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Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906.

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que je derive de la main, dont il est ecrit, la meme qui a barbouillie un pretendu dire et aveux, comme quoi ces questions partent de la meme source, il est impossible de s'y meprendre lorsque l'on veut faire attention a leur contenus, qui est en partie ce que mes conducteurs pretendent avoir ete dit et avoue de moi pendant mon voyage de Liege a Fribourg. Il est toutefois bien indifferant quel en fut l'auteur, et si ce sont mes conducteurs comme je ne puis en douter, ils n'en auront fait que grossir le nombre de leur infamie. Je declare donc que mon respect pour les ordres de l'empereur et son commissaire ici present est absolument poussee a bout vu que je me croirais indigne de vivre, si je pouvais tout de bon maltraiter ma conscience au point de l'examiner sur des faits pour la plupart aussi abominable et aussi hideux comme ceux qu'on vient de me lire, et dont les assertions ne tendent pas seulement a couvrir de crimes et d'opprobre moi seule, mais aussi a en faire autant de plusieurs personnes respectables et dignes de l'estime publique. Auxquelles ils pretent entre autres des faits, dont les assertions feraient rire de pitie toute la France, si elle en etait instruite.

Je cite pour exemple cel que Mr. Necker et des deputes de l'Assemblee Nationale aient harangues le peuple au Palais Royal, priant tout ceux qui connaissent Paris et le Palais Royale, de dire si l'absurdite et l'ineptie peuvent etre pousse plus loin. Ne vous deplaise donc Messieurs, que je refuse absolument de repondre a cette pitoyable farce, d'impossibilites d'horreurs, de stupidites, d'infamie et de misere, en vous observant que si vous vouliez m'interroger individuellement et serieusement sur de pareile platitudes. Vous ne comprometteriez pas seulement la dignite du souverain, par les ordres duquel vous vous trouvez ici, mais aussi, excusez ma franchise, vous paraiteriez vouloir partager le ridicule affreux que ces malheureux compilateurs ont affiches dans cette piece unique dans son genre. Oui, Messieurs, a coup sure unique dans son genre, pour preuve

que je derive de la main, dont il est écrit, la même qui a barbouillié un pretendu dire et aveux, comme quoi ces questions partent de la même source, il est impossible de s’y méprendre lorsque l’on veut faire attention à leur contenus, qui est en partie ce que mes conducteurs prétendent avoir été dit et avoué de moi pendant mon voyage de Liège à Fribourg. Il est toutefois bien indifférant quel en fut l’auteur, et si ce sont mes conducteurs comme je ne puis en douter, ils n’en auront fait que grossir le nombre de leur infamie. Je déclare donc que mon respect pour les ordres de l’empereur et son commissaire ici présent est absolument poussée à bout vu que je me croirais indigné de vivre, si je pouvais tout de bon maltraiter ma conscience au point de l’examiner sur des faits pour la plupart aussi abominable et aussi hideux comme ceux qu’on vient de me lire, et dont les assertions ne tendent pas seulement à couvrir de crimes et d’opprobre moi seule, mais aussi à en faire autant de plusieurs personnes respectables et dignes de l’estime publique. Auxquelles ils prêtent entre autres des faits, dont les assertions feraient rire de pitié toute la France, si elle en était instruite.

Je cite pour exemple cel que Mr. Necker et des députés de l’Assemblée Nationale aient harangués le peuple au Palais Royal, priant tout ceux qui connaissent Paris et le Palais Royale, de dire si l’absurdité et l’inéptie peuvent être poussé plus loin. Ne vous déplaise donc Messieurs, que je refuse absolument de répondre à cette pitoyable farce, d’impossibilités d’horreurs, de stupidités, d’infamie et de misère, en vous observant que si vous vouliez m’interroger individuellement et sérieusement sur de pareile platitudes. Vous ne comprometteriez pas seulement la dignité du souverain, par les ordres duquel vous vous trouvez ici, mais aussi, excusez ma franchise, vous paraiteriez vouloir partager le ridicule affreux que ces malheureux compilateurs ont affichés dans cette pièce unique dans son genre. Oui, Messieurs, à coup sure unique dans son genre, pour preuve

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[277/0301] que je derive de la main, dont il est écrit, la même qui a barbouillié un pretendu dire et aveux, comme quoi ces questions partent de la même source, il est impossible de s’y méprendre lorsque l’on veut faire attention à leur contenus, qui est en partie ce que mes conducteurs prétendent avoir été dit et avoué de moi pendant mon voyage de Liège à Fribourg. Il est toutefois bien indifférant quel en fut l’auteur, et si ce sont mes conducteurs comme je ne puis en douter, ils n’en auront fait que grossir le nombre de leur infamie. Je déclare donc que mon respect pour les ordres de l’empereur et son commissaire ici présent est absolument poussée à bout vu que je me croirais indigné de vivre, si je pouvais tout de bon maltraiter ma conscience au point de l’examiner sur des faits pour la plupart aussi abominable et aussi hideux comme ceux qu’on vient de me lire, et dont les assertions ne tendent pas seulement à couvrir de crimes et d’opprobre moi seule, mais aussi à en faire autant de plusieurs personnes respectables et dignes de l’estime publique. Auxquelles ils prêtent entre autres des faits, dont les assertions feraient rire de pitié toute la France, si elle en était instruite. Je cite pour exemple cel que Mr. Necker et des députés de l’Assemblée Nationale aient harangués le peuple au Palais Royal, priant tout ceux qui connaissent Paris et le Palais Royale, de dire si l’absurdité et l’inéptie peuvent être poussé plus loin. Ne vous déplaise donc Messieurs, que je refuse absolument de répondre à cette pitoyable farce, d’impossibilités d’horreurs, de stupidités, d’infamie et de misère, en vous observant que si vous vouliez m’interroger individuellement et sérieusement sur de pareile platitudes. Vous ne comprometteriez pas seulement la dignité du souverain, par les ordres duquel vous vous trouvez ici, mais aussi, excusez ma franchise, vous paraiteriez vouloir partager le ridicule affreux que ces malheureux compilateurs ont affichés dans cette pièce unique dans son genre. Oui, Messieurs, à coup sure unique dans son genre, pour preuve

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Zitationshilfe: Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906, S. 277. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/adler_frauen_1906/301>, abgerufen am 22.11.2024.