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Roepell, Richard: Polen um die Mitte des 18. Jahrhunderts. Gotha, 1876.

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de ceux est petit, qui par la voye d'une vocation legitime
entrent dans le monastere, dans le dessein de faire penitence
et sauver leurs ames. La pluspart des hommes choisissent
le Couvent dans l'enfance, avant que l'age ait meuri la
raison, pour faire entre le bon et le mauvais un discerne-
mcnt juste. Co mbien n'y en a-t-il pas, qui ou par eblouisse-
ment, bigotterie, ou persuasion, se font religieux, sans avoir
pense a ce qu'ils font. Il est certain, que cela ne s'appelle
point suivre la sainte institution des premiers fondateurs, qui
a ete tout autre a cet egard.

Ils n'ont pas voulau, que les couvents cherchassent des
hommes, mais bien que les hommes cherchassent les cou-
vents. Cependant si on ne prend pas garde de reformer a
tems une si mauvaise coutume il faut apprehender les suites,
qui en pourront naitre.

Un Edit general de n'admettre personne dans un couvent
pour y faire profession, avant l'age de vingt cinq ans, chan-
geroit bien la face des choses. Au lieu de tant de scandales,
que nous voyons arriver tous les jours, nous verrions grand
nombre de gens embrasser d'autres Etats de vie au profit du
bien public.

Les uns choisiroient les armes, les autres le commerce,
les manufactures, les metiers, ou l'agriculture et tous choi-
siroient le mariage. On travailleroit tranquillement pour le
bien public, chacun remplissant les devoirs de sa fonction
avec assiduite, aisance et satisfaction. La meme autorite qui
a releve l'etablissement des couvents pourroient, sur des re-
presentations fortes et fondamentales, corriger les abus et con-
duire dans un chemin droit ce qui s'en est detourne. Quant
a nous, favorisons toujours le mariage, c'est un sacrement
digne de veneration, un etat, que Dieu a etabli pour peupler
la terre a l'accroissement de sa gloire.

Les prieres d'un laboureur ignorant, ou d'un simple sol-
dat, ne seroient-elles pas aussi agreables a Dieu, que celles
d'un Religieux enferme dans sa cellule? Y a-t-il du doute,
que celui, qui a la sueur de son front laboure la terre avec

de ceux est petit, qui par la voye d’une vocation legitime
entrent dans le monastere, dans le dessein de faire penitence
et sauver leurs ames. La pluspart des hommes choisissent
le Couvent dans l’enfance, avant que l’age ait meuri la
raison, pour faire entre le bon et le mauvais un discerne-
mcnt juste. Co mbien n’y en a-t-il pas, qui ou par eblouisse-
ment, bigotterie, ou persuasion, se font religieux, sans avoir
pensé à ce qu’ils font. Il est certain, que cela ne s’appelle
point suivre la sainte institution des premiers fondateurs, qui
a été tout autre à cet egard.

Ils n’ont pas voulû, que les couvents cherchassent des
hommes, mais bien que les hommes cherchassent les cou-
vents. Cependant si on ne prend pas garde de reformer à
tems une si mauvaise coutume il faut apprehender les suites,
qui en pourront naitre.

Un Edit general de n’admettre personne dans un couvent
pour y faire profession, avant l’age de vingt cinq ans, chan-
geroit bien la face des choses. Au lieu de tant de scandales,
que nous voyons arriver tous les jours, nous verrions grand
nombre de gens embrasser d’autres Etats de vie au profit du
bien public.

Les uns choisiroient les armes, les autres le commerce,
les manufactures, les metiers, ou l’agriculture et tous choi-
siroient le mariage. On travailleroit tranquillement pour le
bien public, chacun remplissant les devoirs de sa fonction
avec assiduité, aisance et satisfaction. La meme autorité qui
a relevé l’etablissement des couvents pourroient, sur des re-
presentations fortes et fondamentales, corriger les abus et con-
duire dans un chemin droit ce qui s’en est detourné. Quant
à nous, favorisons toujours le mariage, c’est un sacrement
digne de veneration, un etat, que Dieu a etabli pour peupler
la terre à l’accroissement de sa gloire.

Les prieres d’un laboureur ignorant, ou d’un simple sol-
dat, ne seroient-elles pas aussi agreables à Dieu, que celles
d’un Religieux enfermé dans sa cellule? Y a-t-il du doute,
que celui, qui à la sueur de son front laboure la terre avec

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[221/0235] de ceux est petit, qui par la voye d’une vocation legitime entrent dans le monastere, dans le dessein de faire penitence et sauver leurs ames. La pluspart des hommes choisissent le Couvent dans l’enfance, avant que l’age ait meuri la raison, pour faire entre le bon et le mauvais un discerne- mcnt juste. Co mbien n’y en a-t-il pas, qui ou par eblouisse- ment, bigotterie, ou persuasion, se font religieux, sans avoir pensé à ce qu’ils font. Il est certain, que cela ne s’appelle point suivre la sainte institution des premiers fondateurs, qui a été tout autre à cet egard. Ils n’ont pas voulû, que les couvents cherchassent des hommes, mais bien que les hommes cherchassent les cou- vents. Cependant si on ne prend pas garde de reformer à tems une si mauvaise coutume il faut apprehender les suites, qui en pourront naitre. Un Edit general de n’admettre personne dans un couvent pour y faire profession, avant l’age de vingt cinq ans, chan- geroit bien la face des choses. Au lieu de tant de scandales, que nous voyons arriver tous les jours, nous verrions grand nombre de gens embrasser d’autres Etats de vie au profit du bien public. Les uns choisiroient les armes, les autres le commerce, les manufactures, les metiers, ou l’agriculture et tous choi- siroient le mariage. On travailleroit tranquillement pour le bien public, chacun remplissant les devoirs de sa fonction avec assiduité, aisance et satisfaction. La meme autorité qui a relevé l’etablissement des couvents pourroient, sur des re- presentations fortes et fondamentales, corriger les abus et con- duire dans un chemin droit ce qui s’en est detourné. Quant à nous, favorisons toujours le mariage, c’est un sacrement digne de veneration, un etat, que Dieu a etabli pour peupler la terre à l’accroissement de sa gloire. Les prieres d’un laboureur ignorant, ou d’un simple sol- dat, ne seroient-elles pas aussi agreables à Dieu, que celles d’un Religieux enfermé dans sa cellule? Y a-t-il du doute, que celui, qui à la sueur de son front laboure la terre avec

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Zitationshilfe: Roepell, Richard: Polen um die Mitte des 18. Jahrhunderts. Gotha, 1876, S. 221. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/roepell_polen_1876/235>, abgerufen am 23.11.2024.