tion, au fil qui va de la pile au sol; en sorte que, comme il n'y a que mes appareils dont la marche ne soit pas genee par la presence de circuits derivateurs, il n'y a aussi qu'eux, a l'aide desquels on puisse recueillir tous les avantages des conduits sou- terrains bien isoles.
Avantages residant dans le mode d'action des nouveaux tele- graphes. -- Dans mon systeme, il suffit d'un seul fil, et, a chaque station, d'un seul appareil et d'un seul employe pour donner et pour recevoir les signaux. On peut faire entrer dans le meme circuit autant d'appareils que l'on veut, tous marcheront ensemble du meme pas. De chaque station tous les appareils installes dans le meme circuit peuvent etre arretes a la fois au meme instant. Ainsi, a chaque instant de la transmission de la depeche, quand il n'y a pas d'appareil a impression, chaque employe qui la recoit, peut couper la parole a celui qui la donne, et gagner ainsi le temps necessaire pour noter le mot qu'il a recueilli, sans risquer que, pendant cette occupation, de nouveaux signaux echappent a son attention. Rien de plus facile d'ailleurs que de parler d'une des stations extremes a une station intermediaire quelconque, sans que les autres participent a la depeche. A un signal convenu, les employes des stations intermediaires retirent leurs telegraphes du circuit et les remplacent par une sonnerie qui reste au repos, sous l'action du courant intermittent, mais donne l'eveil quand un courant continu la traverse, en vertu du meme principe qui fait que l'aimant a impression, dans l'appareil decrit plus haut, ne se met a fonctionner que quand le circuit est tenu ferme pendant un certain temps. La depeche finie, les deux employes des stations en correspondance retirent a leur tour du circuit leurs telegraphes qui rendaient intermittant le courant des piles, de maniere qu'il devienne continu, les carillons des stations intermediaires entrent en jeu et avertissent les em- ployes qu'il est temps de reinstaller leurs telegraphes dans le circuit. Toutes ces diverses combinaisons s'executent instantane- ment a l'aide d'une manivelle qui a trois positions: dans l'une, il y a communication avec les deux stations avoisinantes; dans l'autre, la depeche passe inapercue d'une station a une autre, a l'exclusion du telegraphe, comme cela vient d'etre indique; dans la troisieme, enfin, tous les telegraphes participent a la fois a la
tion, au fil qui va de la pile au sol; en sorte que, comme il n’y a que mes appareils dont la marche ne soit pas gênée par la présence de circuits dérivateurs, il n’y a aussi qu’eux, à l’aide desquels on puisse recueillir tous les avantages des conduits sou- terrains bien isolés.
Avantages résidant dans le mode d’action des nouveaux télé- graphes. — Dans mon système, il suffit d’un seul fil, et, à chaque station, d’un seul appareil et d’un seul employé pour donner et pour recevoir les signaux. On peut faire entrer dans le même circuit autant d’appareils que l’on veut, tous marcheront ensemble du même pas. De chaque station tous les appareils installés dans le même circuit peuvent être arrêtés à la fois au même instant. Ainsi, à chaque instant de la transmission de la dépêche, quand il n’y a pas d’appareil à impression, chaque employé qui la reçoit, peut couper la parole à celui qui la donne, et gagner ainsi le temps nécessaire pour noter le mot qu’il a recueilli, sans risquer que, pendant cette occupation, de nouveaux signaux échappent à son attention. Rien de plus facile d’ailleurs que de parler d’une des stations extrêmes à une station intermédiaire quelconque, sans que les autres participent à la dépêche. A un signal convenu, les employés des stations intermédiaires retirent leurs télégraphes du circuit et les remplacent par une sonnerie qui reste au repos, sous l’action du courant intermittent, mais donne l’éveil quand un courant continu la traverse, en vertu du même principe qui fait que l’aimant à impression, dans l’appareil décrit plus haut, ne se met à fonctionner que quand le circuit est tenu fermé pendant un certain temps. La dépêche finie, les deux employés des stations en correspondance retirent à leur tour du circuit leurs télégraphes qui rendaient intermittant le courant des piles, de manière qu’il devienne continu, les carillons des stations intermédiaires entrent en jeu et avertissent les em- ployés qu’il est temps de réinstaller leurs télégraphes dans le circuit. Toutes ces diverses combinaisons s’exécutent instantané- ment à l’aide d’une manivelle qui a trois positions: dans l’une, il y a communication avec les deux stations avoisinantes; dans l’autre, la dépêche passe inaperçue d’une station à une autre, à l’exclusion du télégraphe, comme cela vient d’être indiqué; dans la troisième, enfin, tous les télégraphes participent à la fois à la
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tion, au fil qui va de la pile au sol; en sorte que, comme il n’y
a que mes appareils dont la marche ne soit pas gênée par la
présence de circuits dérivateurs, il n’y a aussi qu’eux, à l’aide
desquels on puisse recueillir tous les avantages des conduits sou-
terrains bien isolés.
Avantages résidant dans le mode d’action des nouveaux télé-
graphes. — Dans mon système, il suffit d’un seul fil, et, à chaque
station, d’un seul appareil et d’un seul employé pour donner et
pour recevoir les signaux. On peut faire entrer dans le même
circuit autant d’appareils que l’on veut, tous marcheront ensemble
du même pas. De chaque station tous les appareils installés
dans le même circuit peuvent être arrêtés à la fois au même
instant. Ainsi, à chaque instant de la transmission de la dépêche,
quand il n’y a pas d’appareil à impression, chaque employé qui
la reçoit, peut couper la parole à celui qui la donne, et gagner
ainsi le temps nécessaire pour noter le mot qu’il a recueilli, sans
risquer que, pendant cette occupation, de nouveaux signaux
échappent à son attention. Rien de plus facile d’ailleurs que de
parler d’une des stations extrêmes à une station intermédiaire
quelconque, sans que les autres participent à la dépêche. A un
signal convenu, les employés des stations intermédiaires retirent
leurs télégraphes du circuit et les remplacent par une sonnerie
qui reste au repos, sous l’action du courant intermittent, mais
donne l’éveil quand un courant continu la traverse, en vertu du
même principe qui fait que l’aimant à impression, dans l’appareil
décrit plus haut, ne se met à fonctionner que quand le circuit
est tenu fermé pendant un certain temps. La dépêche finie, les
deux employés des stations en correspondance retirent à leur tour
du circuit leurs télégraphes qui rendaient intermittant le courant
des piles, de manière qu’il devienne continu, les carillons
des stations intermédiaires entrent en jeu et avertissent les em-
ployés qu’il est temps de réinstaller leurs télégraphes dans le
circuit. Toutes ces diverses combinaisons s’exécutent instantané-
ment à l’aide d’une manivelle qui a trois positions: dans l’une,
il y a communication avec les deux stations avoisinantes; dans
l’autre, la dépêche passe inaperçue d’une station à une autre, à
l’exclusion du télégraphe, comme cela vient d’être indiqué; dans
la troisième, enfin, tous les télégraphes participent à la fois à la
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Siemens, Werner von: Gesammelte Abhandlungen und Vorträge. Berlin, 1881, S. 86. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/siemens_abhandlungen_1881/104>, abgerufen am 22.11.2024.
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