Klostermann, Rudolf: Das geistige Eigenthum an Schriften, Kunstwerken und Erfindungen. Bd. 1. Berlin, 1867.Uebersetzungen. Im Französischen Rechte fehlt eine ausdrückliche gesetz- Nach Englischem Rechte gibt, abgesehen von den wei- der Schriftsteller und Verleger S. 103. -- Wächter, das Verlagsrecht Th. I S. 566. -- Bluntschli, Deutsches Privatrecht 3. Aufl. S. 128. Für das ausschliessliche Uebersetzungsrecht dagegen: Eisenlohr, das literarisch artistische Eigenthum S. 62. 1) Blanc. Traite de la contrefacon p. 176 sq. -- Gambastide,
Traite des contrefacons p. 108. -- Devilleneuve et Carette, Recueil ge- neral (Arret de la cour de Rouen du 7. novembre 1844) XLVI. 2. 521. Die Gründe des von Gambastide a. a. O. mitgetheilten Erkennt- nisses des Pariser Zuchtpolizeigerichtes vom 23. März 1847 lauten: "Attendu, en droit, qu'il resulte des art. 1 et 2 de la loi du 19 juillet 1793, que l'auteur d'un ouvrage ou son cessionnaire en a la propriete exclusive, et qu'aux termes de l'article 425 du Code penal, toute edition d'un ouvrage faite au mepris des lois ou reglements re- latifs a la propriete des auteurs, est une contrefacon; "Que, par leur generalite, ces dispositions de la loi s'appliquent a toute espece de reproduction, lorsque cette reproduction est de na- ture a porter atteinte a la propriete d'autrui; "Attendu que la traduction d'un livre francais en langue etran- gere reproduit necessairement l'ouvrage original, puisque le traducteur en prend le titre, le sujet, les idees, les arguments et les phrases, tout, en un mot, excepte la langue, et qu'il est evident que ce qui constitue l'ouvrage, ce sont les idees, l'ordre dans lequel elles sont presentees, et leur developpement, et non l'idiome dans lequel il est ecrit; "Que, s'il est vrai que la traduction n'est pas destinee a la meme partie de public que l'ouvrage original, il n'en est pas moins certain qu'elle enleve a l'auteur, sans l'assentiment duquel elle a lieu, une classe de lecteurs a laquelle il aurait pu s'adresser, et qu'elle le prive des benefices sur lesquels il pouvait legitimement compter, soit en tradui- sant lui-meme son ouvrage, soit en cedant, moyennant retribution, le droit de le traduire; "Que la traduction, ainsi faite sans la permission de l'auteur ou de son concessionnaire, est donc une reproduction dommageable pour lui, de l'ouvrage dont il a la propriete exclusive ....." Uebersetzungen. Im Französischen Rechte fehlt eine ausdrückliche gesetz- Nach Englischem Rechte gibt, abgesehen von den wei- der Schriftsteller und Verleger S. 103. — Wächter, das Verlagsrecht Th. I S. 566. — Bluntschli, Deutsches Privatrecht 3. Aufl. S. 128. Für das ausschliessliche Uebersetzungsrecht dagegen: Eisenlohr, das literarisch artistische Eigenthum S. 62. 1) Blanc. Traité de la contrefaçon p. 176 sq. — Gambastide,
Traité des contrefaçons p. 108. — Devilleneuve et Carette, Recueil gé- néral (Arrêt de la cour de Rouen du 7. novembre 1844) XLVI. 2. 521. Die Gründe des von Gambastide a. a. O. mitgetheilten Erkennt- nisses des Pariser Zuchtpolizeigerichtes vom 23. März 1847 lauten: »Attendu, en droit, qu’il résulte des art. 1 et 2 de la loi du 19 juillet 1793, que l’auteur d’un ouvrage ou son cessionnaire en a la propriété exclusive, et qu’aux termes de l’article 425 du Code pénal, toute édition d’un ouvrage faite au mépris des lois ou règlements re- latifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon; »Que, par leur généralité, ces dispositions de la loi s’appliquent à toute espèce de reproduction, lorsque cette reproduction est de na- ture à porter atteinte à la propriété d’autrui; »Attendu que la traduction d’un livre français en langue étran- gère reproduit nécessairement l’ouvrage original, puisque le traducteur en prend le titre, le sujet, les idées, les arguments et les phrases, tout, en un mot, excepté la langue, et qu’il est évident que ce qui constitue l’ouvrage, ce sont les idées, l’ordre dans lequel elles sont présentées, et leur développement, et non l’idiôme dans lequel il est écrit; »Que, s’il est vrai que la traduction n’est pas destinée à la même partie de public que l’ouvrage original, il n’en est pas moins certain qu’elle enlève à l’auteur, sans l’assentiment duquel elle a lieu, une classe de lecteurs à laquelle il aurait pu s’adresser, et qu’elle le prive des bénéfices sur lesquels il pouvait légitimement compter, soit en tradui- sant lui-même son ouvrage, soit en cédant, moyennant rétribution, le droit de le traduire; »Que la traduction, ainsi faite sans la permission de l’auteur ou de son concessionnaire, est donc une reproduction dommageable pour lui, de l’ouvrage dont il a la propriété exclusive .....« <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <pb facs="#f0409" n="393"/> <fw place="top" type="header">Uebersetzungen.</fw><lb/> <p>Im Französischen Rechte fehlt eine ausdrückliche gesetz-<lb/> liche Bestimmung über das Uebersetzungsrecht, doch hat sich<lb/> die Praxis in Uebereinstimmung mit der Mehrzahl der Schrift-<lb/> steller dafür entschieden, dass dem Autor für die ganze Dauer<lb/> seines geistigen Eigenthumes auch das ausschliessliche Recht<lb/> der Uebersetzung zustehe, und dass daher jede ohne seine<lb/> Genehmigung veranstaltete Uebersetzung unter den Begriff des<lb/> Nachdruckes fällt <note place="foot" n="1)">Blanc. 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Uebersetzungen.
Im Französischen Rechte fehlt eine ausdrückliche gesetz-
liche Bestimmung über das Uebersetzungsrecht, doch hat sich
die Praxis in Uebereinstimmung mit der Mehrzahl der Schrift-
steller dafür entschieden, dass dem Autor für die ganze Dauer
seines geistigen Eigenthumes auch das ausschliessliche Recht
der Uebersetzung zustehe, und dass daher jede ohne seine
Genehmigung veranstaltete Uebersetzung unter den Begriff des
Nachdruckes fällt 1).
Nach Englischem Rechte gibt, abgesehen von den wei-
2)
1) Blanc. Traité de la contrefaçon p. 176 sq. — Gambastide,
Traité des contrefaçons p. 108. — Devilleneuve et Carette, Recueil gé-
néral (Arrêt de la cour de Rouen du 7. novembre 1844) XLVI. 2. 521.
Die Gründe des von Gambastide a. a. O. mitgetheilten Erkennt-
nisses des Pariser Zuchtpolizeigerichtes vom 23. März 1847 lauten:
»Attendu, en droit, qu’il résulte des art. 1 et 2 de la loi du 19
juillet 1793, que l’auteur d’un ouvrage ou son cessionnaire en a la
propriété exclusive, et qu’aux termes de l’article 425 du Code pénal,
toute édition d’un ouvrage faite au mépris des lois ou règlements re-
latifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon;
»Que, par leur généralité, ces dispositions de la loi s’appliquent
à toute espèce de reproduction, lorsque cette reproduction est de na-
ture à porter atteinte à la propriété d’autrui;
»Attendu que la traduction d’un livre français en langue étran-
gère reproduit nécessairement l’ouvrage original, puisque le traducteur
en prend le titre, le sujet, les idées, les arguments et les phrases, tout,
en un mot, excepté la langue, et qu’il est évident que ce qui constitue
l’ouvrage, ce sont les idées, l’ordre dans lequel elles sont présentées,
et leur développement, et non l’idiôme dans lequel il est écrit;
»Que, s’il est vrai que la traduction n’est pas destinée à la même
partie de public que l’ouvrage original, il n’en est pas moins certain
qu’elle enlève à l’auteur, sans l’assentiment duquel elle a lieu, une classe
de lecteurs à laquelle il aurait pu s’adresser, et qu’elle le prive des
bénéfices sur lesquels il pouvait légitimement compter, soit en tradui-
sant lui-même son ouvrage, soit en cédant, moyennant rétribution, le
droit de le traduire;
»Que la traduction, ainsi faite sans la permission de l’auteur ou
de son concessionnaire, est donc une reproduction dommageable pour
lui, de l’ouvrage dont il a la propriété exclusive .....«
2) der Schriftsteller und Verleger S. 103. — Wächter, das Verlagsrecht
Th. I S. 566. — Bluntschli, Deutsches Privatrecht 3. Aufl. S. 128.
Für das ausschliessliche Uebersetzungsrecht dagegen: Eisenlohr,
das literarisch artistische Eigenthum S. 62.
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