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Allgemeine Zeitung. Nr. 98. Augsburg, 7. April 1840.

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sa vie; le roi fugitif ne put donc plus donner suite a l'ordre (qu'il avait fait publier au mois de Juin 1809) d'elever le monument dont la reconnaissance envers le defunt lui avait inspire l'idee. Le gouvernement de la ville natale de Muller fit au mois de Septembre de la meme annee son possible pour honorer la memoire de son grand concitoyen; il acheta la bibliotheque considerable de l'historiographe de la Suisse pour l'incorporer avec la bibliotheque de ville. L'amour fraternel de son digne frere Georges s'est immortalise par la pierre funeraire que ce dernier fit poser sur la tombe de son frere aeine au cimetiere de Cassel, avec cette inscription simple et modeste: "a Jean de Muller, l'historien de la Suisse. Georges, son frere, posa cette pierre."

Les fureurs de la guerre ravagerent l'Europe pendant plusieurs annees encore, jusqu'a ce que les forces de l'insatiable conquerant, rompues dans les champs glaces de la Russie et abattues aux plaines de Leipsic, fussent entierement aneanties en 1814. Il fallut beaucoup d'annees pour retablir ce que la guerre avait detruit, pour relever ce que l'orage avait renverse; il fallut avant tout penser au necessaire. Les benedictions d'une longue paix se repandirent sur toutes les nations, et l'influence de ce long repos se manifesta dans les bouleversemens politiques par lesquels, il y a dix ans, les nouvelles forces se firent jour, pour ainsi dire. Mais aujourd'hui la nouvelle vie se manifeste d'une maniere plus noble et plus salutaire, en ce que partout une activite admirable se deploie pour ameliorer l'existence materielle. Cette activite cependant va heureusement de pair avec le besoin d'exprimer, par des monumens eleves en leur honneur, la reconnaissance envers ceux qui, en donnant un nouvel elan a la vie spirituelle, furent les auteurs du bien-etre materiel dont nous jouissons. C'est a ce sentiment qu'il faut attribuer l'enthousiasme avec lequel une statue fut erigee a Schiller, une autre a Gouttenberg, - c'est a ce sentiment qu'il faut attribuer les grandes creations par lesqueiles ce noble roi allemand, Louis de Baviere, immortalise son propre nom en elevant des monumens aux grands hommes des temps d'autrefois. C'est Lui qui a fait executer par la main du celebre Schadow le buste en marbre de Jean de Muller, avant que la mort n'eaut entoure la tete de l'illustre historien d'une aureole immortelle.

C'est a present le moment de s'acquitter de la dette sacree envers notre historien en lui elevant un monument digne de ses oeuvres, digne de l'amour et de l'admiration de nos contemporains et de la posterite. Le bruit des armes a cesse; les passions politiques sont, sinon eteintes, du moins reprimees par un heureux concours de circonstances; le desir de s'acquitter de cette dette sacree se manifeste partout en meme temps; les moyens pour l'executer abondent, il ne s'agit que de diriger les forces vers ce noble but.

C'est dans cette intention que, sous les auspices des magistrats de la ville natale de Jean de Muller, un comite s'y est forme, qui est pret a se charger de l'execution de ce projet, en recueillant les dons que lui enverront d'une main liberale les amis et les admirateurs de Muller, dont le nombre est grand tant en Suisse, sa patrie, qu'en Allemagne, a l'aquelle il consacra la majeure partie de sa vie, et dans tout le reste de l'Europe. Les soussignes s'adressent donc avec une confiance sans reserve tant a ceux d'entre leurs contemporains qui eurent le bonheur de connaeitre Muller personnellement et d'apprendre de sa bouche les nobles sentimens et les principes eleves dont il etait anime, qu'a la generation actuelle, qui aime a voir dans les ecrits de Muller l'image vivante des ages passes afin de ne pas oublier qu'elle n'est que d'hier, - a tous ceux enfin auxquels il tient a coeur de nourrir et de conserver le sentiment de ce qui est bon, grand et beau par le culte qu'ils rendent a la memoire des hommes illustres. Les soussignes les invitent a contribuer par leurs dons a l'erection d'une statue d'airain en l'honneur de Jean de Muller. Les soins les plus consciencieux presideront a la collecte et a l'administration des sommes qui rentreront jusqu'au moment ou celles-ci seront montees a une hauteur assez considerable pour permettre de songer a la realisation du projet en question; et ce sera alors qu'ils auront l'honneur de rendre publiquement compte de leur gestion. Les soussignes prient d'ervoyer les dons sous l'adresse suivante: "Au Comite pour l'erection d'un monument a Jean de Muller, a Schaffhouse en Suisse."

Les membres du comite:

Im Thourn, presid. du petit-conseil de ville.

Peyer, archiviste.

Keller, chancelier-de-ville.

Schaffhouse, ce 26 März 1840.

De Meyenbourg-Stockar, presid. du grand-conseil.

Stierlin, membre du conseil executif.

Bernard Keller, queteur du comite susdit.

Au nom du comite: Maurer-Constant, prof. et biblioth.

[1192-94]

Veräußerung
des Franz Schwartz'schen Tuch- und Wollwaaren-Fabrikgebäudes Nr. 25, nebst Wohnhaus Nr. 26 am St. Anna-Grund in Brünn.

Die Feilbietungs-Tagssatzungen sind auf
den 30 März, 30 April und 30 Mai l. J.
festgesetzt, und werden jedesmal um 9 Uhr Vormittags in dem Hause Nr. 26 daselbst abgehalten.

Die gerichtliche Schätzung des Fabrikg bäudes ist 13,600 fl. C. M. und die des Wohnhauses 11,400 fl. C. M. Diese Häuser können nach Umständen getrennt oder zusammen, nicht aber unter der Schätzung verkauft werden.

Jeder Kauflustige hat ein 10procentiges Vadium des Schätzungswerthes, und im Erstehungsfalle eines Hauses 3000 fl. C. M., der beiden Häuser aber 6000 fl. C. M. mit incl. des Vadiums gleich zu erlegen.

Bemerkt wird, daß diese Häuser 1) 30 Klafter an der Straße, 2) 31 Klafter von hinten Kunstgrabenwasser, und 3) mit dem Hofraume bei 1100 Quadratklafter Grundfläche haben; 4) bieten die Locale des Fabrikgebäudes, welches am Wasser liegt, und dessen Hauptflanke zu beiden Seiten Fenster hat, den bedeutenden inneren Raum von 318 1/2 Quadratklafter; 5) Befinder sich daselbst noch von Einrichtungen 3 Satzspinn-Maschinen, 3 Tuchpressen, 3 Tuchrahmen, 5 steinerne Rauhwannen etc. etc., welches extra erstanden werden muß.

[1161]

Mit Hinweisung auf die im November v. J. ausgegebene Ankündigung über die

WERKE DER HÖHERN BAUKUNST.

Für die Ausführung erfunden und dargestellt von SCHINKEL,
königl. preuß. Ober-Landes-Baudirector u. s. w., beehrt sich die Verlagshandlung anzuzeigen, daß die erste Lieferung zu Johannis d. J. erscheinen wird. - Ausführliche Anzeigen darüber sind in allen Buch- und Kunsthandlungen gratis zu haben.

[1218]

Edictal-Ladung.

Michael Laubenbacher, Söldnerssohn von Steinberg und Soldat des ehemaligen 5ten königl. bayerischen Infanterie-Regiments, wird seit dem russischen Feldzuge vermißt.

Da er ein Vermögen von 85 fl. besitzt, so wird auf Ansuchen seines ein igen noch lebenden Bruders der gedachte Michael Laubenbacher oder seine allenfallsige Descendenz aufgefordert, sich
binnen 3 Monaten
bei unterzeichnetem Gerichte um so gewisser zumelden, als sonst Michael Laubenbacher als verschollen erklärt, und sein Vermögen seinem Bruder ohne Caution ausgeantwortet würde.

Dingolfing, den 26 März 1840.

Königl. Landgericht Dingolfing.

Reichart, Landr.

[1159]

Neueste Schrift über die Kölner Wirren.

In allen Buchhandlungen zu haben (im Verlag von Orell Füßli & Comp. in Zürich):

Ueber den neuesten Stand der Kölner Wirren.

Aus dem Portfolio eines pensionirten Hauptmanns der päpstlichen Schweizergarde in Rom. gr. 8. geh. 4 gr. oder 16 kr.

sa vie; le roi fugitif ne put donc plus donner suite à l'ordre (qu'il avait fait publier au mois de Juin 1809) d'élever le monument dont la reconnaissance envers le défunt lui avait inspiré l'idée. Le gouvernement de la ville natale de Muller fit au mois de Septembre de la même année son possible pour honorer la mémoire de son grand concitoyen; il acheta la bibliothèque considerable de l'historiographe de la Suisse pour l'incorporer avec la bibliothèque de ville. L'amour fraternel de son digne frère Georges s'est immortalisé par la pierre funéraire que ce dernier fit poser sur la tombe de son frère aîné au cimetière de Cassel, avec cette inscription simple et modeste: „à Jean de Muller, l'historien de la Suisse. Georges, son frère, posa cette pierre.“

Les fureurs de la guerre ravagèrent l'Europe pendant plusieurs années encore, jusqu'à ce que les forces de l'insatiable conquérant, rompues dans les champs glacés de la Russie et abattues aux plaines de Leipsic, fussent entièrement anéanties en 1814. Il fallut beaucoup d'annèes pour rétablir ce que la guerre avait détruit, pour relever ce que l'orage avait renversé; il fallut avant tout penser au nécessaire. Les bénédictions d'une longue paix se répandirent sur toutes les nations, et l'influence de ce long repos se manifesta dans les bouleversemens politiques par lesquels, il y a dix ans, les nouvelles forces se firent jour, pour ainsi dire. Mais aujourd'hui la nouvelle vie se manifeste d'une manière plus noble et plus salutaire, en ce que partout une activité admirable se déploie pour améliorer l'existence matérielle. Cette activité cependant va heureusement de pair avec le besoin d'exprimer, par des monumens éleves en leur honneur, la reconnaissance envers ceux qui, en donnant un nouvel élan à la vie spirituelle, furent les auteurs du bien-ètre matériel dont nous jouissons. C'est à ce sentiment qu'il faut attribuer l'enthousiasme avec lequel une statue fut érigée à Schiller, une autre à Gouttenberg, – c'est à ce sentiment qu'il faut attribuer les grandes créations par lesqueiles ce noble roi allemand, Louis de Bavière, immortalise son propre nom en élevant des monumens aux grands hommes des temps d'autrefois. C'est Lui qui a fait exécuter par la main du célèbre Schadow le buste en marbre de Jean de Muller, avant que la mort n'eût entouré la tête de l'illustre historien d'une auréole immortelle.

C'est à présent le moment de s'acquitter de la dette sacrée envers notre historien en lui élevant un monument digne de ses œuvres, digne de l'amour et de l'admiration de nos contemporains et de la postérité. Le bruit des armes a cessé; les passions politiques sont, sinon éteintes, du moins réprimées par un heureux concours de circonstances; le désir de s'acquitter de cette dette sacrée se manifeste partout en même temps; les moyens pour l'exécuter abondent, il ne s'agit que de diriger les forces vers ce noble but.

C'est dans cette intention que, sous les auspices des magistrats de la ville natale de Jean de Muller, un comité s'y est formé, qui est prêt à se charger de l'exécution de ce projet, en recueillant les dons que lui enverront d'une main libérale les amis et les admirateurs de Muller, dont le nombre est grand tant en Suisse, sa patrie, qu'en Allemagne, à l'aquelle il consacra la majeure partie de sa vie, et dans tout le reste de l'Europe. Les soussignés s'adressent donc avec une confiance sans réserve tant à ceux d'entre leurs contemporains qui eurent le bonheur de connaître Muller personnellement et d'apprendre de sa bouche les nobles sentimens et les principes élevés dont il était animé, qu'à la génération actuelle, qui aime à voir dans les écrits de Muller l'image vivante des âges passés afin de ne pas oublier qu'elle n'est que d'hier, – à tous ceux enfin auxquels il tient à cœur de nourrir et de conserver le sentiment de ce qui est bon, grand et beau par le culte qu'ils rendent à la mémoire des hommes illustres. Les soussignés les invitent à contribuer par leurs dons à l'érection d'une statue d'airain en l'honneur de Jean de Muller. Les soins les plus consciencieux présideront à la collecte et à l'administration des sommes qui rentreront jusqu'au moment où celles-ci seront montées à une hauteur assez considérable pour permettre de songer à la réalisation du projet en question; et ce sera alors qu'ils auront l'honneur de rendre publiquement compte de leur gestion. Les soussignés prient d'ervoyer les dons sous l'adresse suivante: „Au Comité pour l'érection d'un monument à Jean de Muller, à Schaffhouse en Suisse.“

Les membres du comité:

Im Thourn, présid. du petit-conseil de ville.

Peyer, archiviste.

Keller, chancelier-de-ville.

Schaffhouse, ce 26 März 1840.

De Meyenbourg-Stockar, présid. du grand-conseil.

Stierlin, membre du conseil exécutif.

Bernard Keller, quêteur du comité susdit.

Au nom du comité: Maurer-Constant, prof. et biblioth.

[1192-94]

Veräußerung
des Franz Schwartz'schen Tuch- und Wollwaaren-Fabrikgebäudes Nr. 25, nebst Wohnhaus Nr. 26 am St. Anna-Grund in Brünn.

Die Feilbietungs-Tagssatzungen sind auf
den 30 März, 30 April und 30 Mai l. J.
festgesetzt, und werden jedesmal um 9 Uhr Vormittags in dem Hause Nr. 26 daselbst abgehalten.

Die gerichtliche Schätzung des Fabrikg bäudes ist 13,600 fl. C. M. und die des Wohnhauses 11,400 fl. C. M. Diese Häuser können nach Umständen getrennt oder zusammen, nicht aber unter der Schätzung verkauft werden.

Jeder Kauflustige hat ein 10procentiges Vadium des Schätzungswerthes, und im Erstehungsfalle eines Hauses 3000 fl. C. M., der beiden Häuser aber 6000 fl. C. M. mit incl. des Vadiums gleich zu erlegen.

Bemerkt wird, daß diese Häuser 1) 30 Klafter an der Straße, 2) 31 Klafter von hinten Kunstgrabenwasser, und 3) mit dem Hofraume bei 1100 Quadratklafter Grundfläche haben; 4) bieten die Locale des Fabrikgebäudes, welches am Wasser liegt, und dessen Hauptflanke zu beiden Seiten Fenster hat, den bedeutenden inneren Raum von 318 1/2 Quadratklafter; 5) Befinder sich daselbst noch von Einrichtungen 3 Satzspinn-Maschinen, 3 Tuchpressen, 3 Tuchrahmen, 5 steinerne Rauhwannen etc. etc., welches extra erstanden werden muß.

[1161]

Mit Hinweisung auf die im November v. J. ausgegebene Ankündigung über die

WERKE DER HÖHERN BAUKUNST.

Für die Ausführung erfunden und dargestellt von SCHINKEL,
königl. preuß. Ober-Landes-Baudirector u. s. w., beehrt sich die Verlagshandlung anzuzeigen, daß die erste Lieferung zu Johannis d. J. erscheinen wird. – Ausführliche Anzeigen darüber sind in allen Buch- und Kunsthandlungen gratis zu haben.

[1218]

Edictal-Ladung.

Michael Laubenbacher, Söldnerssohn von Steinberg und Soldat des ehemaligen 5ten königl. bayerischen Infanterie-Regiments, wird seit dem russischen Feldzuge vermißt.

Da er ein Vermögen von 85 fl. besitzt, so wird auf Ansuchen seines ein igen noch lebenden Bruders der gedachte Michael Laubenbacher oder seine allenfallsige Descendenz aufgefordert, sich
binnen 3 Monaten
bei unterzeichnetem Gerichte um so gewisser zumelden, als sonst Michael Laubenbacher als verschollen erklärt, und sein Vermögen seinem Bruder ohne Caution ausgeantwortet würde.

Dingolfing, den 26 März 1840.

Königl. Landgericht Dingolfing.

Reichart, Landr.

[1159]

Neueste Schrift über die Kölner Wirren.

In allen Buchhandlungen zu haben (im Verlag von Orell Füßli & Comp. in Zürich):

Ueber den neuesten Stand der Kölner Wirren.

Aus dem Portfolio eines pensionirten Hauptmanns der päpstlichen Schweizergarde in Rom. gr. 8. geh. 4 gr. oder 16 kr.

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Georges, son frère, posa cette pierre.“ Les fureurs de la guerre ravagèrent l'Europe pendant plusieurs années encore, jusqu'à ce que les forces de l'insatiable conquérant, rompues dans les champs glacés de la Russie et abattues aux plaines de Leipsic, fussent entièrement anéanties en 1814. Il fallut beaucoup d'annèes pour rétablir ce que la guerre avait détruit, pour relever ce que l'orage avait renversé; il fallut avant tout penser au nécessaire. Les bénédictions d'une longue paix se répandirent sur toutes les nations, et l'influence de ce long repos se manifesta dans les bouleversemens politiques par lesquels, il y a dix ans, les nouvelles forces se firent jour, pour ainsi dire. Mais aujourd'hui la nouvelle vie se manifeste d'une manière plus noble et plus salutaire, en ce que partout une activité admirable se déploie pour améliorer l'existence matérielle. 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C'est à présent le moment de s'acquitter de la dette sacrée envers notre historien en lui élevant un monument digne de ses œuvres, digne de l'amour et de l'admiration de nos contemporains et de la postérité. Le bruit des armes a cessé; les passions politiques sont, sinon éteintes, du moins réprimées par un heureux concours de circonstances; le désir de s'acquitter de cette dette sacrée se manifeste partout en même temps; les moyens pour l'exécuter abondent, il ne s'agit que de diriger les forces vers ce noble but. C'est dans cette intention que, sous les auspices des magistrats de la ville natale de Jean de Muller, un comité s'y est formé, qui est prêt à se charger de l'exécution de ce projet, en recueillant les dons que lui enverront d'une main libérale les amis et les admirateurs de Muller, dont le nombre est grand tant en Suisse, sa patrie, qu'en Allemagne, à l'aquelle il consacra la majeure partie de sa vie, et dans tout le reste de l'Europe. Les soussignés s'adressent donc avec une confiance sans réserve tant à ceux d'entre leurs contemporains qui eurent le bonheur de connaître Muller personnellement et d'apprendre de sa bouche les nobles sentimens et les principes élevés dont il était animé, qu'à la génération actuelle, qui aime à voir dans les écrits de Muller l'image vivante des âges passés afin de ne pas oublier qu'elle n'est que d'hier, – à tous ceux enfin auxquels il tient à cœur de nourrir et de conserver le sentiment de ce qui est bon, grand et beau par le culte qu'ils rendent à la mémoire des hommes illustres. Les soussignés les invitent à contribuer par leurs dons à l'érection d'une statue d'airain en l'honneur de Jean de Muller. Les soins les plus consciencieux présideront à la collecte et à l'administration des sommes qui rentreront jusqu'au moment où celles-ci seront montées à une hauteur assez considérable pour permettre de songer à la réalisation du projet en question; et ce sera alors qu'ils auront l'honneur de rendre publiquement compte de leur gestion. Les soussignés prient d'ervoyer les dons sous l'adresse suivante: „Au Comité pour l'érection d'un monument à Jean de Muller, à Schaffhouse en Suisse.“ Les membres du comité: Im Thourn, présid. du petit-conseil de ville. Peyer, archiviste. Keller, chancelier-de-ville. Schaffhouse, ce 26 März 1840. De Meyenbourg-Stockar, présid. du grand-conseil. Stierlin, membre du conseil exécutif. Bernard Keller, quêteur du comité susdit. Au nom du comité: Maurer-Constant, prof. et biblioth. [1192-94] Veräußerung des Franz Schwartz'schen Tuch- und Wollwaaren-Fabrikgebäudes Nr. 25, nebst Wohnhaus Nr. 26 am St. Anna-Grund in Brünn. Die Feilbietungs-Tagssatzungen sind auf den 30 März, 30 April und 30 Mai l. J. festgesetzt, und werden jedesmal um 9 Uhr Vormittags in dem Hause Nr. 26 daselbst abgehalten. Die gerichtliche Schätzung des Fabrikg bäudes ist 13,600 fl. C. M. und die des Wohnhauses 11,400 fl. C. M. Diese Häuser können nach Umständen getrennt oder zusammen, nicht aber unter der Schätzung verkauft werden. Jeder Kauflustige hat ein 10procentiges Vadium des Schätzungswerthes, und im Erstehungsfalle eines Hauses 3000 fl. C. M., der beiden Häuser aber 6000 fl. C. M. mit incl. des Vadiums gleich zu erlegen. Bemerkt wird, daß diese Häuser 1) 30 Klafter an der Straße, 2) 31 Klafter von hinten Kunstgrabenwasser, und 3) mit dem Hofraume bei 1100 Quadratklafter Grundfläche haben; 4) bieten die Locale des Fabrikgebäudes, welches am Wasser liegt, und dessen Hauptflanke zu beiden Seiten Fenster hat, den bedeutenden inneren Raum von 318 1/2 Quadratklafter; 5) Befinder sich daselbst noch von Einrichtungen 3 Satzspinn-Maschinen, 3 Tuchpressen, 3 Tuchrahmen, 5 steinerne Rauhwannen etc. etc., welches extra erstanden werden muß. [1161] Mit Hinweisung auf die im November v. J. ausgegebene Ankündigung über die WERKE DER HÖHERN BAUKUNST. Für die Ausführung erfunden und dargestellt von SCHINKEL, königl. preuß. Ober-Landes-Baudirector u. s. w., beehrt sich die Verlagshandlung anzuzeigen, daß die erste Lieferung zu Johannis d. J. erscheinen wird. – Ausführliche Anzeigen darüber sind in allen Buch- und Kunsthandlungen gratis zu haben. [1218] Edictal-Ladung. Michael Laubenbacher, Söldnerssohn von Steinberg und Soldat des ehemaligen 5ten königl. bayerischen Infanterie-Regiments, wird seit dem russischen Feldzuge vermißt. Da er ein Vermögen von 85 fl. besitzt, so wird auf Ansuchen seines ein igen noch lebenden Bruders der gedachte Michael Laubenbacher oder seine allenfallsige Descendenz aufgefordert, sich binnen 3 Monaten bei unterzeichnetem Gerichte um so gewisser zumelden, als sonst Michael Laubenbacher als verschollen erklärt, und sein Vermögen seinem Bruder ohne Caution ausgeantwortet würde. Dingolfing, den 26 März 1840. Königl. Landgericht Dingolfing. Reichart, Landr. [1159] Neueste Schrift über die Kölner Wirren. In allen Buchhandlungen zu haben (im Verlag von Orell Füßli & Comp. in Zürich): Ueber den neuesten Stand der Kölner Wirren. Aus dem Portfolio eines pensionirten Hauptmanns der päpstlichen Schweizergarde in Rom. gr. 8. geh. 4 gr. oder 16 kr.

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Zitationshilfe: Allgemeine Zeitung. Nr. 98. Augsburg, 7. April 1840, S. 0782. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/augsburgerallgemeine_098_18400407/14>, abgerufen am 24.11.2024.