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Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850.

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76 forme les premiers, est plus forte ou plus faible que la lumiere a laquelle on doit les seconds. C'est dans ce sens seulement que les anneaux colores jouent un role dans les mesures de la lumiere auxquelles je me suis livre." b) Cyanometre. "Mon cyanometre est une extension de mon polariscope. Ce dernier instrument, comme tu sais, se compose d'un tube ferme a l'une de ses extremites par une plaque de cristal de roche perpendiculaire a l'axe, de 5 millimetres d epaisseur; et d'un prisme doue de la double refraction, place du cote de l'oeil. Parmi les couleurs variees que donne cet appareil, lorsque de la lumiere polarisee le traverse, et qu'on fait tourner le prisme sur lui-meme, se trouve par un heureux hasard la nuance du bleu de ciel. Cette couleur bleue fort affaiblie, c'est-a-dire tres melangee de blanc lorsque la lumiere est presque neutre, augmente d'intensite -- progressivement a mesure que les rayons qui penetrent dans l'instrument, renferment une plus grande proportion de rayons polarises." "Supposons donc que le polariscope soit dirige sur une feuille de papier blanc; qu'entre cette feuille et la lame de cristal de roche il existe une pile de plaques de verre susceptible de changer d'inclinaison, ce qui rendra la lumiere eclairante du papier plus ou moins polarisee; la couleur bleue fournie par l'instrument va en augmentant avec l'inclinaison de la pile, et l'on s'arrete lorsque cette couleur paraeit la meme que celle de la region de l'atmosphere dont on veut determiner la teinte cyanometrique, et qu'on regarde a l'oeil nu immediatement a cote de l'instrument. La mesure de cette teinte est donnee par l'inclinaison de la pile. Si cette derniere partie de l'instrument se compose du meme nombre de plaques et d'une meme espece de verre, les observations faites dans divers lieux seront parfaitement comparables entr'elles."
77 (S. 105.) Argelander de fide Uranometriae Bayeri 1842 p. 14-23. "In eadem classe littera prior majorem splendorem nullo modo indicat" (§ 9). Durch Bayer ist demnach gar nicht erwiesen, daß Castor 1603 lichtstärker gewesen sei als Pollux.


76 forme les premiers, est plus forte ou plus faible que la lumière à laquelle on doit les seconds. C'est dans ce sens seulement que les anneaux colorés jouent un rôle dans les mesures de la lumière auxquelles je me suis livré.« b) Cyanomètre. »Mon cyanomètre est une extension de mon polariscope. Ce dernier instrument, comme tu sais, se compose d'un tube fermé à l'une de ses extrémités par une plaque de cristal de roche perpendiculaire à l'axe, de 5 millimètres d épaisseur; et d'un prisme doué de la double réfraction, placé du côté de l'oeil. Parmi les couleurs variées que donne cet appareil, lorsque de la lumière polarisée le traverse, et qu'on fait tourner le prisme sur lui-même, se trouve par un heureux hasard la nuance du bleu de ciel. Cette couleur bleue fort affaiblie, c'est-à-dire très mélangée de blanc lorsque la lumière est presque neutre, augmente d'intensité — progressivement à mesure que les rayons qui pénètrent dans l'instrument, renferment une plus grande proportion de rayons polarisés.« »Supposons donc que le polariscope soit dirigé sur une feuille de papier blanc; qu'entre cette feuille et la lame de cristal de roche il existe une pile de plaques de verre susceptible de changer d'inclinaison, ce qui rendra la lumière éclairante du papier plus ou moins polarisée; la couleur bleue fournie par l'instrument va en augmentant avec l'inclinaison de la pile, et l'on s'arrête lorsque cette couleur paraît la même que celle de la région de l'atmosphère dont on veut déterminer la teinte cyanométrique, et qu'on regarde à l'oeil nu immédiatement à côté de l'instrument. La mesure de cette teinte est donnée par l'inclinaison de la pile. Si cette dernière partie de l'instrument se compose du même nombre de plaques et d'une même espèce de verre, les observations faites dans divers lieux seront parfaitement comparables entr'elles.«
77 (S. 105.) Argelander de fide Uranometriae Bayeri 1842 p. 14–23. »In eadem classe littera prior majorem splendorem nullo modo indicat« (§ 9). Durch Bayer ist demnach gar nicht erwiesen, daß Castor 1603 lichtstärker gewesen sei als Pollux.


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[135/0140] ⁷⁶ forme les premiers, est plus forte ou plus faible que la lumière à laquelle on doit les seconds. C'est dans ce sens seulement que les anneaux colorés jouent un rôle dans les mesures de la lumière auxquelles je me suis livré.« b) Cyanomètre. »Mon cyanomètre est une extension de mon polariscope. Ce dernier instrument, comme tu sais, se compose d'un tube fermé à l'une de ses extrémités par une plaque de cristal de roche perpendiculaire à l'axe, de 5 millimètres d épaisseur; et d'un prisme doué de la double réfraction, placé du côté de l'oeil. Parmi les couleurs variées que donne cet appareil, lorsque de la lumière polarisée le traverse, et qu'on fait tourner le prisme sur lui-même, se trouve par un heureux hasard la nuance du bleu de ciel. Cette couleur bleue fort affaiblie, c'est-à-dire très mélangée de blanc lorsque la lumière est presque neutre, augmente d'intensité — progressivement à mesure que les rayons qui pénètrent dans l'instrument, renferment une plus grande proportion de rayons polarisés.« »Supposons donc que le polariscope soit dirigé sur une feuille de papier blanc; qu'entre cette feuille et la lame de cristal de roche il existe une pile de plaques de verre susceptible de changer d'inclinaison, ce qui rendra la lumière éclairante du papier plus ou moins polarisée; la couleur bleue fournie par l'instrument va en augmentant avec l'inclinaison de la pile, et l'on s'arrête lorsque cette couleur paraît la même que celle de la région de l'atmosphère dont on veut déterminer la teinte cyanométrique, et qu'on regarde à l'oeil nu immédiatement à côté de l'instrument. La mesure de cette teinte est donnée par l'inclinaison de la pile. Si cette dernière partie de l'instrument se compose du même nombre de plaques et d'une même espèce de verre, les observations faites dans divers lieux seront parfaitement comparables entr'elles.« ⁷⁷ (S. 105.) Argelander de fide Uranometriae Bayeri 1842 p. 14–23. »In eadem classe littera prior majorem splendorem nullo modo indicat« (§ 9). Durch Bayer ist demnach gar nicht erwiesen, daß Castor 1603 lichtstärker gewesen sei als Pollux.

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Zitationshilfe: Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850, S. 135. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/humboldt_kosmos03_1850/140>, abgerufen am 27.11.2024.