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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 172, Hamburg, 27. Oktober 1813.

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[Spaltenumbruch]

ne seront pas trompes; l'auguste fille de Marie-
Therese ne peut invoquer envain le courage
et l'energie des peuples; les Francais n'au-
ront point de rivaux dans leur amour pour
leur souverains; nuls sacrifices, nuls efforts
ne peuvent leur coauter quand l'honneur les
commande; ils ne sauraient vivre sans gloire,
et jamais la couronne de leur Empereur ne
sera depouillee de ses lauriers. Tel est le
serment unanime qu'ils pretent aujourd'hui
sur tous les points de l'Empire; tels sont les
sentimens que vient vous exprimer la bonne
ville de Paris, en portant au pied de V. M.
le tribut de son respect et de son devouement.

Jamais le lien qui attache et reunit les sujets
autour du souverain, ne demande d'etre plus
resserre; des puissances jalouses se divisent
deja les portions de ce bel Empire; elles se
les transmettent et les negocient avant meme
d'avoir acquis aucun droit sur elles. Et pour
rendre aux yeux de l'histoire ce delire plus
odieux encore, un prince qui ne dut sa re-
nommee qu'a l'honneur de combattre dans
nos rangs, est le premier a donner cet
exemple inoni. Il appelle tout ce que la
haine et le besoin de l'intrigue avaient en-
traine loin de nous; il egare la politique d'un
peuple de tout tems notre allie; il compromet
un trone oau le porterent les bienfaits de son
Empereur; il dirige sans gemir et de plain
gre le fer contre son pays.

Il a cesse d'etre Francais; oublions qu'il
eaut une patrie! mais son image pourra-t-elle
etre conservee parmi celles de nos heros
fideles? Mais s'il restait aupres de lui quel-
ques Francais egares, pourraient-ils oublier
l'honneur qui les reprouve, les lois qui les
condamnent, et les sermens sacres qui les
lient? Detournons une pensee si penible, et
que la trace de cette memorable ingratitude
soit, s'il se peut, a jamais effacee!

Madame; c'est en redoublant de zele et
d'amour, c'est en fixant leurs regards sur ce
trone auguste ou V. M. a porte avec toutes
les vertus, le noble courage de son ayeule,
que les habitans de la bonne ville de Paris
se penetreront, en sujets fideles, de tout ce
qu'ils doivent a ieur prince et a leur patrie.

Nous sommes etc.
(Suivant les signatures.)
Par decret signe le 25 Septembre 1813, au
quartier-imperial de Dresde, S. M. a nomme
secretaire-general de la prefecture des Bou-
hes-de-l'Elbe, M. Schmit Van Dorselaer.


Le conseil municipal de la ville de Dunkerque
a S. M. l'Imperatrice-Reine et Regente.

Madame!

Une coalition nouvelle veut punir la fide-
lite de nos allies, menace notre chere patrie,
et croit dans son orgueil insense humilier le


[Spaltenumbruch]

ben, werden nicht getäuscht werden. Die erhabene
Tochter Marien Theresiens kann den Muth und
die Kraft der Völker nicht vergebens auffordern.
Die Franzosen werden keine Nebenbuhler in ihrer
Liebe zu ihren Souverains haben; keine Aufopfe-
rungen, keine Anstrengungen können ihnen zu
theuer seyn, wenn die Ehre sie befiehlt; sie
können nicht ohne Ruhm leben, und nie wird
die Krone ihres Kaysers ihrer Lorbeeren beraubt
werden. Das ist der einstimmige Eidschwur,
den sie jetzt auf allen Puncten des Reichs leisten;
das die Gesinnungen, die Jhnen die gute Stadt
Paris ausdrückt, indem sie dem Tribut ihres Re-
spects und ihrer Ergebenheit Ewr. Majestät zu
Füßen legt.

Nie erforderte das Band, welches die Untertha-
nen um den Souverain vereinigt, nähere An-
knüpfung. Eifersüchtige Mächte theilen bereits die
Stücke dieses schönen Reichs unter sich. Sie
überliefern und verhandeln sie, selbst ehe sie ein
Recht darüber erhalten haben, und um diesen
Wahnsinn in den Augen der Geschichte noch desto
gehäßiger zu machen, ist ein Prinz, der seinen
Ruhm bloß der Ehre verdankt, in unsern Reihen
gefochten zu haben, der erste, der dieses unerhörte
Beyspiel giebt. Er fordert alles auf, was der
Haß und die Jntriguen-Sucht weit von uns ent-
fernt hatten; er führt die Politik eines Volks irre,
welches von jeher unser Alliirter war; compro-
mittirt einen Thron, auf welchen ihn die Wohl-
that seines Kaysers berief, und richtet ohne Be-
dauern und freywillig das Eisen gegen sein Va-
terland.

Er hat aufgehört, Franzose zu seyn. Laßt uns
vergessen, daß er ein Vaterland hatte! Kann aber
sein Bild unter den Bildnissen unserer treuen Hel-
den erhalten werden? Befänden sich noch einige
verirrte Franzosen bey ihm, könnten sie die Ehre
vergessen, die sie zurückstoßt, die Gesetze, die sie
verdammen, und die heiligen Eidschwüre, die sie
binden? Laßt uns einen so schmerzlichen Gedan-
ken aufgeben, und möge die Spur eines so denk-
würdigen Undanks wo möglich auf immer verlöscht
seyn!

Durch Verdoppelung des Eifers und der Liebe,
durch Hinwenden ihrer Blicke auf jenen erhabenen
Thron, auf welchen Ew. Majestät mit allen Tu-
genden den Edelmuth Jhrer Ur-Großmutter ver-
setzt haben, werden, Madame, die Einwohner der
guten Stadt Paris als getreue Unterthanen von
allem demjenigen durchdrungen seyn, was sie ihrem
Fürsten und ihrem Vaterlande schuldig sind.

Wir sind etc.

(Hier folgen die Unterschriften.)

Durch ein Decret, unterzeichnet im Hauptquar-
tier zu Dresden am 25sten September, haben Se.
Majestät den Herrn Schmit van Dorselaer zum
General-Secretair der Präfectur der Elb-Mündun-
gen ernannt.


Das Municipal-Conseil der Stadt Dünkirchen
an Jhre Maj. die Kayserin Königin und
Regentin.

Madame!

Eine neue Coalition will unsere Alliirten für


[Spaltenumbruch]

ne seront pas trompés; l’auguste fille de Marie-
Thérése ne peut invoquer envain le courage
et l’énergie des peuples; les Français n’au-
ront point de rivaux dans leur amour pour
leur souverains; nuls sacrifices, nuls efforts
ne peuvent leur coûter quand l’honneur les
commande; ils ne sauraient vivre sans gloire,
et jamais la couronne de leur Empereur ne
sera dépouillée de ses lauriers. Tel est le
serment unanime qu’ils prétent aujourd’hui
sur tous les points de l’Empire; tels sont les
sentimens que vient vous exprimer la bonne
ville de Paris, en portant au pied de V. M.
le tribut de son respect et de son dévouement.

Jamais le lien qui attache et réunit les sujets
autour du souverain, ne demande d’être plus
resserré; des puissances jalouses se divisent
déjà les portions de ce bel Empire; elles se
les transmettent et les négocient avant même
d’avoir acquis aucun droit sur elles. Et pour
rendre aux yeux de l’histoire ce délire plus
odieux encore, un prince qui ne dut sa re-
nommée qu’à l’honneur de combattre dans
nos rangs, est le premier à donner cet
exemple inoni. Il appelle tout ce que la
haine et le besoin de l’intrigue avaient en-
trainé loin de nous; il égare la politique d’un
peuple de tout tems notre allie; il compromet
un trône oû le porterent les bienfaits de son
Empereur; il dirige sans gémir et de plain
gré le fer contre son pays.

Il a cessé d’être Français; oublions qu’il
eût une patrie! mais son image pourra-t-elle
être conservée parmi celles de nos héros
fideles? Mais s’il restait auprès de lui quel-
ques Français égarés, pourraient-ils oublier
l’honneur qui les réprouve, les lois qui les
condamnent, et les sermens sacrés qui les
lient? Detournons une pensée si pénible, et
que la trace de cette mémorable ingratitude
soit, s’il se peut, à jamais effacée!

Madame; c’est en redoublant de zele et
d’amour, c’est en fixant leurs regards sur ce
trône auguste où V. M. à porté avec toutes
les vertus, le noble courage de son ayeule,
que les habitans de la bonne ville de Paris
se pénétreront, en sujets fidéles, dé tout ce
qu’ils doivent à ieur prince et à leur patrie.

Nous sommes etc.
(Suivant les signatures.)
Par décret signé le 25 Septembre 1813, au
quartier-impérial de Dresde, S. M. a nommé
secrétaire-général de la préfecture des Bou-
hes-de-l’Elbe, M. Schmit Van Dorselaer.


Le conseil municipal de la ville de Dunkerque
à S. M. l’Impératrice-Reine et Regente.

Madame!

Une coalition nouvelle veut punir la fidé-
lité de nos alliés, menace notre chère patrie,
et croit dans son orgueil insensé humilier le


[Spaltenumbruch]

ben, werden nicht getaͤuſcht werden. Die erhabene
Tochter Marien Thereſiens kann den Muth und
die Kraft der Voͤlker nicht vergebens auffordern.
Die Franzoſen werden keine Nebenbuhler in ihrer
Liebe zu ihren Souverains haben; keine Aufopfe-
rungen, keine Anſtrengungen koͤnnen ihnen zu
theuer ſeyn, wenn die Ehre ſie befiehlt; ſie
koͤnnen nicht ohne Ruhm leben, und nie wird
die Krone ihres Kayſers ihrer Lorbeeren beraubt
werden. Das iſt der einſtimmige Eidſchwur,
den ſie jetzt auf allen Puncten des Reichs leiſten;
das die Geſinnungen, die Jhnen die gute Stadt
Paris ausdruͤckt, indem ſie dem Tribut ihres Re-
ſpects und ihrer Ergebenheit Ewr. Majeſtaͤt zu
Fuͤßen legt.

Nie erforderte das Band, welches die Untertha-
nen um den Souverain vereinigt, naͤhere An-
knuͤpfung. Eiferſuͤchtige Maͤchte theilen bereits die
Stuͤcke dieſes ſchoͤnen Reichs unter ſich. Sie
uͤberliefern und verhandeln ſie, ſelbſt ehe ſie ein
Recht daruͤber erhalten haben, und um dieſen
Wahnſinn in den Augen der Geſchichte noch deſto
gehaͤßiger zu machen, iſt ein Prinz, der ſeinen
Ruhm bloß der Ehre verdankt, in unſern Reihen
gefochten zu haben, der erſte, der dieſes unerhoͤrte
Beyſpiel giebt. Er fordert alles auf, was der
Haß und die Jntriguen-Sucht weit von uns ent-
fernt hatten; er fuͤhrt die Politik eines Volks irre,
welches von jeher unſer Alliirter war; compro-
mittirt einen Thron, auf welchen ihn die Wohl-
that ſeines Kayſers berief, und richtet ohne Be-
dauern und freywillig das Eiſen gegen ſein Va-
terland.

Er hat aufgehoͤrt, Franzoſe zu ſeyn. Laßt uns
vergeſſen, daß er ein Vaterland hatte! Kann aber
ſein Bild unter den Bildniſſen unſerer treuen Hel-
den erhalten werden? Befaͤnden ſich noch einige
verirrte Franzoſen bey ihm, koͤnnten ſie die Ehre
vergeſſen, die ſie zuruͤckſtoßt, die Geſetze, die ſie
verdammen, und die heiligen Eidſchwuͤre, die ſie
binden? Laßt uns einen ſo ſchmerzlichen Gedan-
ken aufgeben, und moͤge die Spur eines ſo denk-
wuͤrdigen Undanks wo moͤglich auf immer verloͤſcht
ſeyn!

Durch Verdoppelung des Eifers und der Liebe,
durch Hinwenden ihrer Blicke auf jenen erhabenen
Thron, auf welchen Ew. Majeſtaͤt mit allen Tu-
genden den Edelmuth Jhrer Ur-Großmutter ver-
ſetzt haben, werden, Madame, die Einwohner der
guten Stadt Paris als getreue Unterthanen von
allem demjenigen durchdrungen ſeyn, was ſie ihrem
Fuͤrſten und ihrem Vaterlande ſchuldig ſind.

Wir ſind ꝛc.

(Hier folgen die Unterſchriften.)

Durch ein Decret, unterzeichnet im Hauptquar-
tier zu Dresden am 25ſten September, haben Se.
Majeſtaͤt den Herrn Schmit van Dorſelaer zum
General-Secretair der Praͤfectur der Elb-Muͤndun-
gen ernannt.


Das Municipal-Conſeil der Stadt Duͤnkirchen
an Jhre Maj. die Kayſerin Koͤnigin und
Regentin.

Madame!

Eine neue Coalition will unſere Alliirten fuͤr


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[[2]/0002] ne seront pas trompés; l’auguste fille de Marie- Thérése ne peut invoquer envain le courage et l’énergie des peuples; les Français n’au- ront point de rivaux dans leur amour pour leur souverains; nuls sacrifices, nuls efforts ne peuvent leur coûter quand l’honneur les commande; ils ne sauraient vivre sans gloire, et jamais la couronne de leur Empereur ne sera dépouillée de ses lauriers. Tel est le serment unanime qu’ils prétent aujourd’hui sur tous les points de l’Empire; tels sont les sentimens que vient vous exprimer la bonne ville de Paris, en portant au pied de V. M. le tribut de son respect et de son dévouement. Jamais le lien qui attache et réunit les sujets autour du souverain, ne demande d’être plus resserré; des puissances jalouses se divisent déjà les portions de ce bel Empire; elles se les transmettent et les négocient avant même d’avoir acquis aucun droit sur elles. Et pour rendre aux yeux de l’histoire ce délire plus odieux encore, un prince qui ne dut sa re- nommée qu’à l’honneur de combattre dans nos rangs, est le premier à donner cet exemple inoni. Il appelle tout ce que la haine et le besoin de l’intrigue avaient en- trainé loin de nous; il égare la politique d’un peuple de tout tems notre allie; il compromet un trône oû le porterent les bienfaits de son Empereur; il dirige sans gémir et de plain gré le fer contre son pays. Il a cessé d’être Français; oublions qu’il eût une patrie! mais son image pourra-t-elle être conservée parmi celles de nos héros fideles? Mais s’il restait auprès de lui quel- ques Français égarés, pourraient-ils oublier l’honneur qui les réprouve, les lois qui les condamnent, et les sermens sacrés qui les lient? Detournons une pensée si pénible, et que la trace de cette mémorable ingratitude soit, s’il se peut, à jamais effacée! Madame; c’est en redoublant de zele et d’amour, c’est en fixant leurs regards sur ce trône auguste où V. M. à porté avec toutes les vertus, le noble courage de son ayeule, que les habitans de la bonne ville de Paris se pénétreront, en sujets fidéles, dé tout ce qu’ils doivent à ieur prince et à leur patrie. Nous sommes etc. (Suivant les signatures.) Par décret signé le 25 Septembre 1813, au quartier-impérial de Dresde, S. M. a nommé secrétaire-général de la préfecture des Bou- hes-de-l’Elbe, M. Schmit Van Dorselaer. Extrait d’une lèttre dè Paris, du 19 Oct. Le conseil municipal de la ville de Dunkerque à S. M. l’Impératrice-Reine et Regente. Madame! Une coalition nouvelle veut punir la fidé- lité de nos alliés, menace notre chère patrie, et croit dans son orgueil insensé humilier le ben, werden nicht getaͤuſcht werden. Die erhabene Tochter Marien Thereſiens kann den Muth und die Kraft der Voͤlker nicht vergebens auffordern. Die Franzoſen werden keine Nebenbuhler in ihrer Liebe zu ihren Souverains haben; keine Aufopfe- rungen, keine Anſtrengungen koͤnnen ihnen zu theuer ſeyn, wenn die Ehre ſie befiehlt; ſie koͤnnen nicht ohne Ruhm leben, und nie wird die Krone ihres Kayſers ihrer Lorbeeren beraubt werden. Das iſt der einſtimmige Eidſchwur, den ſie jetzt auf allen Puncten des Reichs leiſten; das die Geſinnungen, die Jhnen die gute Stadt Paris ausdruͤckt, indem ſie dem Tribut ihres Re- ſpects und ihrer Ergebenheit Ewr. Majeſtaͤt zu Fuͤßen legt. Nie erforderte das Band, welches die Untertha- nen um den Souverain vereinigt, naͤhere An- knuͤpfung. Eiferſuͤchtige Maͤchte theilen bereits die Stuͤcke dieſes ſchoͤnen Reichs unter ſich. Sie uͤberliefern und verhandeln ſie, ſelbſt ehe ſie ein Recht daruͤber erhalten haben, und um dieſen Wahnſinn in den Augen der Geſchichte noch deſto gehaͤßiger zu machen, iſt ein Prinz, der ſeinen Ruhm bloß der Ehre verdankt, in unſern Reihen gefochten zu haben, der erſte, der dieſes unerhoͤrte Beyſpiel giebt. Er fordert alles auf, was der Haß und die Jntriguen-Sucht weit von uns ent- fernt hatten; er fuͤhrt die Politik eines Volks irre, welches von jeher unſer Alliirter war; compro- mittirt einen Thron, auf welchen ihn die Wohl- that ſeines Kayſers berief, und richtet ohne Be- dauern und freywillig das Eiſen gegen ſein Va- terland. Er hat aufgehoͤrt, Franzoſe zu ſeyn. Laßt uns vergeſſen, daß er ein Vaterland hatte! Kann aber ſein Bild unter den Bildniſſen unſerer treuen Hel- den erhalten werden? Befaͤnden ſich noch einige verirrte Franzoſen bey ihm, koͤnnten ſie die Ehre vergeſſen, die ſie zuruͤckſtoßt, die Geſetze, die ſie verdammen, und die heiligen Eidſchwuͤre, die ſie binden? Laßt uns einen ſo ſchmerzlichen Gedan- ken aufgeben, und moͤge die Spur eines ſo denk- wuͤrdigen Undanks wo moͤglich auf immer verloͤſcht ſeyn! Durch Verdoppelung des Eifers und der Liebe, durch Hinwenden ihrer Blicke auf jenen erhabenen Thron, auf welchen Ew. Majeſtaͤt mit allen Tu- genden den Edelmuth Jhrer Ur-Großmutter ver- ſetzt haben, werden, Madame, die Einwohner der guten Stadt Paris als getreue Unterthanen von allem demjenigen durchdrungen ſeyn, was ſie ihrem Fuͤrſten und ihrem Vaterlande ſchuldig ſind. Wir ſind ꝛc. (Hier folgen die Unterſchriften.) Durch ein Decret, unterzeichnet im Hauptquar- tier zu Dresden am 25ſten September, haben Se. Majeſtaͤt den Herrn Schmit van Dorſelaer zum General-Secretair der Praͤfectur der Elb-Muͤndun- gen ernannt. Schreiben aus Paris, vom 19 October. Das Municipal-Conſeil der Stadt Duͤnkirchen an Jhre Maj. die Kayſerin Koͤnigin und Regentin. Madame! Eine neue Coalition will unſere Alliirten fuͤr

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 172, Hamburg, 27. Oktober 1813, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1722710_1813/2>, abgerufen am 28.03.2024.