Roepell, Richard: Polen um die Mitte des 18. Jahrhunderts. Gotha, 1876.Seroit-il juste, seroit-il de l'equite, d'accabler nos pauvres Je vous repondrai, Monsieur, que le veritable amour de Avant que de proposer le principal expedient, pour l'en- Que cela nous serve d'avis et nous fasse remarquer, ce Seroit-il juste, seroit-il de l’equité, d’accabler nos pauvres Je vous repondrai, Monsieur, que le veritable amour de Avant que de proposer le principal expedient, pour l’en- Que cela nous serve d’avis et nous fasse remarquer, ce <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <pb facs="#f0224" n="210"/> <p> <hi rendition="#aq">Seroit-il juste, seroit-il de l’equité, d’accabler nos pauvres<lb/> confreres par un rehaussement de capitation, pendant qu’ils<lb/> nous demandent des egards et de la compassion. Vous me<lb/> demanderez peut-etre, de quoi je veux donc faire subsister<lb/> l’armée, surtout une armée nombreuse, proportionnée à l’eten-<lb/> due de notre Royaume, bien reglée, bien exercée et payée,<lb/> de la façon, qu’elle ne soit à charge à qui que ce soit. Vous<lb/> etes curieux de savoir, d’où je veux prendre les fraix pour<lb/> les armes, l’artillerie, l’amunition et autres appareils de<lb/> guerre.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">Je vous repondrai, Monsieur, que le veritable amour de<lb/> la patrie, un zele sincere pour le bien public et une serieuse<lb/> reflexion sur notre propre sureté et conservation, sont pour<lb/> moi les fonds les plus surs. C’est dans ces sources intaris-<lb/> sables que je m’en vais puiser des tresors pour tous les be-<lb/> soins de la Republique. Tout ce que je souhaite, est, qu’il<lb/> plaise à Dieu, de diriger si efficacement nos coeurs, que tous<lb/> les interêts particuliers, qui nous seduisent si honteusement<lb/> et qui nous font un tort inexprimable disparoissent et fassent<lb/> place à l’utilité publique.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">Avant que de proposer le principal expedient, pour l’en-<lb/> tretien de l’armée, je m’en vais alleguer quelques uns de<lb/> moindre importance. Je commencerai par le tresor de la cou-<lb/> ronne. Le Roi ayant confié l’administration du dit tresor à<lb/> un de nos confreres bien intentionnés pour le bien public,<lb/> celui-ci s’en est acquitté avec tant de zele, moderation et<lb/> désinteressement, qu’à son propre aveu, il a doublé les re-<lb/> venus de la Republique.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">Que cela nous serve d’avis et nous fasse remarquer, ce<lb/> qu’une conduite désinteressée, jointe à une bonne econo-<lb/> mie, peut effectuer et que ceux qui auront desormais l’ad-<lb/> ministration du dit Tresor en prennent un bon exemple.<lb/> Voulons nous encore augmenter les revenus du Tresor, eta-<lb/> blissons une Douane generale, non seulement du blé et de<lb/> tout ce que notre païs produit, mais aussi d’autres marchan-<lb/> dises.</hi> </p><lb/> </div> </div> </body> </text> </TEI> [210/0224]
Seroit-il juste, seroit-il de l’equité, d’accabler nos pauvres
confreres par un rehaussement de capitation, pendant qu’ils
nous demandent des egards et de la compassion. Vous me
demanderez peut-etre, de quoi je veux donc faire subsister
l’armée, surtout une armée nombreuse, proportionnée à l’eten-
due de notre Royaume, bien reglée, bien exercée et payée,
de la façon, qu’elle ne soit à charge à qui que ce soit. Vous
etes curieux de savoir, d’où je veux prendre les fraix pour
les armes, l’artillerie, l’amunition et autres appareils de
guerre.
Je vous repondrai, Monsieur, que le veritable amour de
la patrie, un zele sincere pour le bien public et une serieuse
reflexion sur notre propre sureté et conservation, sont pour
moi les fonds les plus surs. C’est dans ces sources intaris-
sables que je m’en vais puiser des tresors pour tous les be-
soins de la Republique. Tout ce que je souhaite, est, qu’il
plaise à Dieu, de diriger si efficacement nos coeurs, que tous
les interêts particuliers, qui nous seduisent si honteusement
et qui nous font un tort inexprimable disparoissent et fassent
place à l’utilité publique.
Avant que de proposer le principal expedient, pour l’en-
tretien de l’armée, je m’en vais alleguer quelques uns de
moindre importance. Je commencerai par le tresor de la cou-
ronne. Le Roi ayant confié l’administration du dit tresor à
un de nos confreres bien intentionnés pour le bien public,
celui-ci s’en est acquitté avec tant de zele, moderation et
désinteressement, qu’à son propre aveu, il a doublé les re-
venus de la Republique.
Que cela nous serve d’avis et nous fasse remarquer, ce
qu’une conduite désinteressée, jointe à une bonne econo-
mie, peut effectuer et que ceux qui auront desormais l’ad-
ministration du dit Tresor en prennent un bon exemple.
Voulons nous encore augmenter les revenus du Tresor, eta-
blissons une Douane generale, non seulement du blé et de
tout ce que notre païs produit, mais aussi d’autres marchan-
dises.
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