma
division, qui braulait d'impatience de se mesu-
rer avec les Anglais. J'arrivai a Majalahonda,
ou l'ennemi avait pris, a un quart de lieue
en avant de village, une position avanta-
geuse, soutenue par quatre pieces en batterie;
j'ordonnai de suite de l'attaquer. M. le colo-
nel Reizet, commandant la premiere brigade,
chargea a la tete du 13e soutenu par le 18e
de dragons. Trois pieces furent enlevees en
un instant; de nombreux escadrons ennemis
chargerent avec une valeur et une opiniatrete
sans egale pour les reprendre; trois fois la bri-
gade fut ramenee, et trois fois elle retourna a
la charge; accablee par le nombre, elle etait
forcee de se retirer, lorsque j'ordonnai aux
deux premiers escadrons, de la seconde bri-
gade de charger; l'ennemi fut culbute; mais
arrive sur les hauteurs qui dominent Las Ro-
sas, ils y trouverent plusieurs escadrons reu-
nis, qui les obligerent a une retraite qui nous
aurait fait perdre le fruit de cette journee,
si je ne les avais fait soutenir par la seconde
ligne, composee des 22e et 29e de dragons,
et du regiment de dragons Napoleon qui for-
mait ma reserve. Cette charge, aussi vigou-
reuse que faite a propos, eut un succes com-


[Spaltenumbruch]

Armee des Lord Wellington, welche aus 3 Batail-
lons Jnfanterie, 5 Artilleriestücken und 1200 Pfer-
den bestand, die von den Anhöhen herunterkamen.

Diese Brigade hielt entschlossen den Angriff der
feindlichen Avantgarde aus. Jch schickte ihr den
Befehl zu, sich auf die zweyte Brigade zurück zu
ziehen, und zwar der Ordre gemäß, die ich erhal-
ten hatte, mich auf die Division Palombini in
dem Fall zurück zu ziehen, wo ich von einer über-
legenen Macht angegriffen würde. Dieser Gene-
ral, den ich von meiner Bewegung vorher benach-
richtigt hatte, schickte mir sogleich eine Verstär-
kung, die aus dem Dragoner-Regiment Napoleon
und dem Regiment Lanciers bestand. Jch sandte
diese mit den Scharfschützen sogleich voraus, wäh-
rend der Herr General Schiasetti, Commandant
dieser beyden Corps, auf meinen Befehl eine Re-
cognoscirung nach der Gegend von Escurial ab-
sandte, um während meines Rückzugs nach Boa-
dilla meine linke Flanke zu decken. Diese rückgän-
gige Bewegung geschah in der größten Ordnung,
unter dem Feuer von 5 Artilleriestücken und im
Angesicht von 12 bis 14 Englischen Escadrons und
3 bis 4 Bataillons. Die Division brachte 4 Stun-
den auf einem Rückzug von anderthalb Lienes, von
Las Rosas nach Boadilla, zu, wo der Feind, ge-
gen den ich einige Kanonen abschießen ließ, uns
zu verfolgen aufhörte.

Da Se. Majestät wünschten, auf eine bestimmte
Art zu erfahren, wie groß die Stärke des Feindes
auf der Seite der Guadarama sey, und die An-
zahl der Truppen zu kennen, welche dieser Avant-
garde folgen möchte, so schickten Allerhöchstdiesel-
ben mir um 2 Uhr des Nachmittags den Befehl,
meine Stellung vom Morgen wieder einzunehmen
und den Feind lebhaft zurück zu treiben, um Ge-
fangene von ihm zu machen. Beym Empfange die-
ser Ordre und ohne eine Verstärkung von einer
Brigade Jnfanterie und von 6 Kanonen, die mit
mir vorrücken sollten, zu erwarten, brach ich mit
meiner Division auf, welche vor Ungeduld brannte,
sich mit den Engländern zu messen. Jch kam zu
Majalahonda an, wo der Feind eine viertel Stunde
vor dem Dorfe eine vortheilhafte Stellung genom-
men hatte, die durch 4 Batteriestücke gedeckt wurde.
Sogleich befahl ich, dieselbe anzugreifen. Der
Herr Oberst Reizet, Commandant der ersten Bri-
gade, griff an der Spitze des 13ten Regiments an.
welches vom 18ten Dragoner-Regiment unterstützt
wurde. 3 Kanonen wurden in dem Augenblick ge-
nommen. Zahlreiche feindliche Escadrons griffen
mit einer Tapferkeit und einer Hartnäckigkeit ohne
Gleichen an, um selbige wieder zu erobern. Drey-
mal ward die Brigade zum Rückzug genöthigt und
dreymal kehrte sie zum Angriff zurück. Ueberwäl-
tigt durch die Anzahl, ward sie zum Retiriren ge-
nöthigt, als ich den zwey ersten Escadrons der
zweyten Brigade anzugreifen befahl. Der Feind
ward geworfen; wie sie aber auf den Anhöhen, die
Rosas bestreichen, angekommen waren, fanden sie
daselbst verschiedene Escadrons, die selbige zu ei-
nem Rückzuge nöthigten, durch welchen wir die
Früchte des Tages verlohren haben würden, hätte
ich sie nicht durch die zweyte Linie unterstützen
lassen, die aus dem 22sten und 29sten Dragoner-


[Spaltenumbruch]

composée de trois bataillons d’infanterie, cinq
pieces d’artillerie et 1200 chevaux, qui descen-
dait les montagnes.

Cette brigade soutint avec fermeté l’attaque
de l’avant-garde ennemie; je lui envoyai
l’ordre de se reployer sur la seconde brigade,
conformément à celui que j’avais reçu de me
retirer sur la division Palombini, dans le cas
oû je serais attaqué par des forces supérieu-
res. Cet officier-général, que j’avais prévenu
de mon mouvement, m’envoya de suite un
renfort composé du régiment de dragons Na-
poléon, et des lanciers; je fis porter de suite
ceux-ci en avant, avec les tirailleurs, tandis
que M. le général Schiasetti, commandant ces
deux corps, envoya, par mon ordre, une re-
connaissance dans la direction de l’Escurial,
pour couvrir mon flanc ganche, pendant ma
retraite sur Bondilla; cette marche rétrograde,
se fit dans le plus grand ordre, sous le feu de
5 pieces d’artillerie, et à la vue de 12 à 14
escadrons et de 3 à 4 bataillons anglais. La
division mit quatre heures pour faire une re-
traite d’une lieue et demie, depuis Las Rosas
à Boadilla, où l’ennemi, à qui je fis tirer quel-
ques coups de canon, cessa de nous suivre.

A deux heures après-midi, S. M. desirant
s’assurer d’une manière positive quelle était
la force de l’ennemi de ce côté du Guada-
rama, et connaitre le nombre de troupes qui
se disposait à suivre cette avant-garde, m’en-
voya l’ordre de reprendre ma position du
matin, et de pousser vivement l’ennemi pour
lui faire des prisonniers. Au reçu de cet or-
dre, et sans attendre un renfort d’une brigade
d’infanterie et de six pieces de canon, qui
devaient marcher avec moi, je partis avec ma
division, qui brûlait d’impatience de se mesu-
rer avec les Anglais. J’arrivai à Majalahonda,
où l’ennemi avait pris, à un quart de lieue
en avant de village, une position avanta-
geuse, soutenue par quatre pieces en batterie;
j’ordonnai de suite de l’attaquer. M. le colo-
nel Reizet, commandant la première brigade,
chargea à la tête du 13e soutenu par le 18e
de dragons. Trois pieces furent enlevées en
un instant; de nombreux escadrons ennemis
chargèrent avec une valeur et une opiniatreté
sans égale pour les reprendre; trois fois la bri-
gade fut ramenée, et trois fois elle retourna à
la charge; accablée par le nombre, elle était
forcée de se retirer, lorsque j’ordonnai aux
deux premiers escadrons, de la seconde bri-
gade de charger; l’ennemi fut culbuté; mais
arrivé sur les hauteurs qui dominent Las Ro-
sas, ils y trouvèrent plusieurs escadrons réu-
nis, qui les obligèrent à une retraite qui nous
aurait fait perdre le fruit de cette journée,
si je ne les avais fait soutenir par la seconde
ligne, composée des 22e et 29e de dragons,
et du régiment de dragons Napoléon qui for-
mait ma réserve. Cette charge, aussi vigou-
reuse que faite à propos, eut un succès com-


[Spaltenumbruch]

Armee des Lord Wellington, welche aus 3 Batail-
lons Jnfanterie, 5 Artillerieſtuͤcken und 1200 Pfer-
den beſtand, die von den Anhoͤhen herunterkamen.

Dieſe Brigade hielt entſchloſſen den Angriff der
feindlichen Avantgarde aus. Jch ſchickte ihr den
Befehl zu, ſich auf die zweyte Brigade zuruͤck zu
ziehen, und zwar der Ordre gemaͤß, die ich erhal-
ten hatte, mich auf die Diviſion Palombini in
dem Fall zuruͤck zu ziehen, wo ich von einer uͤber-
legenen Macht angegriffen wuͤrde. Dieſer Gene-
ral, den ich von meiner Bewegung vorher benach-
richtigt hatte, ſchickte mir ſogleich eine Verſtaͤr-
kung, die aus dem Dragoner-Regiment Napoleon
und dem Regiment Lanciers beſtand. Jch ſandte
dieſe mit den Scharfſchuͤtzen ſogleich voraus, waͤh-
rend der Herr General Schiaſetti, Commandant
dieſer beyden Corps, auf meinen Befehl eine Re-
cognoscirung nach der Gegend von Escurial ab-
ſandte, um waͤhrend meines Ruͤckzugs nach Boa-
dilla meine linke Flanke zu decken. Dieſe ruͤckgaͤn-
gige Bewegung geſchah in der groͤßten Ordnung,
unter dem Feuer von 5 Artillerieſtuͤcken und im
Angeſicht von 12 bis 14 Engliſchen Escadrons und
3 bis 4 Bataillons. Die Diviſion brachte 4 Stun-
den auf einem Ruͤckzug von anderthalb Lienes, von
Las Roſas nach Boadilla, zu, wo der Feind, ge-
gen den ich einige Kanonen abſchießen ließ, uns
zu verfolgen aufhoͤrte.

Da Se. Majeſtaͤt wuͤnſchten, auf eine beſtimmte
Art zu erfahren, wie groß die Staͤrke des Feindes
auf der Seite der Guadarama ſey, und die An-
zahl der Truppen zu kennen, welche dieſer Avant-
garde folgen moͤchte, ſo ſchickten Allerhoͤchſtdieſel-
ben mir um 2 Uhr des Nachmittags den Befehl,
meine Stellung vom Morgen wieder einzunehmen
und den Feind lebhaft zuruͤck zu treiben, um Ge-
fangene von ihm zu machen. Beym Empfange die-
ſer Ordre und ohne eine Verſtaͤrkung von einer
Brigade Jnfanterie und von 6 Kanonen, die mit
mir vorruͤcken ſollten, zu erwarten, brach ich mit
meiner Diviſion auf, welche vor Ungeduld brannte,
ſich mit den Englaͤndern zu meſſen. Jch kam zu
Majalahonda an, wo der Feind eine viertel Stunde
vor dem Dorfe eine vortheilhafte Stellung genom-
men hatte, die durch 4 Batterieſtuͤcke gedeckt wurde.
Sogleich befahl ich, dieſelbe anzugreifen. Der
Herr Oberſt Reizet, Commandant der erſten Bri-
gade, griff an der Spitze des 13ten Regiments an.
welches vom 18ten Dragoner-Regiment unterſtuͤtzt
wurde. 3 Kanonen wurden in dem Augenblick ge-
nommen. Zahlreiche feindliche Escadrons griffen
mit einer Tapferkeit und einer Hartnaͤckigkeit ohne
Gleichen an, um ſelbige wieder zu erobern. Drey-
mal ward die Brigade zum Ruͤckzug genoͤthigt und
dreymal kehrte ſie zum Angriff zuruͤck. Ueberwaͤl-
tigt durch die Anzahl, ward ſie zum Retiriren ge-
noͤthigt, als ich den zwey erſten Escadrons der
zweyten Brigade anzugreifen befahl. Der Feind
ward geworfen; wie ſie aber auf den Anhoͤhen, die
Roſas beſtreichen, angekommen waren, fanden ſie
daſelbſt verſchiedene Escadrons, die ſelbige zu ei-
nem Ruͤckzuge noͤthigten, durch welchen wir die
Fruͤchte des Tages verlohren haben wuͤrden, haͤtte
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laſſen, die aus dem 22ſten und 29ſten Dragoner-


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[[2]/0002] composée de trois bataillons d’infanterie, cinq pieces d’artillerie et 1200 chevaux, qui descen- dait les montagnes. Cette brigade soutint avec fermeté l’attaque de l’avant-garde ennemie; je lui envoyai l’ordre de se reployer sur la seconde brigade, conformément à celui que j’avais reçu de me retirer sur la division Palombini, dans le cas oû je serais attaqué par des forces supérieu- res. Cet officier-général, que j’avais prévenu de mon mouvement, m’envoya de suite un renfort composé du régiment de dragons Na- poléon, et des lanciers; je fis porter de suite ceux-ci en avant, avec les tirailleurs, tandis que M. le général Schiasetti, commandant ces deux corps, envoya, par mon ordre, une re- connaissance dans la direction de l’Escurial, pour couvrir mon flanc ganche, pendant ma retraite sur Bondilla; cette marche rétrograde, se fit dans le plus grand ordre, sous le feu de 5 pieces d’artillerie, et à la vue de 12 à 14 escadrons et de 3 à 4 bataillons anglais. La division mit quatre heures pour faire une re- traite d’une lieue et demie, depuis Las Rosas à Boadilla, où l’ennemi, à qui je fis tirer quel- ques coups de canon, cessa de nous suivre. A deux heures après-midi, S. M. desirant s’assurer d’une manière positive quelle était la force de l’ennemi de ce côté du Guada- rama, et connaitre le nombre de troupes qui se disposait à suivre cette avant-garde, m’en- voya l’ordre de reprendre ma position du matin, et de pousser vivement l’ennemi pour lui faire des prisonniers. Au reçu de cet or- dre, et sans attendre un renfort d’une brigade d’infanterie et de six pieces de canon, qui devaient marcher avec moi, je partis avec ma division, qui brûlait d’impatience de se mesu- rer avec les Anglais. J’arrivai à Majalahonda, où l’ennemi avait pris, à un quart de lieue en avant de village, une position avanta- geuse, soutenue par quatre pieces en batterie; j’ordonnai de suite de l’attaquer. M. le colo- nel Reizet, commandant la première brigade, chargea à la tête du 13e soutenu par le 18e de dragons. Trois pieces furent enlevées en un instant; de nombreux escadrons ennemis chargèrent avec une valeur et une opiniatreté sans égale pour les reprendre; trois fois la bri- gade fut ramenée, et trois fois elle retourna à la charge; accablée par le nombre, elle était forcée de se retirer, lorsque j’ordonnai aux deux premiers escadrons, de la seconde bri- gade de charger; l’ennemi fut culbuté; mais arrivé sur les hauteurs qui dominent Las Ro- sas, ils y trouvèrent plusieurs escadrons réu- nis, qui les obligèrent à une retraite qui nous aurait fait perdre le fruit de cette journée, si je ne les avais fait soutenir par la seconde ligne, composée des 22e et 29e de dragons, et du régiment de dragons Napoléon qui for- mait ma réserve. Cette charge, aussi vigou- reuse que faite à propos, eut un succès com- Armee des Lord Wellington, welche aus 3 Batail- lons Jnfanterie, 5 Artillerieſtuͤcken und 1200 Pfer- den beſtand, die von den Anhoͤhen herunterkamen. Dieſe Brigade hielt entſchloſſen den Angriff der feindlichen Avantgarde aus. Jch ſchickte ihr den Befehl zu, ſich auf die zweyte Brigade zuruͤck zu ziehen, und zwar der Ordre gemaͤß, die ich erhal- ten hatte, mich auf die Diviſion Palombini in dem Fall zuruͤck zu ziehen, wo ich von einer uͤber- legenen Macht angegriffen wuͤrde. Dieſer Gene- ral, den ich von meiner Bewegung vorher benach- richtigt hatte, ſchickte mir ſogleich eine Verſtaͤr- kung, die aus dem Dragoner-Regiment Napoleon und dem Regiment Lanciers beſtand. Jch ſandte dieſe mit den Scharfſchuͤtzen ſogleich voraus, waͤh- rend der Herr General Schiaſetti, Commandant dieſer beyden Corps, auf meinen Befehl eine Re- cognoscirung nach der Gegend von Escurial ab- ſandte, um waͤhrend meines Ruͤckzugs nach Boa- dilla meine linke Flanke zu decken. Dieſe ruͤckgaͤn- gige Bewegung geſchah in der groͤßten Ordnung, unter dem Feuer von 5 Artillerieſtuͤcken und im Angeſicht von 12 bis 14 Engliſchen Escadrons und 3 bis 4 Bataillons. Die Diviſion brachte 4 Stun- den auf einem Ruͤckzug von anderthalb Lienes, von Las Roſas nach Boadilla, zu, wo der Feind, ge- gen den ich einige Kanonen abſchießen ließ, uns zu verfolgen aufhoͤrte. Da Se. Majeſtaͤt wuͤnſchten, auf eine beſtimmte Art zu erfahren, wie groß die Staͤrke des Feindes auf der Seite der Guadarama ſey, und die An- zahl der Truppen zu kennen, welche dieſer Avant- garde folgen moͤchte, ſo ſchickten Allerhoͤchſtdieſel- ben mir um 2 Uhr des Nachmittags den Befehl, meine Stellung vom Morgen wieder einzunehmen und den Feind lebhaft zuruͤck zu treiben, um Ge- fangene von ihm zu machen. Beym Empfange die- ſer Ordre und ohne eine Verſtaͤrkung von einer Brigade Jnfanterie und von 6 Kanonen, die mit mir vorruͤcken ſollten, zu erwarten, brach ich mit meiner Diviſion auf, welche vor Ungeduld brannte, ſich mit den Englaͤndern zu meſſen. Jch kam zu Majalahonda an, wo der Feind eine viertel Stunde vor dem Dorfe eine vortheilhafte Stellung genom- men hatte, die durch 4 Batterieſtuͤcke gedeckt wurde. Sogleich befahl ich, dieſelbe anzugreifen. Der Herr Oberſt Reizet, Commandant der erſten Bri- gade, griff an der Spitze des 13ten Regiments an. welches vom 18ten Dragoner-Regiment unterſtuͤtzt wurde. 3 Kanonen wurden in dem Augenblick ge- nommen. Zahlreiche feindliche Escadrons griffen mit einer Tapferkeit und einer Hartnaͤckigkeit ohne Gleichen an, um ſelbige wieder zu erobern. Drey- mal ward die Brigade zum Ruͤckzug genoͤthigt und dreymal kehrte ſie zum Angriff zuruͤck. Ueberwaͤl- tigt durch die Anzahl, ward ſie zum Retiriren ge- noͤthigt, als ich den zwey erſten Escadrons der zweyten Brigade anzugreifen befahl. Der Feind ward geworfen; wie ſie aber auf den Anhoͤhen, die Roſas beſtreichen, angekommen waren, fanden ſie daſelbſt verſchiedene Escadrons, die ſelbige zu ei- nem Ruͤckzuge noͤthigten, durch welchen wir die Fruͤchte des Tages verlohren haben wuͤrden, haͤtte ich ſie nicht durch die zweyte Linie unterſtuͤtzen laſſen, die aus dem 22ſten und 29ſten Dragoner-

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T09:50:12Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 161, Hamburg, 7. Oktober 1812, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1610710_1812/2>, abgerufen am 29.03.2024.