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Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 2. Stuttgart u. a., 1847.

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263 und 277; auch mein Examen crit. T. IV. p. 319-324, T. V. p. 17-19, 30 und 230-234.
8 (S. 331.) Plin. II, 70; Ideler, Sternnamen S. 260 und 295.
9 (S. 332.) Ich habe an einem anderen Orte die Zweifel, welche mehrere berühmte Commentatoren des Dante in neueren Zeiten über die quattro stelle geäußert, zu lösen gesucht. Um das Problem in seinem ganzen Umfang zu fassen, muß die Stelle Io mi volsi .... (Purgat. I v. 22-24) mit den anderen Stellen: Purg. I v. 37, VIII v. 85-93, XXIX v. 121, XXX v. 97, XXXI v. 106 und Inf. XXVI v. 117 und 127 verglichen werden. Der Mailänder Astronom De Cesaris hielt die drei facelle (Di che'l polo di qua tutto quanto arde und welche untergehen, wenn die vier Sterne des Kreuzes aufgehen) für Canopus, Achernar und Fomahaut. Ich habe versucht die Schwierigkeiten durch die nachfolgenden Betrachtungen zu lösen: "Le mysticisme philosophique et religieux qui penetre et vivifie l'immense composition du Dante, assigne a tous les objets, a cote de leur existence reelle ou materielle, une existence ideale. C'est comme deux mondes, dont l'un est le reflet de l'autre. Le groupe des quatre etoiles represente, dans l'ordre moral, les vertus cardinales, la prudence, la justice, la force et la temperance; elles meritent pour cela le nom de "saintes lumieres, luci sante". Les trois etoiles "qui eclairent le pole", representent les vertus theologales, la foi, l'esperance et la charite. Les premiers de ces etres nous revelent eux-memes leur double nature; ils chantent: "Ici nous sommes des nymphes, dans le ciel nous sommes des etoiles; Noi sem qui Ninfe, e nel ciel semo stelle." Dans la Terre de la verite, le Paradis terrestre, sept nymphes se trouvent reunies: In cerchio le facevan di se claustro le sette Ninfe. C'est la reunion des vertus cardinales et theologales. Sous ces formes mystiques, les objets reels du firmament, eloignes les uns des autres, d'apres les lois eternelles de la Mecanique celeste, se reconnaissent a peine. Le monde ideal est une libre creation de l'ame, le produit de l'inspiration poetique." (Examen crit. T. IV. p. 324-332.)
10 (S. 332.) Acosta lib. I cap. 5. Vergl. meine Relation historique T. I. p. 209. Da die Sterne a und g des südlichen
263 und 277; auch mein Examen crit. T. IV. p. 319–324, T. V. p. 17–19, 30 und 230–234.
8 (S. 331.) Plin. II, 70; Ideler, Sternnamen S. 260 und 295.
9 (S. 332.) Ich habe an einem anderen Orte die Zweifel, welche mehrere berühmte Commentatoren des Dante in neueren Zeiten über die quattro stelle geäußert, zu lösen gesucht. Um das Problem in seinem ganzen Umfang zu fassen, muß die Stelle Io mi volsi .... (Purgat. I v. 22–24) mit den anderen Stellen: Purg. I v. 37, VIII v. 85–93, XXIX v. 121, XXX v. 97, XXXI v. 106 und Inf. XXVI v. 117 und 127 verglichen werden. Der Mailänder Astronom De Cesaris hielt die drei facelle (Di che'l polo di quà tutto quanto arde und welche untergehen, wenn die vier Sterne des Kreuzes aufgehen) für Canopus, Achernar und Fomahaut. Ich habe versucht die Schwierigkeiten durch die nachfolgenden Betrachtungen zu lösen: »Le mysticisme philosophique et religieux qui pénètre et vivifie l'immense composition du Dante, assigne à tous les objets, à côté de leur existence réelle ou matérielle, une existence idéale. C'est comme deux mondes, dont l'un est le reflet de l'autre. Le groupe des quatre étoiles représente, dans l'ordre moral, les vertus cardinales, la prudence, la justice, la force et la tempérance; elles méritent pour cela le nom de »saintes lumières, luci sante«. Les trois étoiles »qui éclairent le pole«, représentent les vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité. Les premiers de ces êtres nous révèlent eux-mêmes leur double nature; ils chantent: »Ici nous sommes des nymphes, dans le ciel nous sommes des étoiles; Noi sem qui Ninfe, e nel ciel semo stelle.« Dans la Terre de la vérité, le Paradis terrestre, sept nymphes se trouvent réunies: In cerchio le facevan di se claustro le sette Ninfe. C'est la réunion des vertus cardinales et théologales. Sous ces formes mystiques, les objets réels du firmament, éloignés les uns des autres, d'après les lois éternelles de la Mécanique céleste, se reconnaissent à peine. Le monde idéal est une libre création de l'ame, le produit de l'inspiration poétique.« (Examen crit. T. IV. p. 324–332.)
10 (S. 332.) Acosta lib. I cap. 5. Vergl. meine Relation historique T. I. p. 209. Da die Sterne α und γ des südlichen
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[486/0491] ⁷ 263 und 277; auch mein Examen crit. T. IV. p. 319–324, T. V. p. 17–19, 30 und 230–234. ⁸ (S. 331.) Plin. II, 70; Ideler, Sternnamen S. 260 und 295. ⁹ (S. 332.) Ich habe an einem anderen Orte die Zweifel, welche mehrere berühmte Commentatoren des Dante in neueren Zeiten über die quattro stelle geäußert, zu lösen gesucht. Um das Problem in seinem ganzen Umfang zu fassen, muß die Stelle Io mi volsi .... (Purgat. I v. 22–24) mit den anderen Stellen: Purg. I v. 37, VIII v. 85–93, XXIX v. 121, XXX v. 97, XXXI v. 106 und Inf. XXVI v. 117 und 127 verglichen werden. Der Mailänder Astronom De Cesaris hielt die drei facelle (Di che'l polo di quà tutto quanto arde und welche untergehen, wenn die vier Sterne des Kreuzes aufgehen) für Canopus, Achernar und Fomahaut. Ich habe versucht die Schwierigkeiten durch die nachfolgenden Betrachtungen zu lösen: »Le mysticisme philosophique et religieux qui pénètre et vivifie l'immense composition du Dante, assigne à tous les objets, à côté de leur existence réelle ou matérielle, une existence idéale. C'est comme deux mondes, dont l'un est le reflet de l'autre. Le groupe des quatre étoiles représente, dans l'ordre moral, les vertus cardinales, la prudence, la justice, la force et la tempérance; elles méritent pour cela le nom de »saintes lumières, luci sante«. Les trois étoiles »qui éclairent le pole«, représentent les vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité. Les premiers de ces êtres nous révèlent eux-mêmes leur double nature; ils chantent: »Ici nous sommes des nymphes, dans le ciel nous sommes des étoiles; Noi sem qui Ninfe, e nel ciel semo stelle.« Dans la Terre de la vérité, le Paradis terrestre, sept nymphes se trouvent réunies: In cerchio le facevan di se claustro le sette Ninfe. C'est la réunion des vertus cardinales et théologales. Sous ces formes mystiques, les objets réels du firmament, éloignés les uns des autres, d'après les lois éternelles de la Mécanique céleste, se reconnaissent à peine. Le monde idéal est une libre création de l'ame, le produit de l'inspiration poétique.« (Examen crit. T. IV. p. 324–332.) ¹⁰ (S. 332.) Acosta lib. I cap. 5. Vergl. meine Relation historique T. I. p. 209. Da die Sterne α und γ des südlichen

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Moritz Bodner: Erstellung bzw. Korrektur der griechischen Textpassagen (2013-04-18T11:04:31Z)



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Zitationshilfe: Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 2. Stuttgart u. a., 1847, S. 486. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/humboldt_kosmos02_1847/491>, abgerufen am 10.05.2024.