Anmelden (DTAQ) DWDS     dlexDB     CLARIN-D

Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 169, Hamburg, 21. Oktober 1812.

Bild:
<< vorherige Seite
[Spaltenumbruch]

produit une grande sensation parmi ceux des
habitans de nos principautes qui sont attaches
aux Russes.

Le general Zaltuchin, commandant des trou-
pes russes qui sont encore ici, a l'ordre de
n'evacuer les forteresses de la Valachie que
le 14 Octobre, quoique le nombre de ces
troupes diminue tous les jours. L'administra-
tion du pays est presqu'entierement entre les
mains des autorites nationales.

M. Gervais, ci-devant chef de bureau au
departement des affaires etrangeres a Peters-
bourg, qui avoit ete enveloppe dans la dis-
grace du secretaire d'etat Sperausky, a ete
nomme consul de Russie a Jassy. (Journal
de l'Empire.)


La perte de Mr. le comte de Zambeccari
ne doit ni etonner, ni porter la moindre at-
teinte a l'art Aerostatique. Ne avec une ima-
gination ardente qui lui faisait souvent outre-
passer les bornes qui sont prescrites a
l'homme, il dissipa dans sa jeunesse un tres-
grand bien, et apres, il craut retrouver dans
un element aussi leger que son imagination,
de quoi reparer les chances de la fortune.
Ce physicien craut opiniatrement qu'il existait,
en tout temps, dans l'atmosphere, deux cou-
rans opposes. Ensorte qu'il imaginait que s'il
partait avec une direction vers le midi, il re-
viendrait par le cote du nord, et qu'il ne s'a-
gissait que de rencontrer la zone ou se trou-
vait ce courant oppose. Nous avons vau avec
ce faux systeme le comte Zambeccari nous
donner la preuve du contraire en descendant
deux fois dans la mer Adriatique, il perdit
les mains et presque la vie; ces deux expe-
riences manquees ne le rendirent ni plus sage
ni plus instruit; il vint a Vienne en 1806 et
fit construire, a la faveur d'une souscription,
un tres-grand aerostat en soie de 38 pieds de
diametre, qui devait etre reuni a une mon-
golfiere de 30 pieds. On travailla 6 mois, on
depensa 18000 francs pour ces deux objets,
mais comme il fallait encore y ajouter 4400
livres d'acide et 3500 liv. de zinc: les fonds
manquerent et le comte se vit oblige d'aban-
donner ce projet gigantesque, apres une perte
reelle de 20000 liv. La troisieme et derniere
experience de Mr. Zambeccari confirme aussi
que ce n'est qu'aux procedes des mongolfie-
res qu'il faut attribuer les accidens arrives
dans l'art aerostatique. C'est une mongolfiere
qui a cause la perte des malheureux Pilatres
du Rosier et Romain. Blivari a peri a Or-
leans dans une semblable machine qui s'est en-
flammee a une tres-grande elevation. A Ma-
drid Mr. Bouche s'est casse la jambe. Le
mechanicien Bittorf n'a pas ete plus heureux.
Je ne parlerai pas des accidens que j'ai vu
arriver a Varsovie, a Petersbourg, a Vienne,
a Copenhague et a Dresde; je me conten-
terai de dire qu'en France, qui est le berceau

[Spaltenumbruch]

wohnern unserer Fürstenthümer, die Rußland er-
geben sind, eine große Sensation hervorgebracht.

General Zaltuchin, welcher die noch hier befind-
lichen Rußischen Truppen commandirt, hat befoh-
len, die Festungen der Wallachey nicht eher als
den 14ten October zu räumen, obgleich sich die
Anzahl dieser Truppen täglich verringert. Die
Administration befindet sich fast ganz in den Hän-
den der National-Autoritäten.

Hr. Gervais, ehemaliger Bureau-Chef im De-
partement der auswärtigen Angelegenheiten zu St.
Petersburg, der in die Ungnade des Staatssecre-
tairs Speransky verwickelt war, ist zum Rußischen
Consul zu Jassy ernannt.


Der Verlust des Herrn Grafen von Zambeccart
kann weder verwundern, noch der aerostatischen
Kunst Eintracht thun. Gebohren mit einer feuri-
gen Einbildungskraft, wobey er oft die dem Men-
schen vorgeschriebenen Gränzen überschritt, brachte
er in seiner Jugend ein großes Vermögen hin-
durch, und hernach glaubte er in einem Elemente,
welches so leicht ist, wie seine Einbildungskraft,
die Hülfsmittel zu ne[u]em Glück wieder zu finden.
Dieser Physiker wähnte hartnäckig, daß es zu jeder
Zeit in der Atmosphäre zwey entgegen gesetzte
Luftströme gäbe. Er bildete sich mithin ein, daß
wenn er nach dem Süden zu abreisete, er von der
Nord-Seite her zurückkommen würde, und daß es
bloß darauf ankäme, die Zone anzutreffen, wo sich
dieser entgegen gesetzte Luftstrom befände. Wir
haben aber bey diesem falschen System gesehen,
daß uns der Graf Zambeccari den Beweis des Ge-
gentheils gegeben; indem er zweymal ins Adriati-
sche Meer herabfiel, verlohr er die Hände und fast
das Leben. Diese beyden fehlgeschlagenen Versuche
machten ihn aber nicht klüger noch vorsichtiger.
Jm Jahre 1806 kam er nach Wien und ließ mit-
telst einer Subscription einen großen seidenen
Aerostaten, 38 Fuß im Durchmesser, verfertigen,
der mit einer Montgolfiere von 30 Fuß verbunden
werden sollte. Man arbeitete ein halb Jahr lang
an diesen beyden Sachen und verwandte 18000 Fr.
darauf; allein da noch 4400 Pfund Vitriol-Säure
und 3500 Pfund Zink fehlten, so gebrach es an
Gelde, und der Graf sah sich genöthigt, dieses rie-
senmäßige Project nach einem würklichen Verlust
von 20000 Franken aufzugeben. Der dritte und
letzte Versuch des Grafen Zambeccari beweiset übri-
gens, daß man bloß dem Verfahren der Montgol-
fieren die Unglücksfälle in der Aerostatik zuschrei-
ben muß. Eine Montgolfiere verursachte den Ver-
lust der unglücklichen Pilatres du Rosier und Ro-
main. Blivari kam zu Orleans in einer ähnlichen
Maschine um, die in einer großen Höhe in Brand
gerieth. Zu Madrid brach sich Herr Bo[u]che ein
Bein. Der Mechaniker, Herr Bittorff, war nicht
glücklicher. Jch will nicht von den Unglücksfällen
sprechen, die ich zu Warschau, zu Petersburg,
Wien, Copenhagen und Dresden erlebt habe; ich
will bloß anführen, daß in Frankreich, welches die
Wiege der aerostatischen Kunst ist, die Regierung
die Feuer-Ballons sogleich verboten hat, wie die

[Spaltenumbruch]

produit une grande sensation parmi ceux des
habitans de nos principautés qui sont attachés
aux Russes.

Le général Zaltuchin, commandant des trou-
pes russes qui sont encore ici, à l’ordre de
n’évacuer les forteresses de la Valachie que
le 14 Octobre, quoique le nombre de ces
troupes diminue tous les jours. L’administra-
tion du pays est presqu’entièrement entre les
mains des autorités nationales.

M. Gervais, ci-devant chef de bureau au
département des affaires étrangères à Péters-
bourg, qui avoit été enveloppé dans la dis-
grace du secrétaire d’état Spérausky, a été
nommé consul de Russie à Jassy. (Journal
de l’Empire.)


La perte de Mr. le comte de Zambeccari
ne doit ni étonner, ni porter la moindre at-
teinte à l’art Aërostatique. Né avec une ima-
gination ardente qui lui faisait souvent outre-
passer les bornes qui sont prescrites à
l’homme, il dissipa dans sa jeunesse un très-
grand bien, et après, il crût retrouver dans
un élément aussi léger que son imagination,
de quoi réparer les chances de la fortune.
Ce physicien crût opiniatrement qu’il existait,
en tout temps, dans l’atmosphère, deux cou-
rans opposés. Ensorte qu’il imaginait que s’il
partait avec une direction vers le midi, il re-
viendrait par le coté du nord, et qu’il ne s’a-
gissait que de rencontrer la zone où se trou-
vait ce courant opposé. Nous avons vû avec
ce faux systême le comte Zambeccari nous
donner la preuve du contraire en descendant
deux fois dans la mer Adriatique, il perdit
les mains et presque la vie; ces deux expé-
riences manquées ne le rendirent ni plus sage
ni plus instruit; il vint à Vienne en 1806 et
fit construire, à la faveur d’une souscription,
un très-grand aërostat en soie de 38 pieds de
diamètre, qui devait être réuni à une mon-
golfière de 30 pieds. On travailla 6 mois, on
depensa 18000 francs pour ces deux objets,
mais comme il fallait encore y ajouter 4400
livres d’acide et 3500 liv. de zinc: les fonds
manquèrent et le comte se vit obligé d’aban-
donner ce projet gigantesque, après une perte
réelle de 20000 liv. La troisième et dernière
expérience de Mr. Zambeccari confirme aussi
que ce n’est qu’aux procédés des mongolfiè-
res qu’il faut attribuer les accidens arrivés
dans l’art aërostatique. C’est une mongolfière
qui a causé la perte des malheureux Pilatres
du Rosier et Romain. Blivari a péri à Or-
léans dans une semblable machine qui s’est en-
flammée à une très-grande élévation. A Ma-
drid Mr. Bouche s’est casse la jambe. Le
méchanicien Bittorf n’a pas été plus heureux.
Je ne parlerai pas des accidens que j’ai vu
arriver à Varsovie, à Pétersbourg, à Vienne,
à Copenhague et à Dresde; je me conten-
terai de dire qu’en France, qui est le berceau

[Spaltenumbruch]

wohnern unſerer Fuͤrſtenthuͤmer, die Rußland er-
geben ſind, eine große Senſation hervorgebracht.

General Zaltuchin, welcher die noch hier befind-
lichen Rußiſchen Truppen commandirt, hat befoh-
len, die Feſtungen der Wallachey nicht eher als
den 14ten October zu raͤumen, obgleich ſich die
Anzahl dieſer Truppen taͤglich verringert. Die
Adminiſtration befindet ſich faſt ganz in den Haͤn-
den der National-Autoritaͤten.

Hr. Gervais, ehemaliger Bureau-Chef im De-
partement der auswaͤrtigen Angelegenheiten zu St.
Petersburg, der in die Ungnade des Staatsſecre-
tairs Speransky verwickelt war, iſt zum Rußiſchen
Conſul zu Jaſſy ernannt.


Der Verluſt des Herrn Grafen von Zambeccart
kann weder verwundern, noch der aeroſtatiſchen
Kunſt Eintracht thun. Gebohren mit einer feuri-
gen Einbildungskraft, wobey er oft die dem Men-
ſchen vorgeſchriebenen Graͤnzen uͤberſchritt, brachte
er in ſeiner Jugend ein großes Vermoͤgen hin-
durch, und hernach glaubte er in einem Elemente,
welches ſo leicht iſt, wie ſeine Einbildungskraft,
die Huͤlfsmittel zu ne[u]em Gluͤck wieder zu finden.
Dieſer Phyſiker waͤhnte hartnaͤckig, daß es zu jeder
Zeit in der Atmosphaͤre zwey entgegen geſetzte
Luftſtroͤme gaͤbe. Er bildete ſich mithin ein, daß
wenn er nach dem Suͤden zu abreiſete, er von der
Nord-Seite her zuruͤckkommen wuͤrde, und daß es
bloß darauf ankaͤme, die Zone anzutreffen, wo ſich
dieſer entgegen geſetzte Luftſtrom befaͤnde. Wir
haben aber bey dieſem falſchen Syſtem geſehen,
daß uns der Graf Zambeccari den Beweis des Ge-
gentheils gegeben; indem er zweymal ins Adriati-
ſche Meer herabfiel, verlohr er die Haͤnde und faſt
das Leben. Dieſe beyden fehlgeſchlagenen Verſuche
machten ihn aber nicht kluͤger noch vorſichtiger.
Jm Jahre 1806 kam er nach Wien und ließ mit-
telſt einer Subſcription einen großen ſeidenen
Aeroſtaten, 38 Fuß im Durchmeſſer, verfertigen,
der mit einer Montgolfiere von 30 Fuß verbunden
werden ſollte. Man arbeitete ein halb Jahr lang
an dieſen beyden Sachen und verwandte 18000 Fr.
darauf; allein da noch 4400 Pfund Vitriol-Saͤure
und 3500 Pfund Zink fehlten, ſo gebrach es an
Gelde, und der Graf ſah ſich genoͤthigt, dieſes rie-
ſenmaͤßige Project nach einem wuͤrklichen Verluſt
von 20000 Franken aufzugeben. Der dritte und
letzte Verſuch des Grafen Zambeccari beweiſet uͤbri-
gens, daß man bloß dem Verfahren der Montgol-
fieren die Ungluͤcksfaͤlle in der Aeroſtatik zuſchrei-
ben muß. Eine Montgolfiere verurſachte den Ver-
luſt der ungluͤcklichen Pilatres du Roſier und Ro-
main. Blivari kam zu Orleans in einer aͤhnlichen
Maſchine um, die in einer großen Hoͤhe in Brand
gerieth. Zu Madrid brach ſich Herr Bo[u]che ein
Bein. Der Mechaniker, Herr Bittorff, war nicht
gluͤcklicher. Jch will nicht von den Ungluͤcksfaͤllen
ſprechen, die ich zu Warſchau, zu Petersburg,
Wien, Copenhagen und Dresden erlebt habe; ich
will bloß anfuͤhren, daß in Frankreich, welches die
Wiege der aeroſtatiſchen Kunſt iſt, die Regierung
die Feuer-Ballons ſogleich verboten hat, wie die

<TEI>
  <text>
    <body>
      <div n="1">
        <pb facs="#f0003" n="[3]"/>
        <cb/>
        <div corresp="ar006a2" xml:id="ar006b2" prev="ar006b" type="jArticle" xml:lang="fra">
          <p> <hi rendition="#aq">produit une grande sensation parmi ceux des<lb/>
habitans                             de nos principautés qui sont attachés<lb/>
aux Russes.</hi> </p><lb/>
          <p> <hi rendition="#aq">Le général Zaltuchin, commandant des trou-<lb/>
pes russes                             qui sont encore ici, à l&#x2019;ordre de<lb/>
n&#x2019;évacuer les                             forteresses de la Valachie que<lb/>
le 14 Octobre, quoique le nombre de                             ces<lb/>
troupes diminue tous les jours. L&#x2019;administra-<lb/>
tion du                             pays est presqu&#x2019;entièrement entre les<lb/>
mains des autorités                             nationales.</hi> </p><lb/>
          <p> <hi rendition="#aq">M. Gervais, ci-devant chef de bureau au<lb/>
département                             des affaires étrangères à Péters-<lb/>
bourg, qui avoit été enveloppé                             dans la dis-<lb/>
grace du secrétaire d&#x2019;état Spérausky, a                             été<lb/>
nommé consul de Russie à Jassy. (Journal<lb/>
de                             l&#x2019;Empire.)</hi> </p>
        </div><lb/>
        <div corresp="ar007a" xml:id="ar007b" xml:lang="fra" type="jArticle" next="ar007b2">
          <dateline> <hi rendition="#aq #c"><hi rendition="#i">Liège,</hi> le 11 Octobre.</hi> </dateline><lb/>
          <p> <hi rendition="#aq">La perte de Mr. le comte de Zambeccari<lb/>
ne doit ni                             étonner, ni porter la moindre at-<lb/>
teinte à l&#x2019;art                             Aërostatique. Né avec une ima-<lb/>
gination ardente qui lui                             faisait souvent outre-<lb/>
passer les bornes qui sont prescrites                             à<lb/>
l&#x2019;homme, il dissipa dans sa jeunesse un très-<lb/>
grand                             bien, et après, il crût retrouver dans<lb/>
un élément aussi léger                             que son imagination,<lb/>
de quoi réparer les chances de la                             fortune.<lb/>
Ce physicien crût opiniatrement qu&#x2019;il                             existait,<lb/>
en tout temps, dans l&#x2019;atmosphère, deux                             cou-<lb/>
rans opposés. Ensorte qu&#x2019;il imaginait que                             s&#x2019;il<lb/>
partait avec une direction vers le midi, il                             re-<lb/>
viendrait par le coté du nord, et qu&#x2019;il ne                             s&#x2019;a-<lb/>
gissait que de rencontrer la zone où se trou-<lb/>
vait                             ce courant opposé. Nous avons vû avec<lb/>
ce faux systême                             le comte Zambeccari nous<lb/>
donner la preuve du contraire en                             descendant<lb/>
deux fois dans la mer Adriatique, il perdit<lb/>
les mains                             et presque la vie; ces deux expé-<lb/>
riences manquées ne le rendirent                             ni plus sage<lb/>
ni plus instruit; il vint à Vienne en 1806 et<lb/>
fit                             construire, à la faveur d&#x2019;une souscription,<lb/>
un très-grand                             aërostat en soie de 38 pieds de<lb/>
diamètre, qui devait                             être réuni à une mon-<lb/>
golfière de 30 pieds. On travailla 6                             mois, on<lb/>
depensa 18000 francs pour ces deux objets,<lb/>
mais comme                             il fallait encore y ajouter 4400<lb/>
livres d&#x2019;acide et 3500 liv.                             de zinc: les fonds<lb/>
manquèrent et le comte se vit obligé                             d&#x2019;aban-<lb/>
donner ce projet gigantesque, après une                             perte<lb/>
réelle de 20000 liv. La troisième et dernière<lb/>
expérience                             de Mr. Zambeccari confirme aussi<lb/>
que ce n&#x2019;est qu&#x2019;aux                             procédés des mongolfiè-<lb/>
res qu&#x2019;il faut attribuer les accidens                             arrivés<lb/>
dans l&#x2019;art aërostatique. C&#x2019;est une                             mongolfière<lb/>
qui a causé la perte des malheureux Pilatres<lb/>
du                             Rosier et Romain. Blivari a péri à Or-<lb/>
léans dans une semblable                             machine qui s&#x2019;est en-<lb/>
flammée à une très-grande élévation. A                             Ma-<lb/>
drid Mr. Bouche s&#x2019;est casse la jambe. Le<lb/>
méchanicien                             Bittorf n&#x2019;a pas été plus heureux.<lb/>
Je ne parlerai pas des                             accidens que j&#x2019;ai vu<lb/>
arriver à Varsovie, à Pétersbourg, à                             Vienne,<lb/>
à Copenhague et à Dresde; je me conten-<lb/>
terai de dire                             qu&#x2019;en France, qui est le berceau</hi> </p>
        </div>
        <cb/>
        <div corresp="ar006b2" xml:id="ar006a2" prev="ar006a" type="jArticle">
          <p>wohnern un&#x017F;erer Fu&#x0364;r&#x017F;tenthu&#x0364;mer, die Rußland                         er-<lb/>
geben &#x017F;ind, eine große Sen&#x017F;ation hervorgebracht.</p><lb/>
          <p>General Zaltuchin, welcher die noch hier befind-<lb/>
lichen Rußi&#x017F;chen                         Truppen commandirt, hat befoh-<lb/>
len, die Fe&#x017F;tungen der Wallachey                         nicht eher als<lb/>
den 14ten October zu ra&#x0364;umen, obgleich &#x017F;ich                         die<lb/>
Anzahl die&#x017F;er Truppen ta&#x0364;glich verringert.                         Die<lb/>
Admini&#x017F;tration befindet &#x017F;ich fa&#x017F;t ganz in den                         Ha&#x0364;n-<lb/>
den der National-Autorita&#x0364;ten.</p><lb/>
          <p>Hr. Gervais, ehemaliger Bureau-Chef im De-<lb/>
partement der                         auswa&#x0364;rtigen Angelegenheiten zu St.<lb/>
Petersburg, der in die                         Ungnade des Staats&#x017F;ecre-<lb/>
tairs Speransky verwickelt war,                         i&#x017F;t zum Rußi&#x017F;chen<lb/>
Con&#x017F;ul zu Ja&#x017F;&#x017F;y                         ernannt.</p>
        </div><lb/>
        <div corresp="ar007b" xml:id="ar007a" type="jArticle" next="ar007a2">
          <dateline> <hi rendition="#c"><hi rendition="#fr">Lu&#x0364;ttich,</hi> den 11                             October.</hi> </dateline><lb/>
          <p>Der Verlu&#x017F;t des Herrn Grafen von Zambeccart<lb/>
kann weder verwundern,                         noch der aero&#x017F;tati&#x017F;chen<lb/>
Kun&#x017F;t Eintracht thun.                         Gebohren mit einer feuri-<lb/>
gen Einbildungskraft, wobey er oft die dem                         Men-<lb/>
&#x017F;chen vorge&#x017F;chriebenen Gra&#x0364;nzen                         u&#x0364;ber&#x017F;chritt, brachte<lb/>
er in &#x017F;einer Jugend ein                         großes Vermo&#x0364;gen hin-<lb/>
durch, und hernach glaubte er in einem                         Elemente,<lb/>
welches &#x017F;o leicht i&#x017F;t, wie &#x017F;eine                         Einbildungskraft,<lb/>
die Hu&#x0364;lfsmittel zu ne<supplied cert="high">u</supplied>em Glu&#x0364;ck wieder zu finden.<lb/>
Die&#x017F;er                         Phy&#x017F;iker wa&#x0364;hnte hartna&#x0364;ckig, daß es zu jeder<lb/>
Zeit                         in der Atmospha&#x0364;re zwey entgegen                         ge&#x017F;etzte<lb/>
Luft&#x017F;tro&#x0364;me ga&#x0364;be. Er bildete                         &#x017F;ich mithin ein, daß<lb/>
wenn er nach dem Su&#x0364;den zu                         abrei&#x017F;ete, er von der<lb/>
Nord-Seite her zuru&#x0364;ckkommen                         wu&#x0364;rde, und daß es<lb/>
bloß darauf anka&#x0364;me, die Zone                         anzutreffen, wo &#x017F;ich<lb/>
die&#x017F;er entgegen ge&#x017F;etzte                         Luft&#x017F;trom befa&#x0364;nde. Wir<lb/>
haben aber bey die&#x017F;em                         fal&#x017F;chen Sy&#x017F;tem ge&#x017F;ehen,<lb/>
daß uns der Graf                         Zambeccari den Beweis des Ge-<lb/>
gentheils gegeben; indem er zweymal ins                         Adriati-<lb/>
&#x017F;che Meer herabfiel, verlohr er die Ha&#x0364;nde und                         fa&#x017F;t<lb/>
das Leben. Die&#x017F;e beyden fehlge&#x017F;chlagenen                         Ver&#x017F;uche<lb/>
machten ihn aber nicht klu&#x0364;ger noch                         vor&#x017F;ichtiger.<lb/>
Jm Jahre 1806 kam er nach Wien und ließ                         mit-<lb/>
tel&#x017F;t einer Sub&#x017F;cription einen großen                         &#x017F;eidenen<lb/>
Aero&#x017F;taten, 38 Fuß im Durchme&#x017F;&#x017F;er,                         verfertigen,<lb/>
der mit einer Montgolfiere von 30 Fuß verbunden<lb/>
werden                         &#x017F;ollte. Man arbeitete ein halb Jahr lang<lb/>
an die&#x017F;en beyden                         Sachen und verwandte 18000 Fr.<lb/>
darauf; allein da noch 4400 Pfund                         Vitriol-Sa&#x0364;ure<lb/>
und 3500 Pfund Zink fehlten, &#x017F;o gebrach es                         an<lb/>
Gelde, und der Graf &#x017F;ah &#x017F;ich geno&#x0364;thigt,                         die&#x017F;es rie-<lb/>
&#x017F;enma&#x0364;ßige Project nach einem                         wu&#x0364;rklichen Verlu&#x017F;t<lb/>
von 20000 Franken aufzugeben. Der                         dritte und<lb/>
letzte Ver&#x017F;uch des Grafen Zambeccari bewei&#x017F;et                         u&#x0364;bri-<lb/>
gens, daß man bloß dem Verfahren der Montgol-<lb/>
fieren                         die Unglu&#x0364;cksfa&#x0364;lle in der Aero&#x017F;tatik                         zu&#x017F;chrei-<lb/>
ben muß. Eine Montgolfiere verur&#x017F;achte den                         Ver-<lb/>
lu&#x017F;t der unglu&#x0364;cklichen Pilatres du Ro&#x017F;ier und                         Ro-<lb/>
main. Blivari kam zu Orleans in einer                         a&#x0364;hnlichen<lb/>
Ma&#x017F;chine um, die in einer großen Ho&#x0364;he                         in Brand<lb/>
gerieth. Zu Madrid brach &#x017F;ich Herr Bo<supplied cert="high">u</supplied>che ein<lb/>
Bein. Der Mechaniker, Herr Bittorff,                         war nicht<lb/>
glu&#x0364;cklicher. Jch will nicht von den                         Unglu&#x0364;cksfa&#x0364;llen<lb/>
&#x017F;prechen, die ich zu                         War&#x017F;chau, zu Petersburg,<lb/>
Wien, Copenhagen und Dresden erlebt                         habe; ich<lb/>
will bloß anfu&#x0364;hren, daß in Frankreich, welches                         die<lb/>
Wiege der aero&#x017F;tati&#x017F;chen Kun&#x017F;t i&#x017F;t, die                         Regierung<lb/>
die Feuer-Ballons &#x017F;ogleich verboten hat, wie die</p>
        </div>
      </div>
    </body>
  </text>
</TEI>
[[3]/0003] produit une grande sensation parmi ceux des habitans de nos principautés qui sont attachés aux Russes. Le général Zaltuchin, commandant des trou- pes russes qui sont encore ici, à l’ordre de n’évacuer les forteresses de la Valachie que le 14 Octobre, quoique le nombre de ces troupes diminue tous les jours. L’administra- tion du pays est presqu’entièrement entre les mains des autorités nationales. M. Gervais, ci-devant chef de bureau au département des affaires étrangères à Péters- bourg, qui avoit été enveloppé dans la dis- grace du secrétaire d’état Spérausky, a été nommé consul de Russie à Jassy. (Journal de l’Empire.) Liège, le 11 Octobre. La perte de Mr. le comte de Zambeccari ne doit ni étonner, ni porter la moindre at- teinte à l’art Aërostatique. Né avec une ima- gination ardente qui lui faisait souvent outre- passer les bornes qui sont prescrites à l’homme, il dissipa dans sa jeunesse un très- grand bien, et après, il crût retrouver dans un élément aussi léger que son imagination, de quoi réparer les chances de la fortune. Ce physicien crût opiniatrement qu’il existait, en tout temps, dans l’atmosphère, deux cou- rans opposés. Ensorte qu’il imaginait que s’il partait avec une direction vers le midi, il re- viendrait par le coté du nord, et qu’il ne s’a- gissait que de rencontrer la zone où se trou- vait ce courant opposé. Nous avons vû avec ce faux systême le comte Zambeccari nous donner la preuve du contraire en descendant deux fois dans la mer Adriatique, il perdit les mains et presque la vie; ces deux expé- riences manquées ne le rendirent ni plus sage ni plus instruit; il vint à Vienne en 1806 et fit construire, à la faveur d’une souscription, un très-grand aërostat en soie de 38 pieds de diamètre, qui devait être réuni à une mon- golfière de 30 pieds. On travailla 6 mois, on depensa 18000 francs pour ces deux objets, mais comme il fallait encore y ajouter 4400 livres d’acide et 3500 liv. de zinc: les fonds manquèrent et le comte se vit obligé d’aban- donner ce projet gigantesque, après une perte réelle de 20000 liv. La troisième et dernière expérience de Mr. Zambeccari confirme aussi que ce n’est qu’aux procédés des mongolfiè- res qu’il faut attribuer les accidens arrivés dans l’art aërostatique. C’est une mongolfière qui a causé la perte des malheureux Pilatres du Rosier et Romain. Blivari a péri à Or- léans dans une semblable machine qui s’est en- flammée à une très-grande élévation. A Ma- drid Mr. Bouche s’est casse la jambe. Le méchanicien Bittorf n’a pas été plus heureux. Je ne parlerai pas des accidens que j’ai vu arriver à Varsovie, à Pétersbourg, à Vienne, à Copenhague et à Dresde; je me conten- terai de dire qu’en France, qui est le berceau wohnern unſerer Fuͤrſtenthuͤmer, die Rußland er- geben ſind, eine große Senſation hervorgebracht. General Zaltuchin, welcher die noch hier befind- lichen Rußiſchen Truppen commandirt, hat befoh- len, die Feſtungen der Wallachey nicht eher als den 14ten October zu raͤumen, obgleich ſich die Anzahl dieſer Truppen taͤglich verringert. Die Adminiſtration befindet ſich faſt ganz in den Haͤn- den der National-Autoritaͤten. Hr. Gervais, ehemaliger Bureau-Chef im De- partement der auswaͤrtigen Angelegenheiten zu St. Petersburg, der in die Ungnade des Staatsſecre- tairs Speransky verwickelt war, iſt zum Rußiſchen Conſul zu Jaſſy ernannt. Luͤttich, den 11 October. Der Verluſt des Herrn Grafen von Zambeccart kann weder verwundern, noch der aeroſtatiſchen Kunſt Eintracht thun. Gebohren mit einer feuri- gen Einbildungskraft, wobey er oft die dem Men- ſchen vorgeſchriebenen Graͤnzen uͤberſchritt, brachte er in ſeiner Jugend ein großes Vermoͤgen hin- durch, und hernach glaubte er in einem Elemente, welches ſo leicht iſt, wie ſeine Einbildungskraft, die Huͤlfsmittel zu neuem Gluͤck wieder zu finden. Dieſer Phyſiker waͤhnte hartnaͤckig, daß es zu jeder Zeit in der Atmosphaͤre zwey entgegen geſetzte Luftſtroͤme gaͤbe. Er bildete ſich mithin ein, daß wenn er nach dem Suͤden zu abreiſete, er von der Nord-Seite her zuruͤckkommen wuͤrde, und daß es bloß darauf ankaͤme, die Zone anzutreffen, wo ſich dieſer entgegen geſetzte Luftſtrom befaͤnde. Wir haben aber bey dieſem falſchen Syſtem geſehen, daß uns der Graf Zambeccari den Beweis des Ge- gentheils gegeben; indem er zweymal ins Adriati- ſche Meer herabfiel, verlohr er die Haͤnde und faſt das Leben. Dieſe beyden fehlgeſchlagenen Verſuche machten ihn aber nicht kluͤger noch vorſichtiger. Jm Jahre 1806 kam er nach Wien und ließ mit- telſt einer Subſcription einen großen ſeidenen Aeroſtaten, 38 Fuß im Durchmeſſer, verfertigen, der mit einer Montgolfiere von 30 Fuß verbunden werden ſollte. Man arbeitete ein halb Jahr lang an dieſen beyden Sachen und verwandte 18000 Fr. darauf; allein da noch 4400 Pfund Vitriol-Saͤure und 3500 Pfund Zink fehlten, ſo gebrach es an Gelde, und der Graf ſah ſich genoͤthigt, dieſes rie- ſenmaͤßige Project nach einem wuͤrklichen Verluſt von 20000 Franken aufzugeben. Der dritte und letzte Verſuch des Grafen Zambeccari beweiſet uͤbri- gens, daß man bloß dem Verfahren der Montgol- fieren die Ungluͤcksfaͤlle in der Aeroſtatik zuſchrei- ben muß. Eine Montgolfiere verurſachte den Ver- luſt der ungluͤcklichen Pilatres du Roſier und Ro- main. Blivari kam zu Orleans in einer aͤhnlichen Maſchine um, die in einer großen Hoͤhe in Brand gerieth. Zu Madrid brach ſich Herr Bouche ein Bein. Der Mechaniker, Herr Bittorff, war nicht gluͤcklicher. Jch will nicht von den Ungluͤcksfaͤllen ſprechen, die ich zu Warſchau, zu Petersburg, Wien, Copenhagen und Dresden erlebt habe; ich will bloß anfuͤhren, daß in Frankreich, welches die Wiege der aeroſtatiſchen Kunſt iſt, die Regierung die Feuer-Ballons ſogleich verboten hat, wie die

Suche im Werk

Hilfe

Informationen zum Werk

Download dieses Werks

XML (TEI P5) · HTML · Text
TCF (text annotation layer)
XML (TEI P5 inkl. att.linguistic)

Metadaten zum Werk

TEI-Header · CMDI · Dublin Core

Ansichten dieser Seite

Voyant Tools ?

Language Resource Switchboard?

Feedback

Sie haben einen Fehler gefunden? Dann können Sie diesen über unsere Qualitätssicherungsplattform DTAQ melden.

Kommentar zur DTA-Ausgabe

Dieses Werk wurde im Rahmen des Moduls DTA-Erweiterungen (DTAE) digitalisiert. Weitere Informationen …

Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:02:00Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

Weitere Informationen:

Bogensignaturen: keine Angabe; Druckfehler: keine Angabe; fremdsprachliches Material: gekennzeichnet; Geminations-/Abkürzungsstriche: wie Vorlage; Hervorhebungen (Antiqua, Sperrschrift, Kursive etc.): wie Vorlage; i/j in Fraktur: wie Vorlage; I/J in Fraktur: wie Vorlage; Kolumnentitel: keine Angabe; Kustoden: keine Angabe; langes s (ſ): wie Vorlage; Normalisierungen: dokumentiert; rundes r (&#xa75b;): wie Vorlage; Seitenumbrüche markiert: ja; Silbentrennung: wie Vorlage; u/v bzw. U/V: wie Vorlage; Vokale mit übergest. e: wie Vorlage; Vollständigkeit: vollständig erfasst; Zeichensetzung: wie Vorlage; Zeilenumbrüche markiert: ja;

Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




Ansicht auf Standard zurückstellen

URL zu diesem Werk: https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1692110_1812
URL zu dieser Seite: https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1692110_1812/3
Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 169, Hamburg, 21. Oktober 1812, S. [3]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1692110_1812/3>, abgerufen am 23.11.2024.