Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906.journal de la Revolution de Paris, et dans d'autres journaux de meme que de ceux qui firent des motions au Palais Royal. Il est absolument faux, que j'avais dit etre entree une des premieres dans la Bastille, et que j'ai vu couper ou que j'ai suivi par la ville, la tete de Lonay, j'ai dit pourtant, d'avoir ete au siege de la Bastille, mais c'etait faux, car je n'y ai pas ete et ne l'ai dit que pour les faire enrager a leur tour, eux qui tachaient d'en faire autant a moi, se dechainant de mille manieres contre les patriotes. Cet article est absolument faux, car je ne leur ai jamais parle, et je ne l'ai point fait non plus, de quoi l'on peut s'informer a Paris ou les gens, qui l'ont fait, et qui meme s'en font gloire, sont parfaitement connues. D'abord il est faux que j'ai vu moi-meme le prince Lambesc tuer un vieillard, je ne l'ai donc pas dit, et plus faux encore d'avoir dit que ce n'est pas de ma faute, si le peuple ne l'a pas assassine. Mais ce fait du prince a tant revolte tout Paris, et me revolta moi meme si fort, que je crois avoir dit a mes conducteurs, que celui est un monstre qui veut tuer un vieillard sans defense. Sie je leur avais dit d'avoir eu une grande societe chez moi, et qu'il venait beaucoup de deputes chez moi, je me serais moque d'eux et l'on peut s'informer a l'hotel de Grenoble rue de Bouloir. Au reste il est faux que j'aie nomme tous ces personnages la, dans le genre ci mentionne, car il est absolument faux, que ces personnages soient venu chez moi, exceptes le seul Barnave, qui cependant n'a jamais assiste a ma societe dont au reste je vous ai parle dans ma quatrieme periode. Je n'hesite pas non plus de vous dire que, si les personnes nommes dans cet article etaient effectivement venu chez moi, je m'en ferais un honneur, et je n'en disconviendrai pas presentement, vu que je ne vois une ombre de prejudice qui pourrait en resulter pour moi. Au reste l'on voit, que c'est la mechancete toute pure, qui mela parmi tous les noms celui du duc d'Orleans, dont journal de la Révolution de Paris, et dans d’autres journaux de même que de ceux qui firent des motions au Palais Royal. Il est absolument faux, que j’avais dit être entrée une des premières dans la Bastille, et que j’ai vu couper ou que j’ai suivi par la ville, la tête de Lonay, j’ai dit pourtant, d’avoir été au siège de la Bastille, mais c’était faux, car je n’y ai pas été et ne l’ai dit que pour les faire enrager à leur tour, eux qui tâchaient d’en faire autant à moi, se déchainant de mille manières contre les patriotes. Cet article est absolument faux, car je ne leur ai jamais parlé, et je ne l’ai point fait non plus, de quoi l’on peut s’informer à Paris où les gens, qui l’ont fait, et qui même s’en font gloire, sont parfaitement connues. D’abord il est faux que j’ai vu moi-même le prince Lambesc tuer un vieillard, je ne l’ai donc pas dit, et plus faux encore d’avoir dit que ce n’est pas de ma faute, si le peuple ne l’a pas assassiné. Mais ce fait du prince a tant revolté tout Paris, et me revolta moi même si fort, que je crois avoir dit à mes conducteurs, que celui est un monstre qui veut tuer un vieillard sans défense. Sie je leur avais dit d’avoir eu une grande société chez moi, et qu’il venait beaucoup de députés chez moi, je me serais moqué d’eux et l’on peut s’informer à l’hôtel de Grenoble rue de Bouloir. Au reste il est faux que j’aie nommé tous ces personnages là, dans le genre ci mentionné, car il est absolument faux, que ces personnages soient venu chez moi, exceptés le seul Barnave, qui cependant n’a jamais assisté á ma société dont au reste je vous ai parlé dans ma quatrième periode. Je n’hésite pas non plus de vous dire que, si les personnes nommés dans cet article étaient effectivement venu chez moi, je m’en ferais un honneur, et je n’en disconviendrai pas presentément, vu que je ne vois une ombre de préjudice qui pourrait en resulter pour moi. Au reste l’on voit, que c’est la mechanceté toute pure, qui mêla parmi tous les noms celui du duc d’Orléans, dont <TEI> <text> <back> <div> <p><pb facs="#f0293" n="269"/> journal de la Révolution de Paris, et dans d’autres journaux de même que de ceux qui firent des motions au Palais Royal. Il est absolument faux, que j’avais dit être entrée une des premières dans la Bastille, et que j’ai vu couper ou que j’ai suivi par la ville, la tête de Lonay, j’ai dit pourtant, d’avoir été au siège de la Bastille, mais c’était faux, car je n’y ai pas été et ne l’ai dit que pour les faire enrager à leur tour, eux qui tâchaient d’en faire autant à moi, se déchainant de mille manières contre les patriotes.</p> <p>Cet article est absolument faux, car je ne leur ai jamais parlé, et je ne l’ai point fait non plus, de quoi l’on peut s’informer à Paris où les gens, qui l’ont fait, et qui même s’en font gloire, sont parfaitement connues.</p> <p>D’abord il est faux que j’ai vu moi-même le prince Lambesc tuer un vieillard, je ne l’ai donc pas dit, et plus faux encore d’avoir dit que ce n’est pas de ma faute, si le peuple ne l’a pas assassiné. Mais ce fait du prince a tant revolté tout Paris, et me revolta moi même si fort, que je crois avoir dit à mes conducteurs, que celui est un monstre qui veut tuer un vieillard sans défense.</p> <p>Sie je leur avais dit d’avoir eu une grande société chez moi, et qu’il venait beaucoup de députés chez moi, je me serais moqué d’eux et l’on peut s’informer à l’hôtel de Grenoble rue de Bouloir. Au reste il est faux que j’aie nommé tous ces personnages là, dans le genre ci mentionné, car il est absolument faux, que ces personnages soient venu chez moi, exceptés le seul Barnave, qui cependant n’a jamais assisté á ma société dont au reste je vous ai parlé dans ma quatrième periode.</p> <p>Je n’hésite pas non plus de vous dire que, si les personnes nommés dans cet article étaient effectivement venu chez moi, je m’en ferais un honneur, et je n’en disconviendrai pas presentément, vu que je ne vois une ombre de préjudice qui pourrait en resulter pour moi.</p> <p>Au reste l’on voit, que c’est la mechanceté toute pure, qui mêla parmi tous les noms celui du duc d’Orléans, dont </p> </div> </back> </text> </TEI> [269/0293]
journal de la Révolution de Paris, et dans d’autres journaux de même que de ceux qui firent des motions au Palais Royal. Il est absolument faux, que j’avais dit être entrée une des premières dans la Bastille, et que j’ai vu couper ou que j’ai suivi par la ville, la tête de Lonay, j’ai dit pourtant, d’avoir été au siège de la Bastille, mais c’était faux, car je n’y ai pas été et ne l’ai dit que pour les faire enrager à leur tour, eux qui tâchaient d’en faire autant à moi, se déchainant de mille manières contre les patriotes.
Cet article est absolument faux, car je ne leur ai jamais parlé, et je ne l’ai point fait non plus, de quoi l’on peut s’informer à Paris où les gens, qui l’ont fait, et qui même s’en font gloire, sont parfaitement connues.
D’abord il est faux que j’ai vu moi-même le prince Lambesc tuer un vieillard, je ne l’ai donc pas dit, et plus faux encore d’avoir dit que ce n’est pas de ma faute, si le peuple ne l’a pas assassiné. Mais ce fait du prince a tant revolté tout Paris, et me revolta moi même si fort, que je crois avoir dit à mes conducteurs, que celui est un monstre qui veut tuer un vieillard sans défense.
Sie je leur avais dit d’avoir eu une grande société chez moi, et qu’il venait beaucoup de députés chez moi, je me serais moqué d’eux et l’on peut s’informer à l’hôtel de Grenoble rue de Bouloir. Au reste il est faux que j’aie nommé tous ces personnages là, dans le genre ci mentionné, car il est absolument faux, que ces personnages soient venu chez moi, exceptés le seul Barnave, qui cependant n’a jamais assisté á ma société dont au reste je vous ai parlé dans ma quatrième periode.
Je n’hésite pas non plus de vous dire que, si les personnes nommés dans cet article étaient effectivement venu chez moi, je m’en ferais un honneur, et je n’en disconviendrai pas presentément, vu que je ne vois une ombre de préjudice qui pourrait en resulter pour moi.
Au reste l’on voit, que c’est la mechanceté toute pure, qui mêla parmi tous les noms celui du duc d’Orléans, dont
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