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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 164, Hamburg, 13. Oktober 1812.

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pour son commerce, pour sa noblesse, qui y
avait tout laisse. Ce n'est pas evaluer trop
haut que de la porter a plusieurs milliards.

On a arrete et fusille une centaine de ces
chauffeurs; tous ont declare qu'ils avaient
agi par les ordres du gouverneur Rostopchin,
et du directeur de la police.

Trente mille blesses et malades Russes ont
ete braules. Les plus riches maisons de com-
merce de la Russie se trouvent ruinees; la
secousse doit etre considerable; les effets
d'habillement, magasins, et fournitures de
l'armee russe ont ete braules; elle y a tout
perdu. On n'avait rien voulu evacuer, parce
que l'on a toujours voulu penser qu'il etait
impossible d'arriver a Moscou, et qu'on a
voulu tromper le peuple. Lorsqu'on a tout
vu dans la main des Francais, on a concu
l'horrible projet de brauler cette premiere ca-
pitale, cette ville sainte, centre de l'Empire,
et l'on a reduit 200000 bons habitans a la
mendicite. C'est le crime de Rostopchin, exe-
cute par des scelerats delivres des prisons.

Les ressources que l'armee trouvait sont
par la sort diminuees; cependant l'on a ra-
masse, et l'on ramasse beaucoup de choses.
Toutes les caves sont a l'abri du feu, et les
habitans, dans les 24 dernieres heures, avaient
enfoui beaucoup d'objets; on a lutte contre
le fen; mais le gouverneur avait en l'affreuse
precaution d'emmener ou de faire briser tou-
tes les pompes.

L'armee se remet de ses fatigues; elle a en
abondance du pain, des pommes-de-terre, des
choux, des legumes, des viandes, des salai-
sons, du vin, de l'eau-de-vie, du sucre, du
cafe, enfin des provisions de toute espece.

L'avant-garde est a 20 werstes sur la route
de Kasan, par laquelle se retire l'ennemi.
Une autre avant-garde francaise est sur la
route de Saint-Petersbourg ou l'ennemi n'a
personne.

La temperature est encore celle de l'au-
tomne; le soldat a trouve et trouve beaucoup
de pelisses et des fourrures pour l'hiver.
Moscou en est le magasin.




Pieces et extraits divers.
A la ville de Moscou, notre premiere capitale.

L'ennemi est entre avec de grandes forces
sur le territoire de la Russie: il vient ravager
notre chere patrie. Quoique l'armee russe,
braulante de courage, soit prete a s'opposer
aux mauvais desseins de ce temeraire ennemi,
et a les dejouer, cependant notre compassion
et nos soins paternels pour nos fideles sujets
ne nous permettent pas de les laisser dans
l'incertitude sur le danger qui les menace.
Il ne faut pas que les succes de l'ennemi
soient daus a notre imprevoyance. Resolus en
consequence de rassembler dans l'interieur de
nouvelles forces pour notre defense, c'est a
Moscou, ancienne residence de nos ancetres,
que nous nous adressons d'abord; elle faut
toujours le chef des autres villes de la Russie;

[Spaltenumbruch]

ihn gar nicht zu hoch, wenn man ihn auf mehrere
tausend Millionen angiebt.

Einhundert dieser Mordbrenner sind arretirt und
erschosfen worden. Alle haben erklärt, daß sie nach
Besehl des Gouverneurs Rostopschin und des Po-
lizey-Directors gehandelt hätten.

30000 kranke und verwundete Russen sind ver-
brannt. Die reichsten Rußischen Handelshäuser
sind ruinirt. Der Stoß muß beträchtlich seyn. Die
Kleidungsstücke, Magazine und Vorr[ä]the der Ruß.
Armee sind verbrannt. Sie hat hier alles verloh-
ren. Man hatte nichts fortschaffen wollen, weil
man fortdauernd geneigt war, zu glauben, daß es
unmöglich wäre, bis nach Moscau vorzudringen,
und weil man das Volk hintergehen wollte. Als
man alles in den Händen der Franzosen sah, ver-
fiel man auf den schrecklichen Anschlag, diese erste
Residenz, diese heilige Stadt, diesen Mittelpunct
des Reichs, in Brand zu stecken, wodurch 200000
gute Einwohner an den Bettelstab gebracht sind.
Es ist das Verbrechen von Rostopschin, welches
Bösewichter, die aus den Gefängnissen entlassen
worden, ausgeführt haben.

Die Hülfsmittel, welche die Armee gefunden
hätte, sind dadurch sehr verringert; indessen hat
man viele Sachen gesammelt und sammelt deren
noch fortdauernd. Alle Keller sind vor dem Feuer
gesichert, und die Einwohner hatten in den letzten
24 Stunden viele Sachen vergraben; man hat ge-
gen das Feuer gekämpft; allein der Gouverneur
hatte die scheußliche Vorsicht gebraucht, alle Feuer-
sprützen wegführen oder zerstöhren zu lassen.

Die Armee erholt sich von den Strapazen. Sie
hat Brodt, Kartoffeln, Kohl, Hülsenfrüchte, frisches
und gesalzenes Fleisch, Wein, Branntewein, Zucker,
Caffee im Ueberfluß, kurz, Proviant aller Art.

Die Avantgarde befindet sich 20 Werste auf der
Heerstraße nach Kasan, auf welcher sich der Feind
zurückzieht. Eine andere Französische Avantgarde
befindet sich auf dem Wege nach St. Petersburg,
wo der Feind gar keine Truppen hat. Die Wit-
terung ist noch so, wie im Herbst. Der Soldat
hat viele Pelze und Rauchwerk für den Winter ge-
funden und findet sie fortdauernd. Moscau ist das
Magazin derselben.




Actenstücke und Auszüge,
An Moscau, Unsre erste Hauptstadt.

Der Feind ist mit großer Macht über die Gränze
in Rußland eingerückt. Er kömmt, um unser ge-
liebtes Vaterland zu Grunde zu richten. Obgleich
das vor Muth brennende, wohl gerüstete Rußische
Kriegsheer bereit ist, die Verwegenheit und den
bösen Vorsatz desselben kräftig zu empfangen und
zu zernichten, so können Wir doch, nach Unserm
väterlichen Herzen und nach Unserer Vorsorge für
alle Unsere getreuen Unterthanen, sie nicht ohne
Vorbereitung auf die sie drohende Gefahr lassen;
ja, möge aus Unserer Unvorsichtigkeit dem Feinde
kein Vortheil hervorgehen! Und dieserwegen, da
Wir gesonnen sind, zur sichersten Vertheidigung
neue innere Streitkräfte zu sammeln, so wenden
Wir uns zuerst an die alte Residenzstadt Unserer
Vorfahren, Moscau. Stets ist sie das Haupt der
Rußischen Städte gewesen; stets hat sie aus ih-

[Spaltenumbruch]

pour son commerce, pour sa noblesse, qui y
avait tout laissé. Ce n’est pas évaluer trop
haut que de la porter à plusieurs milliards.

On a arrêté et fusillé une centaine de ces
chauffeurs; tous ont déclaré qu’ils avaient
agi par les ordres du gouverneur Rostopchin,
et du directeur de la police.

Trente mille blessés et malades Russes ont
été brûlés. Les plus riches maisons de com-
merce de la Russie se trouvent ruinées; la
secousse doit être considérable; les effets
d’habillement, magasins, et fournitures de
l’armée russe ont été brûlés; elle y a tout
perdu. On n’avait rien voulu évacuer, parce
que l’on a toujours voulu penser qu’il était
impossible d’arriver à Moscou, et qu’on a
voulu tromper le peuple. Lorsqu’on a tout
vu dans la main des Français, on a conçu
l’horrible projet de brûler cette première ca-
pitale, cette ville sainte, centre de l’Empire,
et l’on a réduit 200000 bons habitans à la
mendicité. C’est le crime de Rostopchin, exé-
cuté par des scélérats délivrés des prisons.

Les ressources que l’armée trouvait sont
par là ſort diminuées; cependant l’on a ra-
massé, et l’on ramasse beaucoup de choses.
Toutes les caves sont à l’abri du feu, et les
habitans, dans les 24 dernières heures, avaient
enfoui beaucoup d’objets; on a lutté contre
le fen; mais le gouverneur avait en l’affreuse
précaution d’emmener ou de faire briser tou-
tes les pompes.

L’armée se remet de ses fatigues; elle a en
abondance du pain, des pommes-de-terre, des
choux, des légumes, des viandes, des salai-
sons, du vin, dé l’eau-de-vie, du sucre, du
café, enfin des provisions de toute espèce.

L’avant-garde est à 20 werstes sur la route
de Kasan, par laquelle se retire l’ennemi.
Une autre avant-garde française est sur la
route de Saint-Pétersbourg où l’ennemi n’a
personne.

La température est encore celle de l’au-
tomne; le soldat a trouvé et trouve beaucoup
de pelisses et des fourrures pour l’hiver.
Moscou en est le magasin.




Pièces et extraits divers.
A la ville de Moscou, notre première capitale.

L’ennemi est entré avec de grandes forces
sur le territoire de la Russie: il vient ravager
notre chere patrie. Quoique l’armée russe,
brûlante de courage, soit prête à s’opposer
aux mauvais desseins de ce téméraire ennemi,
et à les déjouer, cependant notre compassion
et nos soins paternels pour nos fidèles sujets
ne nous permettent pas de les laisser dans
l’incertitude sur le danger qui les menace.
Il ne faut pas que les succés de l’ennemi
soient dûs à notre imprévoyance. Résolus en
conséquence de rassembler dans l’intérieur de
nouvelles forces pour notre défense, c’est à
Moscou, ancienne résidence de nos ancétres,
que nous nous adressons d’abord; elle fût
toujours le chef des autres villes de la Russie;

[Spaltenumbruch]

ihn gar nicht zu hoch, wenn man ihn auf mehrere
tauſend Millionen angiebt.

Einhundert dieſer Mordbrenner ſind arretirt und
erſchoſfen worden. Alle haben erklaͤrt, daß ſie nach
Beſehl des Gouverneurs Roſtopſchin und des Po-
lizey-Directors gehandelt haͤtten.

30000 kranke und verwundete Ruſſen ſind ver-
brannt. Die reichſten Rußiſchen Handelshaͤuſer
ſind ruinirt. Der Stoß muß betraͤchtlich ſeyn. Die
Kleidungsſtuͤcke, Magazine und Vorr[aͤ]the der Ruß.
Armee ſind verbrannt. Sie hat hier alles verloh-
ren. Man hatte nichts fortſchaffen wollen, weil
man fortdauernd geneigt war, zu glauben, daß es
unmoͤglich waͤre, bis nach Moscau vorzudringen,
und weil man das Volk hintergehen wollte. Als
man alles in den Haͤnden der Franzoſen ſah, ver-
fiel man auf den ſchrecklichen Anſchlag, dieſe erſte
Reſidenz, dieſe heilige Stadt, dieſen Mittelpunct
des Reichs, in Brand zu ſtecken, wodurch 200000
gute Einwohner an den Bettelſtab gebracht ſind.
Es iſt das Verbrechen von Roſtopſchin, welches
Boͤſewichter, die aus den Gefaͤngniſſen entlaſſen
worden, ausgefuͤhrt haben.

Die Huͤlfsmittel, welche die Armee gefunden
haͤtte, ſind dadurch ſehr verringert; indeſſen hat
man viele Sachen geſammelt und ſammelt deren
noch fortdauernd. Alle Keller ſind vor dem Feuer
geſichert, und die Einwohner hatten in den letzten
24 Stunden viele Sachen vergraben; man hat ge-
gen das Feuer gekaͤmpft; allein der Gouverneur
hatte die ſcheußliche Vorſicht gebraucht, alle Feuer-
ſpruͤtzen wegfuͤhren oder zerſtoͤhren zu laſſen.

Die Armee erholt ſich von den Strapazen. Sie
hat Brodt, Kartoffeln, Kohl, Huͤlſenfruͤchte, friſches
und geſalzenes Fleiſch, Wein, Branntewein, Zucker,
Caffee im Ueberfluß, kurz, Proviant aller Art.

Die Avantgarde befindet ſich 20 Werſte auf der
Heerſtraße nach Kaſan, auf welcher ſich der Feind
zuruͤckzieht. Eine andere Franzoͤſiſche Avantgarde
befindet ſich auf dem Wege nach St. Petersburg,
wo der Feind gar keine Truppen hat. Die Wit-
terung iſt noch ſo, wie im Herbſt. Der Soldat
hat viele Pelze und Rauchwerk fuͤr den Winter ge-
funden und findet ſie fortdauernd. Moscau iſt das
Magazin derſelben.




Actenſtuͤcke und Auszuͤge,
An Moscau, Unſre erſte Hauptſtadt.

Der Feind iſt mit großer Macht uͤber die Graͤnze
in Rußland eingeruͤckt. Er koͤmmt, um unſer ge-
liebtes Vaterland zu Grunde zu richten. Obgleich
das vor Muth brennende, wohl geruͤſtete Rußiſche
Kriegsheer bereit iſt, die Verwegenheit und den
boͤſen Vorſatz deſſelben kraͤftig zu empfangen und
zu zernichten, ſo koͤnnen Wir doch, nach Unſerm
vaͤterlichen Herzen und nach Unſerer Vorſorge fuͤr
alle Unſere getreuen Unterthanen, ſie nicht ohne
Vorbereitung auf die ſie drohende Gefahr laſſen;
ja, moͤge aus Unſerer Unvorſichtigkeit dem Feinde
kein Vortheil hervorgehen! Und dieſerwegen, da
Wir geſonnen ſind, zur ſicherſten Vertheidigung
neue innere Streitkraͤfte zu ſammeln, ſo wenden
Wir uns zuerſt an die alte Reſidenzſtadt Unſerer
Vorfahren, Moscau. Stets iſt ſie das Haupt der
Rußiſchen Staͤdte geweſen; ſtets hat ſie aus ih-

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[[2]/0002] pour son commerce, pour sa noblesse, qui y avait tout laissé. Ce n’est pas évaluer trop haut que de la porter à plusieurs milliards. On a arrêté et fusillé une centaine de ces chauffeurs; tous ont déclaré qu’ils avaient agi par les ordres du gouverneur Rostopchin, et du directeur de la police. Trente mille blessés et malades Russes ont été brûlés. Les plus riches maisons de com- merce de la Russie se trouvent ruinées; la secousse doit être considérable; les effets d’habillement, magasins, et fournitures de l’armée russe ont été brûlés; elle y a tout perdu. On n’avait rien voulu évacuer, parce que l’on a toujours voulu penser qu’il était impossible d’arriver à Moscou, et qu’on a voulu tromper le peuple. Lorsqu’on a tout vu dans la main des Français, on a conçu l’horrible projet de brûler cette première ca- pitale, cette ville sainte, centre de l’Empire, et l’on a réduit 200000 bons habitans à la mendicité. C’est le crime de Rostopchin, exé- cuté par des scélérats délivrés des prisons. Les ressources que l’armée trouvait sont par là ſort diminuées; cependant l’on a ra- massé, et l’on ramasse beaucoup de choses. Toutes les caves sont à l’abri du feu, et les habitans, dans les 24 dernières heures, avaient enfoui beaucoup d’objets; on a lutté contre le fen; mais le gouverneur avait en l’affreuse précaution d’emmener ou de faire briser tou- tes les pompes. L’armée se remet de ses fatigues; elle a en abondance du pain, des pommes-de-terre, des choux, des légumes, des viandes, des salai- sons, du vin, dé l’eau-de-vie, du sucre, du café, enfin des provisions de toute espèce. L’avant-garde est à 20 werstes sur la route de Kasan, par laquelle se retire l’ennemi. Une autre avant-garde française est sur la route de Saint-Pétersbourg où l’ennemi n’a personne. La température est encore celle de l’au- tomne; le soldat a trouvé et trouve beaucoup de pelisses et des fourrures pour l’hiver. Moscou en est le magasin. Pièces et extraits divers. A la ville de Moscou, notre première capitale. L’ennemi est entré avec de grandes forces sur le territoire de la Russie: il vient ravager notre chere patrie. Quoique l’armée russe, brûlante de courage, soit prête à s’opposer aux mauvais desseins de ce téméraire ennemi, et à les déjouer, cependant notre compassion et nos soins paternels pour nos fidèles sujets ne nous permettent pas de les laisser dans l’incertitude sur le danger qui les menace. Il ne faut pas que les succés de l’ennemi soient dûs à notre imprévoyance. Résolus en conséquence de rassembler dans l’intérieur de nouvelles forces pour notre défense, c’est à Moscou, ancienne résidence de nos ancétres, que nous nous adressons d’abord; elle fût toujours le chef des autres villes de la Russie; ihn gar nicht zu hoch, wenn man ihn auf mehrere tauſend Millionen angiebt. Einhundert dieſer Mordbrenner ſind arretirt und erſchoſfen worden. Alle haben erklaͤrt, daß ſie nach Beſehl des Gouverneurs Roſtopſchin und des Po- lizey-Directors gehandelt haͤtten. 30000 kranke und verwundete Ruſſen ſind ver- brannt. Die reichſten Rußiſchen Handelshaͤuſer ſind ruinirt. Der Stoß muß betraͤchtlich ſeyn. Die Kleidungsſtuͤcke, Magazine und Vorraͤthe der Ruß. Armee ſind verbrannt. Sie hat hier alles verloh- ren. Man hatte nichts fortſchaffen wollen, weil man fortdauernd geneigt war, zu glauben, daß es unmoͤglich waͤre, bis nach Moscau vorzudringen, und weil man das Volk hintergehen wollte. Als man alles in den Haͤnden der Franzoſen ſah, ver- fiel man auf den ſchrecklichen Anſchlag, dieſe erſte Reſidenz, dieſe heilige Stadt, dieſen Mittelpunct des Reichs, in Brand zu ſtecken, wodurch 200000 gute Einwohner an den Bettelſtab gebracht ſind. Es iſt das Verbrechen von Roſtopſchin, welches Boͤſewichter, die aus den Gefaͤngniſſen entlaſſen worden, ausgefuͤhrt haben. Die Huͤlfsmittel, welche die Armee gefunden haͤtte, ſind dadurch ſehr verringert; indeſſen hat man viele Sachen geſammelt und ſammelt deren noch fortdauernd. Alle Keller ſind vor dem Feuer geſichert, und die Einwohner hatten in den letzten 24 Stunden viele Sachen vergraben; man hat ge- gen das Feuer gekaͤmpft; allein der Gouverneur hatte die ſcheußliche Vorſicht gebraucht, alle Feuer- ſpruͤtzen wegfuͤhren oder zerſtoͤhren zu laſſen. Die Armee erholt ſich von den Strapazen. Sie hat Brodt, Kartoffeln, Kohl, Huͤlſenfruͤchte, friſches und geſalzenes Fleiſch, Wein, Branntewein, Zucker, Caffee im Ueberfluß, kurz, Proviant aller Art. Die Avantgarde befindet ſich 20 Werſte auf der Heerſtraße nach Kaſan, auf welcher ſich der Feind zuruͤckzieht. Eine andere Franzoͤſiſche Avantgarde befindet ſich auf dem Wege nach St. Petersburg, wo der Feind gar keine Truppen hat. Die Wit- terung iſt noch ſo, wie im Herbſt. Der Soldat hat viele Pelze und Rauchwerk fuͤr den Winter ge- funden und findet ſie fortdauernd. Moscau iſt das Magazin derſelben. Actenſtuͤcke und Auszuͤge, An Moscau, Unſre erſte Hauptſtadt. Der Feind iſt mit großer Macht uͤber die Graͤnze in Rußland eingeruͤckt. Er koͤmmt, um unſer ge- liebtes Vaterland zu Grunde zu richten. Obgleich das vor Muth brennende, wohl geruͤſtete Rußiſche Kriegsheer bereit iſt, die Verwegenheit und den boͤſen Vorſatz deſſelben kraͤftig zu empfangen und zu zernichten, ſo koͤnnen Wir doch, nach Unſerm vaͤterlichen Herzen und nach Unſerer Vorſorge fuͤr alle Unſere getreuen Unterthanen, ſie nicht ohne Vorbereitung auf die ſie drohende Gefahr laſſen; ja, moͤge aus Unſerer Unvorſichtigkeit dem Feinde kein Vortheil hervorgehen! Und dieſerwegen, da Wir geſonnen ſind, zur ſicherſten Vertheidigung neue innere Streitkraͤfte zu ſammeln, ſo wenden Wir uns zuerſt an die alte Reſidenzſtadt Unſerer Vorfahren, Moscau. Stets iſt ſie das Haupt der Rußiſchen Staͤdte geweſen; ſtets hat ſie aus ih-

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T09:54:35Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 164, Hamburg, 13. Oktober 1812, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1641310_1812/2>, abgerufen am 20.04.2024.