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Rohr, Julius Bernhard von: Einleitung zur Ceremoniel-Wissenschafft der Privat-Personen. Berlin, 1728.

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Vom Dantzen und Bällen.
Mann und galant homme gewesen, in seinem
Tractat, den er wider die Bälle geschrieben, und an
seine Kinder gerichtet, so sehr dawider eiffert; Un-
ter an dern schreibet er: Jay toujours crau les bals
dangereux, ce n' a pas ete seulement ma raison,
qui me l' a fait croire, c' a encore ete mon ex-
perience, & quoyque le temoignage des peres
de l' Eglise soit bien fort, ce tiens, que sur ce
chapitre, celuy d'un Courtisan doit etre de plus
grand poids. Je scay bien, qu'il y a des gens,
qui courent moins de hazard en ces lieux la que
d' autres, cependant les temperamens les plus
froids s'y rechaufent, ce ne sont d' ordinaire,
que des jeunes gens, qui composent ces sortes
d'assemblees, les quels ont asser de peine a resister
aux tentations dans la solitude, a plus forte raison
dans ces lieux la, ou les beaux objets, les flam-
beaux, les Violons, & l'agitation de la danse
echauferoient des anachoretes. Les vielles gens,
qui pouvoient aller au bal sans interesser leur
conscience, seroient ridicules d'y aller, & les
jeunes gens, a qui la bienseance le permettroit, ne
le pourroient pas sans s'exposer a de trop grands
perils. Ainsi je tiens, qu'il ne faut point aller
au bal, quand on est chretien, & je crois, que
les Directeurs feroient leur devoir, s'ils exigoient
de ceux dont ils gouvernent la conscience, qu'ils
n'y allassent jamais.

§. 12. Was die Bälle sind, ist unnöthig zu er-
klären, indem es mehr als zu bekandt, daß es öffent-

liche

Vom Dantzen und Baͤllen.
Mann und galant homme geweſen, in ſeinem
Tractat, den er wider die Baͤlle geſchrieben, und an
ſeine Kinder gerichtet, ſo ſehr dawider eiffert; Un-
ter an dern ſchreibet er: Jay toujours crû les bals
dangereux, ce n’ a pas eté ſeulement ma raiſon,
qui me l’ a fait croire, c’ a encore eté mon ex-
perience, & quoyque le temoignage des peres
de l’ Egliſe ſoit bien fort, ce tiens, que ſur ce
chapitré, celuy d’un Courtiſan doit etré de plus
grand poids. Je ſcay bien, qu’il y a des gens,
qui courent moins de hazard en ces lieux la que
d’ autres, cependant les temperamens les plus
froids s’y rechaufent, ce ne ſont d’ ordinaire,
que des jeunes gens, qui compoſent ces ſortes
d’aſſemblées, les quels ont aſſér de peine a reſiſter
aux tentations dans la ſolitude, a plus forte raiſon
dans ces lieux la, ou les beaux objets, les flam-
beaux, les Violons, & l’agitation de la danſe
echauferoient des anachoretes. Les vielles gens,
qui pouvoient aller au bal ſans intereſſer leur
conſcience, ſeroient ridicules d’y aller, & les
jeunes gens, a qui la bienſeance le permettroit, ne
le pourroient pas ſans s’expoſer à de trop grands
perils. Ainſi je tiens, qu’il ne faut point aller
au bal, quand on eſt chrétien, & je crois, que
les Directeurs feroient leur devoir, s’ils exigoient
de ceux dont ils gouvernent la conſcience, qu’ils
n’y allaſſent jamais.

§. 12. Was die Baͤlle ſind, iſt unnoͤthig zu er-
klaͤren, indem es mehr als zu bekandt, daß es oͤffent-

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[477/0497] Vom Dantzen und Baͤllen. Mann und galant homme geweſen, in ſeinem Tractat, den er wider die Baͤlle geſchrieben, und an ſeine Kinder gerichtet, ſo ſehr dawider eiffert; Un- ter an dern ſchreibet er: Jay toujours crû les bals dangereux, ce n’ a pas eté ſeulement ma raiſon, qui me l’ a fait croire, c’ a encore eté mon ex- perience, & quoyque le temoignage des peres de l’ Egliſe ſoit bien fort, ce tiens, que ſur ce chapitré, celuy d’un Courtiſan doit etré de plus grand poids. Je ſcay bien, qu’il y a des gens, qui courent moins de hazard en ces lieux la que d’ autres, cependant les temperamens les plus froids s’y rechaufent, ce ne ſont d’ ordinaire, que des jeunes gens, qui compoſent ces ſortes d’aſſemblées, les quels ont aſſér de peine a reſiſter aux tentations dans la ſolitude, a plus forte raiſon dans ces lieux la, ou les beaux objets, les flam- beaux, les Violons, & l’agitation de la danſe echauferoient des anachoretes. Les vielles gens, qui pouvoient aller au bal ſans intereſſer leur conſcience, ſeroient ridicules d’y aller, & les jeunes gens, a qui la bienſeance le permettroit, ne le pourroient pas ſans s’expoſer à de trop grands perils. Ainſi je tiens, qu’il ne faut point aller au bal, quand on eſt chrétien, & je crois, que les Directeurs feroient leur devoir, s’ils exigoient de ceux dont ils gouvernent la conſcience, qu’ils n’y allaſſent jamais. §. 12. Was die Baͤlle ſind, iſt unnoͤthig zu er- klaͤren, indem es mehr als zu bekandt, daß es oͤffent- liche

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Zitationshilfe: Rohr, Julius Bernhard von: Einleitung zur Ceremoniel-Wissenschafft der Privat-Personen. Berlin, 1728, S. 477. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/rohr_einleitung_1728/497>, abgerufen am 22.11.2024.