Salzmann, Christian Gotthilf: Ueber die heimlichen Sünden der Jugend. Leipzig, 1785.
raison comme un fleau destructeur dans la [fa]- On ne peut done trop s'affliger sut le mal- Apres le tableau touchant et vrai, que l'Au- failli- (Von heimlichen Sünden.) (U)
raiſon comme un fleau deſtructeur dans la [fa]- On ne peut done trop s’affliger ſut le mal- Apres le tableau touchant et vrai, que l’Au- failli- (Von heimlichen Sünden.) (U)
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raiſon comme un fleau deſtructeur dans la fa-
ſocieté, l’attaque en effet dés ſon principe;
ot c’eſt dans nos moeurs celui de tous, qui
nous degrade es nous deshonore le plus.
On ne peut done trop s’affliger ſut le mal-
heur de l’eſpece humaine, puiſque du moment
qu’elle commence â ſentir l’excellence, de ſes
facultés il en empeche le développement, et
ſouvent les détruit pour toujours. Je vais
plus loin, et je ne dois pas rougir d’en faire
l’aven: c’eſt parmi les jeunes perſonnes de
l’am et de l’autre ſexe que ce malheureux pen-
chant exerce ſes plus affreux ravages.
Apres le tableau touchant et vrai, que l’Au-
teur de l’Onaniſme nous a laiſſé de ſes effets,
pourrions-nous ceſſer un moment d’y fixer
nos regardes! et s’il eſt un homme aſſez ami
de l’humanité pour indiquer un moyen fûr
d’arrêter les progrès de la contagion et de
mettre des entraves a la fougue impetueuſe des
paſſions naiſſantes, que de droits n’a-t-il pas
à la reconnoiſſance de ſes concitoyens? Com-
bien en effet de jeunes plantes révivifiés ou
rendues fecondes, que ce ſouffle empoiſonné
eût deſſechées dans ſes racines et fait périr in-
failli-
(Von heimlichen Sünden.) (U)
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| Zitationshilfe: | Salzmann, Christian Gotthilf: Ueber die heimlichen Sünden der Jugend. Leipzig, 1785, S. 305. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/salzmann_suenden_1785/315>, abgerufen am 25.11.2024. |
