Roepell, Richard: Polen um die Mitte des 18. Jahrhunderts. Gotha, 1876.
rosties. Nous savons, qu'elles sont destinees en premier lieu, L'impot du Czopowe et du Szelezne, de qui on a 1mo. On pourroit etablir, que le Szelezne et le Czopowe 2do. On pourroit hausser le prix des boissons, en faisant Or ayant fait de ce revenu une somme totale, qui cer- On employeroit cet argent tant a la pension des nonces
rosties. Nous savons, qu’elles sont destinées en premier lieu, L’impot du Czopowe et du Szelezne, de qui on a 1mo. On pourroit etablir, que le Szelezne et le Czopowe 2do. On pourroit hausser le prix des boissons, en faisant Or ayant fait de ce revenu une somme totale, qui cer- On employeroit cet argent tant à la pension des nonces <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <p> <hi rendition="#aq"><pb facs="#f0227" n="213"/> rosties. Nous savons, qu’elles sont destinées en premier lieu,<lb/> à la defense de la Republique et en second lieu à recom-<lb/> penser le merite. Pour obtenir le but de leur destination,<lb/> rien n’est plus juste, que de faire observer inviolablement<lb/> les loix la dessus données. Qu’on fasse payer exactement le<lb/> quart de ce qu’elles rapportent, pour l’entretien de l’armée.<lb/> Je remets la maniere de savoir au juste combien ce quart<lb/> de revenus peut valoir, a la recherche et à la decision des<lb/> Etats de la Republique, car peut-etre, que ce point ne sauroit<lb/> etre epluché sans le secours et la rigueur des loix.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">L’impot du <hi rendition="#g">Czopowe</hi> et du <hi rendition="#g">Szelezne</hi>, de qui on a<lb/> tant parlé, qu’il fut entierement employé à l’entretien de<lb/> l’armée, pourroit, je l’avoue, faire une somme assez conside-<lb/> rable. Toutefois j’ai des raisons assez solides, qui me font<lb/> entrevoir la chose d’un oeil different. Il me semble etre hors<lb/> de l’equité de priver entierement les Palatinats de ce revenû<lb/> domestique, dans le tems, que pour fournir à leur depenses<lb/> annuelles, ils ont besoin d’un fond certain et fixé. Cepen-<lb/> dant je crois, que si on faisoit les choses de la maniere, que<lb/> je m’en vais indiquer, on pourroit satisfaire en meme tems<lb/> aux besoins publics de la Republique et aux depenses par-<lb/> ticulieres des Palatinats.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">1<hi rendition="#sup">mo.</hi> On pourroit etablir, que le Szelezne et le Czopowe<lb/> fut universellement payé, non seulement dans les villes ro-<lb/> yales, mais aussi par tous les biens du clergé et de la<lb/> noblesse.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">2<hi rendition="#sup">do.</hi> On pourroit hausser le prix des boissons, en faisant<lb/> payer un Garniec de bierre six gros et autant la quarte d’un<lb/> Garniec de brandevin. Depense tres petite en particulier et<lb/> tres grande pour le profit public.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">Or ayant fait de ce revenu une somme totale, qui cer-<lb/> tainement ne seroit pas petite, on en pourroit laisser une<lb/> certaine portion à chaque Palatinat, à proportion de son<lb/> etendue.</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">On employeroit cet argent tant à la pension des nonces<lb/> à la Diete et des Deputés aux tribunaux, qu’à la recompense<lb/></hi> </p> </div> </div> </body> </text> </TEI> [213/0227]
rosties. Nous savons, qu’elles sont destinées en premier lieu,
à la defense de la Republique et en second lieu à recom-
penser le merite. Pour obtenir le but de leur destination,
rien n’est plus juste, que de faire observer inviolablement
les loix la dessus données. Qu’on fasse payer exactement le
quart de ce qu’elles rapportent, pour l’entretien de l’armée.
Je remets la maniere de savoir au juste combien ce quart
de revenus peut valoir, a la recherche et à la decision des
Etats de la Republique, car peut-etre, que ce point ne sauroit
etre epluché sans le secours et la rigueur des loix.
L’impot du Czopowe et du Szelezne, de qui on a
tant parlé, qu’il fut entierement employé à l’entretien de
l’armée, pourroit, je l’avoue, faire une somme assez conside-
rable. Toutefois j’ai des raisons assez solides, qui me font
entrevoir la chose d’un oeil different. Il me semble etre hors
de l’equité de priver entierement les Palatinats de ce revenû
domestique, dans le tems, que pour fournir à leur depenses
annuelles, ils ont besoin d’un fond certain et fixé. Cepen-
dant je crois, que si on faisoit les choses de la maniere, que
je m’en vais indiquer, on pourroit satisfaire en meme tems
aux besoins publics de la Republique et aux depenses par-
ticulieres des Palatinats.
1mo. On pourroit etablir, que le Szelezne et le Czopowe
fut universellement payé, non seulement dans les villes ro-
yales, mais aussi par tous les biens du clergé et de la
noblesse.
2do. On pourroit hausser le prix des boissons, en faisant
payer un Garniec de bierre six gros et autant la quarte d’un
Garniec de brandevin. Depense tres petite en particulier et
tres grande pour le profit public.
Or ayant fait de ce revenu une somme totale, qui cer-
tainement ne seroit pas petite, on en pourroit laisser une
certaine portion à chaque Palatinat, à proportion de son
etendue.
On employeroit cet argent tant à la pension des nonces
à la Diete et des Deputés aux tribunaux, qu’à la recompense
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