sions, songez aux provinces qui me manquent, a celles qui sont rava- gees, a la depense enorme que je suis oblige de faire et j'espere qu'alors Vous n'attribuerez mes refus qu'a l'Impuissance ou je suis de Vous ren- dre service -- si cependant les choses changent, je ferai pour Vous ce qui me sera possible.
Fr.
IV.
J'ai ressenti une vraie douleur a la lecture de Votre lettre du 29. Decembre dernier. Je connoissois sans cela toute l'etendue des maux que les conjontures des tems avoient attire sur Vos terres, et nous sommes tous dans le meme cas. J'y suis d'autant plus sensible que les circon- stances ne paroissent point conseiller et meme permettre d'y porter encore quelque remede, ou, que tout ce que je pourrois faire actuelle- ment a ce sujet, ne seroit qu'a pure perte, les affaires etant encore si fort sujettes a l'aventure. Il faudra donc indispensablement attendre, jus- qu'au retablissement de la paix, ou Vous pouvez compter que je ferai pour Vous ce que je ferai pour tout autre, selon que l'etat de mes af- faires le pourra permettre. Sur ce etc. etc.
a Leipzig a 12. de Janvier, 1761.
Federic.
V.
Madame, je suis fache de ne pouvoir pas faire pour Vous tout ce que je desire, ni ce que Vous souhaitez. Mais j'ai ordonne a Köppen de Vous remettre ce qui s'est trouve en mon pouvoir. Je Vous prie de l'accepter comme une marque de l'estime avec laquelle je suis Votre sin- cere ami
Federic.
Zorndorf.
Benutzt: Varnhagen's Leben des Generals v. Seidlitz. Schlachtbericht. Mündliches.
Blumenthal.
Benutzt: Prediger Lehmanns in Prötzel Bericht über die "Stadtstelle im Blumenthal". Mündliches.
(Wüstgewordene Flecken und Dörfer) giebt es in der Mark sehr viele und um so mehr muß es überraschen, daß Klöden, der besser als jeder andre davon wissen konnte, sich so beharrlich sträubte, eine "wüst- gewordene Stadt Blumenthal" im Blumenthal-Walde anzunehmen. Diese
sions, songez aux provinces qui me manquent, à celles qui sont rava- gées, à la dépense énorme que je suis obligé de faire et j’espère qu’alors Vous n’attribuerez mes refus qu’à l’Impuissance où je suis de Vous ren- dre service — si cependant les choses changent, je ferai pour Vous ce qui me sera possible.
Fr.
IV.
J’ai ressenti une vraie douleur à la lecture de Votre lettre du 29. Décembre dernier. Je connoissois sans cela toute l’étendue des maux que les conjontures des tems avoient attiré sur Vos terres, et nous sommes tous dans le même cas. J’y suis d’autant plus sensible que les circon- stances ne paroissent point conseiller et même permettre d’y porter encore quelque remède, ou, que tout ce que je pourrois faire actuelle- ment à ce sujet, ne seroit qu’à pure perte, les affaires étant encore si fort sujettes à l’aventure. Il faudra donc indispensablement attendre, jus- qu’au retablissement de la paix, où Vous pouvez compter que je ferai pour Vous ce que je ferai pour tout autre, selon que l’état de mes af- faires le pourra permettre. Sur ce etc. etc.
à Leipzig a 12. de Janvier, 1761.
Féderic.
V.
Madame, je suis faché de ne pouvoir pas faire pour Vous tout ce que je desire, ni ce que Vous souhaitez. Mais j’ai ordonné à Köppen de Vous remettre ce qui s’est trouvé en mon pouvoir. Je Vous prie de l’accepter comme une marque de l’estime avec laquelle je suis Votre sin- cére ami
Féderic.
Zorndorf.
Benutzt: Varnhagen’s Leben des Generals v. Seidlitz. Schlachtbericht. Mündliches.
Blumenthal.
Benutzt: Prediger Lehmanns in Prötzel Bericht über die „Stadtſtelle im Blumenthal“. Mündliches.
(Wüſtgewordene Flecken und Dörfer) giebt es in der Mark ſehr viele und um ſo mehr muß es überraſchen, daß Klöden, der beſſer als jeder andre davon wiſſen konnte, ſich ſo beharrlich ſträubte, eine „wüſt- gewordene Stadt Blumenthal“ im Blumenthal-Walde anzunehmen. Dieſe
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sions, songez aux provinces qui me manquent, à celles qui sont rava-
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Vous n’attribuerez mes refus qu’à l’Impuissance où je suis de Vous ren-
dre service — si cependant les choses changent, je ferai pour Vous ce
qui me sera possible.
Fr.
IV.
J’ai ressenti une vraie douleur à la lecture de Votre lettre du
29. Décembre dernier. Je connoissois sans cela toute l’étendue des maux
que les conjontures des tems avoient attiré sur Vos terres, et nous sommes
tous dans le même cas. J’y suis d’autant plus sensible que les circon-
stances ne paroissent point conseiller et même permettre d’y porter
encore quelque remède, ou, que tout ce que je pourrois faire actuelle-
ment à ce sujet, ne seroit qu’à pure perte, les affaires étant encore si
fort sujettes à l’aventure. Il faudra donc indispensablement attendre, jus-
qu’au retablissement de la paix, où Vous pouvez compter que je ferai
pour Vous ce que je ferai pour tout autre, selon que l’état de mes af-
faires le pourra permettre. Sur ce etc. etc.
à Leipzig a 12. de Janvier, 1761. Féderic.
V.
Madame, je suis faché de ne pouvoir pas faire pour Vous tout ce
que je desire, ni ce que Vous souhaitez. Mais j’ai ordonné à Köppen de
Vous remettre ce qui s’est trouvé en mon pouvoir. Je Vous prie de
l’accepter comme une marque de l’estime avec laquelle je suis Votre sin-
cére ami
Féderic.
Zorndorf.
Benutzt: Varnhagen’s Leben des Generals v. Seidlitz. Schlachtbericht.
Mündliches.
Blumenthal.
Benutzt: Prediger Lehmanns in Prötzel Bericht über die „Stadtſtelle
im Blumenthal“. Mündliches.
(Wüſtgewordene Flecken und Dörfer) giebt es in der Mark
ſehr viele und um ſo mehr muß es überraſchen, daß Klöden, der beſſer
als jeder andre davon wiſſen konnte, ſich ſo beharrlich ſträubte, eine „wüſt-
gewordene Stadt Blumenthal“ im Blumenthal-Walde anzunehmen. Dieſe
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Kommentar zur DTA-Ausgabe
Fontanes "Wanderungen" erschienen zuerst in Forts… [mehr]
Fontanes "Wanderungen" erschienen zuerst in Fortsetzungen in der Neuen Preußischen (Kreuz-)Zeitung 1859 bzw. im Morgenblatt für gebildete Leser (zwischen 1860 und 1864). Als Buchausgabe erschien der zweite Band "Das Oderland, Barnim, Lebus" 1863 bei W. Hertz in Berlin. In der Folge wurde der Text von Fontane mehrfach überarbeitet und erweitert. Für das DTA wurde die erste Auflage der Buchausgabe digitalisiert.
Fontane, Theodor: Wanderungen durch die Mark Brandenburg. Bd. 2: Das Oderland. Berlin, 1863, S. 522. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/fontane_brandenburg02_1863/534>, abgerufen am 22.02.2025.
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