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Börne, Ludwig: Briefe aus Paris. Bd. 2. Hamburg, 1832.

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"bien vite oublie leurs sermens .... quand
"quelques-uns de leurs sujets se plaignent de ce
"manque de memoire, on les apelle sedi¬
"tieux ... et on les poursuit ... et on les
"condamne ... et ils ont tort, jusqu'au jour
"ou ils deviennent les plus forts ... et
"alors ... ils ont raison."
Nach dieser unver¬
schämten Prosa singt Graf Rudolph noch unver¬
schämtere Verse:

Le torrent grossit et nous gagne,
Chaque pays a sa force et son droit;
Bientot viendra pour l'Allemagne
La liberte que l'on nous doit.
Ces rois dont nous craignons le glaive
Combien sont-ils? ... Peuples combien?
On se regarde, on se compte, on se Ieve,
Et chaqu'un rentre dans son bien.

Dies patriotische Lied wird nach der Melodie:
de la robe et les bottes gesungen. Endlich
bricht der Aufruhr los. Der Großherzog, ein jun¬
ger starker Mann in Uniform, zittert -- aber was
man zittern nennt, zum Umfallen. Er verliert den
Kopf und stammelt: "c'est ainsi que cela a com¬

„bien vite oublié leurs sermens .... quand
„quelques-uns de leurs sujets se plaignent de ce
„manque de mémoire, on les apelle sédi¬
„tieux ... et on les poursuit ... et on les
„condamne ... et ils ont tort, jusqu'au jour
„oú ils deviennent les plus forts ... et
„alors ... ils ont raison.“
Nach dieſer unver¬
ſchämten Proſa ſingt Graf Rudolph noch unver¬
ſchämtere Verſe:

Le torrent grossit et nous gagne,
Chaque pays a sa force et son droit;
Bientôt viendra pour l'Allemagne
La liberté que l'on nous doit.
Ces rois dont nous craignons le glaive
Combien sont-ils? ... Peuples combien?
On se regarde, on se compte, on se Iève,
Et chaqu'un rentre dans son bien.

Dies patriotiſche Lied wird nach der Melodie:
de la robe et les bottes geſungen. Endlich
bricht der Aufruhr los. Der Großherzog, ein jun¬
ger ſtarker Mann in Uniform, zittert — aber was
man zittern nennt, zum Umfallen. Er verliert den
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[74/0088] „bien vite oublié leurs sermens .... quand „quelques-uns de leurs sujets se plaignent de ce „manque de mémoire, on les apelle sédi¬ „tieux ... et on les poursuit ... et on les „condamne ... et ils ont tort, jusqu'au jour „oú ils deviennent les plus forts ... et „alors ... ils ont raison.“ Nach dieſer unver¬ ſchämten Proſa ſingt Graf Rudolph noch unver¬ ſchämtere Verſe: Le torrent grossit et nous gagne, Chaque pays a sa force et son droit; Bientôt viendra pour l'Allemagne La liberté que l'on nous doit. Ces rois dont nous craignons le glaive Combien sont-ils? ... Peuples combien? On se regarde, on se compte, on se Iève, Et chaqu'un rentre dans son bien. Dies patriotiſche Lied wird nach der Melodie: de la robe et les bottes geſungen. Endlich bricht der Aufruhr los. Der Großherzog, ein jun¬ ger ſtarker Mann in Uniform, zittert — aber was man zittern nennt, zum Umfallen. Er verliert den Kopf und ſtammelt: „c'est ainsi que cela a com¬

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Zitationshilfe: Börne, Ludwig: Briefe aus Paris. Bd. 2. Hamburg, 1832, S. 74. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/boerne_paris02_1832/88>, abgerufen am 22.11.2024.