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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 177, Hamburg, 5. November 1813.

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[Spaltenumbruch]

l'Empereur Alexandre, et qu'il etait fort con-
tent du ton de moderation qui y regnait. "La
Russie accepte non-seulement le plenipoten-
tiaire de l'Autriche, mais encore son inter-
vention pour la paix. L'Empereur de Russie
regrette que l'Autriche n'ait pas voulu profi-
ter de cette circonstance favorable pour re-
couvrer ses pertes; mais il respecte ses mo-
tifs; il n'a d'autre but que le retablissement
de la tranquil[l]ite de l'Europe et la conclu-
sion d'une paix generale. Le systeme poli-
tique de l'Autriche etant definitivement fixe,
la Russie ne se permettra aucune demarche
pour l'en detourner."

Telle est, en peu de mots, la substance de
cette premiere reponse; le ministre m'a avoue
neanmoins que la Russie se donnait beaucoup
de mouvement pour attirer l'Autriche dans
son alliance, mais qu'elle ne reussirait pas.

Cette premiere demarche de la Russie n'est
qu'une reponse a la demande touchant l'en-
voi de M. de Lebzeltern. On espere recevoir
journellement des nouvelles des plenipoten-
tiaires, et, immediatement apres l'arrivee de
ces depeches, le prince de Schwarzenberg se
mettra en route pour en conferer avec V. E.

Signe; Otto.


(La Suite incessamment.)
Varietes.

Details sur le sejour du dernier Ambassa-
deur anglais Sir Hartfort Jones a la Cour
de Perse. (Voir le dernier Nro.)

"Nous veimes la cour a cette audience; mais
elle ne parut point alors dans tout son lustre;
parce qu'elle etait en deuil. Le roi lui-meme
ne portait point ses brillans les plus precieux;
il avait un habit d'une couleur sombre, brode
avec de grandes fleurs en or, et garni d'une
fourrure noire le long des manches, et de-
puis les epaules jusques sur la poitrine; sa
couronne, de forme cylindrique, etait couverte
de perles et de pierreries; il etait appuye sur
un carreau d'une magnificence qui n'etait pas
moins grande. A gauche du trone, il y avait
un bassin avec de petits jete d'eau, et tout
autour des vases garnis de brillans. A droite
du trone etaient debout six fils du monarque
de differens ages. L'aine etait vice-roi de Te-
heran, et avait beaucoup de pouvoir. Cinq
pages, en habits magnifiques de soie et de ve-
lours, etaient places derriere le bassin: l'un
tenait a la main une couronne semblable a
celle que portait le roi; le second, une epee;
le troisieme, un bouclier; le quatrieme un
arc avec des fleches; et le cinquieme un cra-
choir. Apres l'audience, le roi chargea un de
ses ministres de s'informer aupres de l'agent
anglais de ce que les membres de l'ambassade
pensaient de lui, et de l'impression qu'il avait


[Spaltenumbruch]

und den allgemeinen Frieden. Da Oesterreichs
politisches System einmal bestimmt ist, so will
Rußland es sich nicht erlauben, es davon abzu-
lenken etc."

Dieses ist in wenigen Worten der Jnhalt dieser
ersten Antwort; indessen hat der Minister mir ge-
standen, daß Rußland sich doch viele Mühe gebe,
Oesterreich in seinen Bund zu ziehen; dies werde
ihm aber nicht gelingen.

Dieser erste Schritt Rußlands ist nur eine Ant-
wort auf dessen Frage, die Absendung des Herrn
von Lebzeltern betreffend. Man hofft täglich Nach-
richten von den Bevollmächtigten zu erhalten, und
unmittelbar, so wie man diese Depesche erhalten,
wird sich der Fürst von Schwarzenberg auf die
Reise machen, um mit Ewr. Excellenz darüber zu
conferiren.

Otto.


(Die Fortsetzung nächstens.)
Vermischte Nachrichten.

Einiges über den Aufenthalt des letzten Engli-
schen Ambassadeurs am Persischen Hofe, Sir
Hartfort Jones. (M. s. die letzte Zeitung.)

Wir sahen den Hof bey dieser Audienz, aber
nicht in seinem vortheilhaftesten Lichte. Es war
gerade Trauer und der König selbst trug seine
kostbarsten Juwelen nicht. Er hatte einen dunkel-
farbigen Rock an, der mit großen goldenen Blu-
men gestickt, und von den Schultern bis gegen die
Brust, so wie auf den Aermeln, mit schwarzem
Pelz verbrämt war. Auf seinem Haupte saß eine
cylinderförmige Krone, die mit Perlen und Edel-
gesteinen überladen war, und auf ihrer Spitze eine
leichte Feder von Diamanten hatte. Er stützte
sich auf ein reich mit Perlen gesticktes Kissen, des-
sen sämmtliche Ecken sich gleichfalls in Quasten
von Perlen endigten. Auf der linken Seite des
Throns war ein Baßin, in welchem kleine Bron-
nen spielten; und rings herum um dasselbe Vasen,
die mit Juwelen besetzt waren. Auf der rechten
Seite des Throns standen sechs reich geputzte
Söhne des Monarchen von verschiedenem Alter,
deren ältester Vicekönig von Teheran war, und
große Gewalt hatte. Hinter jenem Baßin hatten
fünf zierlich in Seide und Sammet gekleidete Pa-
gen ihren Platz. Der eine hielt eine Krone in
der Hand, gleich der, welche der König auf seinem
Haupte hatte; der andere ein Schwerdt, der dritte
einen Schild, der vierte einen Bogen mit Pfeilen
und der fünfte einen Spucktopf. Alle diese Ge-
räthschaften waren auf das reichste verziert. Nach
geendigter Audienz trug der König einem seiner
Minister auf, sich bey dem Englischen Agenten
(Jaffer-Ali Khan) zu erkundigen, was die Glieder
der Gesandtschaft von ihm urtheilten und welchen
Eindruck er auf sie gemacht hätte. Der Saal, in
welchem wir auf diese Weise vorgestellt worden,
war durchaus gemalt und mit Vergoldungen ge-
ziert. Links vom Fenster hieng ein großes Ge-
mälde, das ein Gefecht zwischen den Russen und
Persern vorstellte, und auf welchem der König
selbst, auf einem weißen Pferde reitend, zu sehen
war. Diese Figur tritt am stärksten hervor in
demselben; die Perser sind, wie sich denken läßt,

[Spaltenumbruch]

l’Empereur Alexandre, et qu’il était fort con-
tent du ton de modération qui y régnait. “La
Russie accepte non-seulement le plénipoten-
tiaire de l’Autriche, mais encore son inter-
vention pour la paix. L’Empereur de Russie
regrette que l’Autriche n’ait pas voulu profi-
ter de cette circonstance favorable pour re-
couvrer ses pertes; mais il respecte ses mo-
tifs; il n’a d’autre but que le rétablissement
de la tranquil[l]ité de l’Europe et la conclu-
sion d’une paix générale. Le systême poli-
tique de l’Autriche étant définitivement fixé,
la Russie ne se permettra aucune démarche
pour l’en détourner.”

Telle est, en peu de mots, la substance de
cette première réponse; le ministre m’a avoué
néanmoins que la Russie se donnait beaucoup
de mouvement pour attirer l’Autriche dans
son alliance, mais qu’elle ne réussirait pas.

Cette première démarche de la Russie n’est
qu’une réponse à la demande touchant l’en-
voi de M. de Lebzeltern. On espère recevoir
journellement des nouvelles des plénipoten-
tiaires, et, immédiatement après l’arrivée de
ces dépêches, le prince de Schwarzenberg se
mettra en route pour en conférer avec V. E.

Signé; Otto.


(La Suite incessamment.)
Variétés.

Details sur le sejour du dernier Ambassa-
deur anglais Sir Hartfort Jones à la Cour
de Perse. (Voir le dernier Nro.)

“Nous vîmes la cour à cette audience; mais
elle ne parut point alors dans tout son lustre;
parce qu’elle était en deuil. Le roi lui-même
ne portait point ses brillans les plus precieux;
il avait un habit d’une couleur sombre, brodé
avec de grandes fleurs en or, et garni d’une
fourrure noire le long des manches, et de-
puis les épaules jusques sur la poitrine; sa
couronne, de forme cylindrique, était couverte
de perles et de pierreries; il était appuyé sur
un carreau d’une magnificence qui n’était pas
moins grande. A gauche du trône, il y avait
un bassin avec de petits jete d’eau, et tout
autour des vases garnis de brillans. A droite
du trône étaient debout six fils du monarque
de differens âges. L’ainé était vice-roi de Té-
héran, et avait beaucoup de pouvoir. Cinq
pages, en habits magnifiques de soie et de ve-
lours, étaient placés derriere le bassin: l’un
tenait à la main une couronne semblable à
celle que portait le roi; le second, une épée;
le troisieme, un bouclier; le quatrieme un
arc avec des fleches; et le cinquieme un cra-
choir. Après l’audience, le roi chargea un de
ses ministres de s’informer auprès de l’agent
anglais de ce que les membres de l’ambassade
pensaient de lui, et de l’impression qu’il avait


[Spaltenumbruch]

und den allgemeinen Frieden. Da Oeſterreichs
politiſches Syſtem einmal beſtimmt iſt, ſo will
Rußland es ſich nicht erlauben, es davon abzu-
lenken ꝛc.”

Dieſes iſt in wenigen Worten der Jnhalt dieſer
erſten Antwort; indeſſen hat der Miniſter mir ge-
ſtanden, daß Rußland ſich doch viele Muͤhe gebe,
Oeſterreich in ſeinen Bund zu ziehen; dies werde
ihm aber nicht gelingen.

Dieſer erſte Schritt Rußlands iſt nur eine Ant-
wort auf deſſen Frage, die Abſendung des Herrn
von Lebzeltern betreffend. Man hofft taͤglich Nach-
richten von den Bevollmaͤchtigten zu erhalten, und
unmittelbar, ſo wie man dieſe Depeſche erhalten,
wird ſich der Fuͤrſt von Schwarzenberg auf die
Reiſe machen, um mit Ewr. Excellenz daruͤber zu
conferiren.

Otto.


(Die Fortſetzung naͤchſtens.)
Vermiſchte Nachrichten.

Einiges uͤber den Aufenthalt des letzten Engli-
ſchen Ambaſſadeurs am Perſiſchen Hofe, Sir
Hartfort Jones. (M. ſ. die letzte Zeitung.)

Wir ſahen den Hof bey dieſer Audienz, aber
nicht in ſeinem vortheilhafteſten Lichte. Es war
gerade Trauer und der Koͤnig ſelbſt trug ſeine
koſtbarſten Juwelen nicht. Er hatte einen dunkel-
farbigen Rock an, der mit großen goldenen Blu-
men geſtickt, und von den Schultern bis gegen die
Bruſt, ſo wie auf den Aermeln, mit ſchwarzem
Pelz verbraͤmt war. Auf ſeinem Haupte ſaß eine
cylinderfoͤrmige Krone, die mit Perlen und Edel-
geſteinen uͤberladen war, und auf ihrer Spitze eine
leichte Feder von Diamanten hatte. Er ſtuͤtzte
ſich auf ein reich mit Perlen geſticktes Kiſſen, deſ-
ſen ſaͤmmtliche Ecken ſich gleichfalls in Quaſten
von Perlen endigten. Auf der linken Seite des
Throns war ein Baßin, in welchem kleine Bron-
nen ſpielten; und rings herum um daſſelbe Vaſen,
die mit Juwelen beſetzt waren. Auf der rechten
Seite des Throns ſtanden ſechs reich geputzte
Soͤhne des Monarchen von verſchiedenem Alter,
deren aͤlteſter Vicekoͤnig von Teheran war, und
große Gewalt hatte. Hinter jenem Baßin hatten
fuͤnf zierlich in Seide und Sammet gekleidete Pa-
gen ihren Platz. Der eine hielt eine Krone in
der Hand, gleich der, welche der Koͤnig auf ſeinem
Haupte hatte; der andere ein Schwerdt, der dritte
einen Schild, der vierte einen Bogen mit Pfeilen
und der fuͤnfte einen Spucktopf. Alle dieſe Ge-
raͤthſchaften waren auf das reichſte verziert. Nach
geendigter Audienz trug der Koͤnig einem ſeiner
Miniſter auf, ſich bey dem Engliſchen Agenten
(Jaffer-Ali Khan) zu erkundigen, was die Glieder
der Geſandtſchaft von ihm urtheilten und welchen
Eindruck er auf ſie gemacht haͤtte. Der Saal, in
welchem wir auf dieſe Weiſe vorgeſtellt worden,
war durchaus gemalt und mit Vergoldungen ge-
ziert. Links vom Fenſter hieng ein großes Ge-
maͤlde, das ein Gefecht zwiſchen den Ruſſen und
Perſern vorſtellte, und auf welchem der Koͤnig
ſelbſt, auf einem weißen Pferde reitend, zu ſehen
war. Dieſe Figur tritt am ſtaͤrkſten hervor in
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[[6]/0006] l’Empereur Alexandre, et qu’il était fort con- tent du ton de modération qui y régnait. “La Russie accepte non-seulement le plénipoten- tiaire de l’Autriche, mais encore son inter- vention pour la paix. L’Empereur de Russie regrette que l’Autriche n’ait pas voulu profi- ter de cette circonstance favorable pour re- couvrer ses pertes; mais il respecte ses mo- tifs; il n’a d’autre but que le rétablissement de la tranquillité de l’Europe et la conclu- sion d’une paix générale. Le systême poli- tique de l’Autriche étant définitivement fixé, la Russie ne se permettra aucune démarche pour l’en détourner.” Telle est, en peu de mots, la substance de cette première réponse; le ministre m’a avoué néanmoins que la Russie se donnait beaucoup de mouvement pour attirer l’Autriche dans son alliance, mais qu’elle ne réussirait pas. Cette première démarche de la Russie n’est qu’une réponse à la demande touchant l’en- voi de M. de Lebzeltern. On espère recevoir journellement des nouvelles des plénipoten- tiaires, et, immédiatement après l’arrivée de ces dépêches, le prince de Schwarzenberg se mettra en route pour en conférer avec V. E. Signé; Otto. (La Suite incessamment.) Variétés. Details sur le sejour du dernier Ambassa- deur anglais Sir Hartfort Jones à la Cour de Perse. (Voir le dernier Nro.) “Nous vîmes la cour à cette audience; mais elle ne parut point alors dans tout son lustre; parce qu’elle était en deuil. Le roi lui-même ne portait point ses brillans les plus precieux; il avait un habit d’une couleur sombre, brodé avec de grandes fleurs en or, et garni d’une fourrure noire le long des manches, et de- puis les épaules jusques sur la poitrine; sa couronne, de forme cylindrique, était couverte de perles et de pierreries; il était appuyé sur un carreau d’une magnificence qui n’était pas moins grande. A gauche du trône, il y avait un bassin avec de petits jete d’eau, et tout autour des vases garnis de brillans. A droite du trône étaient debout six fils du monarque de differens âges. L’ainé était vice-roi de Té- héran, et avait beaucoup de pouvoir. Cinq pages, en habits magnifiques de soie et de ve- lours, étaient placés derriere le bassin: l’un tenait à la main une couronne semblable à celle que portait le roi; le second, une épée; le troisieme, un bouclier; le quatrieme un arc avec des fleches; et le cinquieme un cra- choir. Après l’audience, le roi chargea un de ses ministres de s’informer auprès de l’agent anglais de ce que les membres de l’ambassade pensaient de lui, et de l’impression qu’il avait und den allgemeinen Frieden. Da Oeſterreichs politiſches Syſtem einmal beſtimmt iſt, ſo will Rußland es ſich nicht erlauben, es davon abzu- lenken ꝛc.” Dieſes iſt in wenigen Worten der Jnhalt dieſer erſten Antwort; indeſſen hat der Miniſter mir ge- ſtanden, daß Rußland ſich doch viele Muͤhe gebe, Oeſterreich in ſeinen Bund zu ziehen; dies werde ihm aber nicht gelingen. Dieſer erſte Schritt Rußlands iſt nur eine Ant- wort auf deſſen Frage, die Abſendung des Herrn von Lebzeltern betreffend. Man hofft taͤglich Nach- richten von den Bevollmaͤchtigten zu erhalten, und unmittelbar, ſo wie man dieſe Depeſche erhalten, wird ſich der Fuͤrſt von Schwarzenberg auf die Reiſe machen, um mit Ewr. Excellenz daruͤber zu conferiren. Otto. (Die Fortſetzung naͤchſtens.) Vermiſchte Nachrichten. Einiges uͤber den Aufenthalt des letzten Engli- ſchen Ambaſſadeurs am Perſiſchen Hofe, Sir Hartfort Jones. (M. ſ. die letzte Zeitung.) Wir ſahen den Hof bey dieſer Audienz, aber nicht in ſeinem vortheilhafteſten Lichte. Es war gerade Trauer und der Koͤnig ſelbſt trug ſeine koſtbarſten Juwelen nicht. Er hatte einen dunkel- farbigen Rock an, der mit großen goldenen Blu- men geſtickt, und von den Schultern bis gegen die Bruſt, ſo wie auf den Aermeln, mit ſchwarzem Pelz verbraͤmt war. Auf ſeinem Haupte ſaß eine cylinderfoͤrmige Krone, die mit Perlen und Edel- geſteinen uͤberladen war, und auf ihrer Spitze eine leichte Feder von Diamanten hatte. Er ſtuͤtzte ſich auf ein reich mit Perlen geſticktes Kiſſen, deſ- ſen ſaͤmmtliche Ecken ſich gleichfalls in Quaſten von Perlen endigten. Auf der linken Seite des Throns war ein Baßin, in welchem kleine Bron- nen ſpielten; und rings herum um daſſelbe Vaſen, die mit Juwelen beſetzt waren. Auf der rechten Seite des Throns ſtanden ſechs reich geputzte Soͤhne des Monarchen von verſchiedenem Alter, deren aͤlteſter Vicekoͤnig von Teheran war, und große Gewalt hatte. Hinter jenem Baßin hatten fuͤnf zierlich in Seide und Sammet gekleidete Pa- gen ihren Platz. Der eine hielt eine Krone in der Hand, gleich der, welche der Koͤnig auf ſeinem Haupte hatte; der andere ein Schwerdt, der dritte einen Schild, der vierte einen Bogen mit Pfeilen und der fuͤnfte einen Spucktopf. Alle dieſe Ge- raͤthſchaften waren auf das reichſte verziert. Nach geendigter Audienz trug der Koͤnig einem ſeiner Miniſter auf, ſich bey dem Engliſchen Agenten (Jaffer-Ali Khan) zu erkundigen, was die Glieder der Geſandtſchaft von ihm urtheilten und welchen Eindruck er auf ſie gemacht haͤtte. Der Saal, in welchem wir auf dieſe Weiſe vorgeſtellt worden, war durchaus gemalt und mit Vergoldungen ge- ziert. Links vom Fenſter hieng ein großes Ge- maͤlde, das ein Gefecht zwiſchen den Ruſſen und Perſern vorſtellte, und auf welchem der Koͤnig ſelbſt, auf einem weißen Pferde reitend, zu ſehen war. Dieſe Figur tritt am ſtaͤrkſten hervor in demſelben; die Perſer ſind, wie ſich denken laͤßt,

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 177, Hamburg, 5. November 1813, S. [6]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1770511_1813/6>, abgerufen am 26.04.2024.