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Geusau, Anton von: Reise Herrn Heinrich d. XI. durch Teutschland Franckr. u. Italien, [1740–1742].

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la complaisance en soi meme, le trop d'attentation sur sa personne
rien de ce qui passe les bornes de l'etat et de la condition,. N'est il
pas etrange de voir une simple Bourgeoise affecter la pompe et
les riches parures d'une Duchesse? Se faire souvent encore plus
valoir, et tacher de l'effacer par un exces de magnificence. tel
est le desordre du siecle: tous les etats sont confondus: l'ambition
des femmes et des hommes effemines les rend presque meconnoissae
et souvent on prendroit la servante pour la maitresse. Ne
seroit-il pas plus beau que chacun se rensermat dans sa con-
dition? Personne ne se ruineroit en folles depenses, et l'on ne risque
roit point de perdre son ame en renoncant a la modestie Chretienne
L'intention de grand rombre des femes du monde dans le soin excesse
qu'elles prennent de relever leur beaute et de rafiner sur les
ajustemens, est encore plus criminelle. Elles veulent, comme elles
s'en expliquent, faire des conquentes, c'est a dire seduire les hommes
par leurs charmes, et en faire les esclaves de leur vanite. Ravi
des ames a Dieu pour les vendre a l'esprit impur! ou est la foi
ou est la Religion? on se fait de cet indigne trafic un jeu, un
divertissement, une gloire menme. Ce qui les charme, c'est de voir
a ses pieds une foule de profanes adorateurs, et de passer
pour des Divinites aux quelles chacun s'empresse de plaire
et d'offrir des sacrifices. De-la tous ces frivoles hommages, toutes
ces basses complaisances, toutes ces fades adulations dont se nouire.
L'amour propre aux depens de l'innocence et de la vertu: de-
ce feu cache qui se developpe insensiblement, qui fait de fu-
nestes progres, es qui devore enfin les temeraires idoles qui
l'ont allume. On n'a point d'abord, si vous voulez, ce desir
criminel; c'est un passe-tems, c'est une badinerie: mais bien
tot la passion l'emporte, le coeur succombe, et dans quels affreux
desordres ne se laisse-be il pas entraines? Jeu terrible, ou une
femme risque evidemment de se perdre elle-meme, en, perdant
tout ceux qui l'approchent! Ne se mefiera t-on point d'un
jeu si traitre et si pernicieux? En vain compteroit on sur
une vertu a l'eprenve; il n'en [unleserliches Material]est point de ce genre dans
une femme qui vent faire des conquentes: sa seule intention
la condamne, et sa temerite repond de sa foiblesse. Qu'elle
garde son fier, quelle vante sa verta tant qu'elle voudra,
au moons le cueur est gate, es des* qu'il l'est, peut-on re-
pondre de soi meme? L'intention legitime que doit avoir
une personne qui cultive sobrement sa beaute, et qui se par

la complaisance en soi meme, le trop d’attentation sur sa personne
rien de ce qui passe les bornes de l’etat et de la condition,. N’est il
pas etrange de voir une simple Bourgeoise affecter la pompe et
les riches parures d’une Duchesse? Se faire souvent encore plus
valoir, et tacher de l’effacer par un excès de magnificence. tel
est le desordre du siécle: tous les états sont confondus: l’ambition
des femmes et des hommes efféminés les rend presque méconnoissae
et souvent on prendroit la servante pour la mâitresse. Ne
seroit-il pas plus beau que chacun se rensermãt dans sa con-
dition? Personne ne se ruineroit en folles dèpenses, et l’on ne risque
roit point de perdre son ame en renonçant à la modestie Chretienne
L’intention de grand rombre des femes du monde dans le soin excesse
qu’elles prennent de relever leur beauté et de rafiner sur les
ajustemens, est encore plus criminelle. Elles veulent, comme élles
s'en expliquent, faire des conquẽtes, c’est à dire seduire les hommes
par leurs charmes, et en faire les esclaves de leur vanité. Ravi
des ames à Dieu pour les vendre à l’esprit impur! où est la foi
où est la Religion? on se fait de cet indigne trafic un jeu, un
divertissement, une gloire mẽme. Ce qui les charme, c’est de voir
à ses pieds une foule de profanes adorateurs, et de passer
pour des Divinités aux quelles chacun s’empresse de plaire
et d’offrir des sacrifices. De-la tous ces frivoles hommages, toutes
ces basses complaisances, toutes ces fades adulations dont se nouire.
L‘amour propre aux dèpens de l’innocence et de la vertu: de-
ce feu caché qui se developpe insensiblement, qui fait de fu-
nestes progrès, es qui devore enfin les temeraires idoles qui
l’ont allumé. On n’a point d’abord, si vous voulez, ce desir
criminel; c’est un passe-tems, c’est une badinerie: mais bien
tot la passion l’emporte, le coeur succombe, et dans quels affreux
désordres ne se laisse-be il pas entraines? Jeu terrible, òu une
femme risque evidemment de se perdre elle-meme, en, perdant
tout ceux qui l’approchent! Ne se méfiera t-on point d’un
jeu si traitre et si pernicieux? En vain compteroit on sur
une vertu à l’èprenve; il n’en [unleserliches Material]est point de ce genre dans
une femme qui vent faire des conquẽtes: sa seule intention
la condamne, et sa témèrité répond de sa foiblesse. Qu’elle
garde son fier, quèlle vante sa verta tant qu’elle voudra,
au moons le cueur est gaté, es des* qu’il l’est, peut-on re-
pondre de soi meme? L’intention légitime que doit avoir
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[0083] la complaisance en soi meme, le trop d’attentation sur sa personne rien de ce qui passe les bornes de l’etat et de la condition,. N’est il pas etrange de voir une simple Bourgeoise affecter la pompe et les riches parures d’une Duchesse? Se faire souvent encore plus valoir, et tacher de l’effacer par un excès de magnificence. tel est le desordre du siécle: tous les états sont confondus: l’ambition des femmes et des hommes efféminés les rend presque méconnoissae et souvent on prendroit la servante pour la mâitresse. Ne seroit-il pas plus beau que chacun se rensermãt dans sa con- dition? Personne ne se ruineroit en folles dèpenses, et l’on ne risque roit point de perdre son ame en renonçant à la modestie Chretienne L’intention de grand rombre des femes du monde dans le soin excesse qu’elles prennent de relever leur beauté et de rafiner sur les ajustemens, est encore plus criminelle. Elles veulent, comme élles s'en expliquent, faire des conquẽtes, c’est à dire seduire les hommes par leurs charmes, et en faire les esclaves de leur vanité. Ravi des ames à Dieu pour les vendre à l’esprit impur! où est la foi où est la Religion? on se fait de cet indigne trafic un jeu, un divertissement, une gloire mẽme. Ce qui les charme, c’est de voir à ses pieds une foule de profanes adorateurs, et de passer pour des Divinités aux quelles chacun s’empresse de plaire et d’offrir des sacrifices. De-la tous ces frivoles hommages, toutes ces basses complaisances, toutes ces fades adulations dont se nouire. L‘amour propre aux dèpens de l’innocence et de la vertu: de- ce feu caché qui se developpe insensiblement, qui fait de fu- nestes progrès, es qui devore enfin les temeraires idoles qui l’ont allumé. On n’a point d’abord, si vous voulez, ce desir criminel; c’est un passe-tems, c’est une badinerie: mais bien tot la passion l’emporte, le coeur succombe, et dans quels affreux désordres ne se laisse-be il pas entraines? Jeu terrible, òu une femme risque evidemment de se perdre elle-meme, en, perdant tout ceux qui l’approchent! Ne se méfiera t-on point d’un jeu si traitre et si pernicieux? En vain compteroit on sur une vertu à l’èprenve; il n’en est point de ce genre dans une femme qui vent faire des conquẽtes: sa seule intention la condamne, et sa témèrité répond de sa foiblesse. Qu’elle garde son fier, quèlle vante sa verta tant qu’elle voudra, au moons le cueur est gaté, es des* qu’il l’est, peut-on re- pondre de soi meme? L’intention légitime que doit avoir une personne qui cultive sobrement sa beauté, et qui se par

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Kommentar zur DTA-Ausgabe

Dieses Werk wurde im Rahmen des Moduls DTA-Erweiterungen (DTAE) digitalisiert. Weitere Informationen …

Paul Beckus, Marita Gruner, Thomas Grunewald, Sabrina Mögelin, Martin Prell: Herausgeber:innen
Paul Beckus, Marita Gruner, Thomas Grunewald, Sabrina Mögelin, Martin Prell: Bearbeiter:innen
Martin Prell: Datentransformation
Saskia Jungmann, Nikolas Schröder, Andreas Lewen: Mitarbeit
Thüringer Staatskanzlei: Projektförderer
Thüringer Universitäts- und Landesbibliothek Jena: Bilddigitalisierung von Editionsvorlage und deren Abschrift sowie Bereitstellung der Digitalisate

Weitere Informationen:

Das Endendum der vorliegenden Edition bildet das Tagebuch zur Kavalierstour des pietistischen Grafen Heinrich XI. Reuß zu Obergreiz (1722-1800) durch das Heilige Römische Reich deutscher Nation, Frankreich, die Schweiz, Italien und Österreich in den Jahren 1740–1742. Es besteht aus 443 Tagebucheinträgen auf 784 Seiten, die in 71 Briefen in die Heimat übersandt wurden. Verfasser des Tagebuchs ist der Köstritzer Hofmeister Anton von Geusau (1695–1749). Im Tagebuch bietet dieser nicht nur Einblicke in die international vernetzte Welt des Hochadels, sondern überliefert auch tiefgehende Einblicke in die wirtschaftlichen, sozialen, religiösen und politischen Entwicklungen in den besuchten Ländern. Dies ist vor allem für die im politischen System Europas stattfindenden Veränderungen relevant. So führte der Aufstieg Preußens zur Großmacht zu einer Neuordnung des europäischen Mächtesystems. In die Zeit seiner Kavalierstour fallen beispielsweise der Tod des Römisch-Deutschen Kaisers Karl VI. (1685–1740) und der sich daran anschließende Österreichische Erbfolgekrieg mit seinen Auswirkungen auf das europäische Mächtesystem. Besonders aufschlussreich sind die zahlreichen wiedergegebenen Gespräche zwischen den Reisenden und anderen Adligen, Geistlichen und Gelehrten zumeist katholischer Provenienz. Diese ermöglichen vielfältige Einblicke in die Gedanken- und Vorstellungswelt des Verfassers, seiner Mitreisenden und Gesprächspartner. Hieran werden Kontaktzonen für interkonfessionellen Austausch, aber auch Grenzen des Sag- oder Machbaren deutlich: Heinrich XI. und von Geusau waren pietistisch-fromme Lutheraner, die die auf der Reise gemachten Erfahrungen vor ihrem konfessionellen Erfahrungshintergrund spiegelten, werteten und einordneten

Die Edition wurde zunächst mit Hilfe der virtuellen Forschungsumgebung FuD erstellt, die im Rahmen des Projektes Editionenportal Thüringen an der Thüringer Universitäts- und Landesbibliothek Jena (ThULB) implementiert wurde. Nach Einstellung dieses Infrastrukturprojekts fand eine Transformation des FuD-XML in das DTABf im Rahmen eines FAIR-Data-Stipendiums der NFDI4Memory statt. Die Digitalisierung des originalen Brieftagebuchs und einer zeitgenössischen Abschrift erfolgte über die ThULB. Die vorliegende Edition umfasst eine vorlagennahe und zeilengenaue Umschrift der kurrenten Handschrift in moderne lateinische Buchstaben. Eine gründliche Ersttranskription ist erfolgt; eine abschließende Kollationierung steht noch aus. Die XML-Daten umfassen zum gegenwärtigen Zeitpunkt zudem eine grundständige Strukturkodierung (Briefe, Tagebucheinträge, Kopfzeilen, Absätze, Seiten- und Zeilenwechsel) und eine TEI-konforme Auszeichnung grundlegender formal-textkritischer Phänomene (Hervorhebungen, Autorkorrekturen, editorische Konjekturen, Unlesbarkeiten, Abkürzungen mit Auflösungen). Abweichungen der zeitgenössische Abschrift vom originalen Autographen wurden bis dato nicht erfasst. Topographische Informationen der Autorkorrekturen wurden erfasst. Einrückungen am Zeilenbeginn und innerhalb von Zeilen wurden nicht wiedergegeben. Horizontale Leerräume wurden nicht genau, sondern als einfache Leerzeilen wiedergegeben. Für bisher 49 der insgesamt 71 Briefe wurden zudem die darin erwähnten inhaltlich-semantischen Entitäten (Personen/Körperschaften, Gruppen, Geografika, Ereignisse und Objekte (z.B. Bücher, Gebäude, Statuen, Karten, Gemälde etc.)) kodiert und unter Nutzung von GND-Verweisen identifiziert. Ein entsprechendes Register finden Sie auf Github, dort sind auch sämtliche Daten der Edition zu diesem Werk publiziert.

Bogensignaturen: keine Angabe; Druckfehler: keine Angabe; fremdsprachliches Material: nicht markiert; Geminations-/Abkürzungsstriche: mnarkiert, expandiert; Hervorhebungen (Antiqua, Sperrschrift, Kursive etc.): nicht markiert; i/j in Fraktur: Lautwert transkribiert; I/J in Fraktur: Lautwert transkribiert; Kolumnentitel: keine Angabe; Kustoden: keine Angabe; langes s (ſ): als s transkribiert; Normalisierungen: keine; rundes r (ꝛ): als r/et transkribiert; Seitenumbrüche markiert: ja; Silbentrennung: wie Vorlage; u/v bzw. U/V: Lautwert transkribiert; Vokale mit übergest. e: als ä/ö/ü transkribiert; Vollständigkeit: vollständig erfasst; Zeichensetzung: DTABf-getreu; Zeilenumbrüche markiert: ja;




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Zitationshilfe: Geusau, Anton von: Reise Herrn Heinrich d. XI. durch Teutschland Franckr. u. Italien, [1740–1742], S. . In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/geusau_reisetagebuchHeinrichxiReuss_1740/83>, abgerufen am 14.08.2024.