Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850.foyer d'une lentille, pour y former des images d'intensite et de couleurs perpetuellement changeantes, c'est-a-dire des images telles que la scintillation les presente. Il y a aussi scintillation hors du foyer des lunettes. Les explications proposees par Galilei, Scaliger, Kepler, Descartes, Hooke, Huygens, Newton et John Michell, que j'ai examinees dans un memoire presente a l'Institut en 1840 (Comptes rendus T. X. p. 83), sont inadmissibles. Thomas Young, auquel nous devons les premieres lois des interferences, a cru inexplicable le phenomene de la scintillation. La faussete de l'ancienne explication par des vapeurs qui voltigent et deplacent, est deja prouvee par la circonstance que nous voyons la scintillation des yeux, ce qui supposerait un deplacement d'une minute. Les ondulations du bord du Soleil sont de 4" a 5" et peut-etre des pieces qui manquent, donc encore effet de l'interference des rayons." (Auszüge aus Handschriften von Arago 1847.) 41 (S. 86.) Arago im Annuaire pour 1831 p. 168. 42 (S. 87.) Aristot. de Coelo II, 8 p. 290 Bekker. 43 (S. 87.) Kosmos Bd. II. S. 363. 44 (S. 87.) Causae scintillationis in Kepler de Stella nova in pede Serpentarii 1606 cap. 18 p. 92-97. 45 (S. 88.) Lettre de Mr. Garcin, Dr. en Med., a Mr. de Reaumur in der Hist. de l'Academie Royale des Sciences Annee 1743 p. 28-32. 46 (S. 90.) S. Voyage aux Regions equin. T. I. p. 511 und 512, T. II. p. 202-208; auch meine Ansichten der Natur, dritte Ausg. Bd. I. S. 29 und 225. "En Arabie", sagt Garcin, "de meme qu'a Bender-Abassi, port fameux du Golfe Persique, l'air est parfaitement serein presque toute l'annee. Le printemps, l'ete et l'automne se passent, sans qu'on y voie la moindre rosee. Dans ces memes temps tout le monde couche dehors sur le haut des maisons. Quand on est ainsi eouche, il n'est pas possible d'exprimer le plaisir qu'on prend a contempler la beaute du ciel, l'eclat des etoiles. C'est une lumiere pure, ferme et eclatante, sans etincellement. Ce n'est qu'au milieu de l'hiver que la Scintillation, quoique tres-foible, s'y fait apercevoir." Garcin in Hist. de l'Acad. des Sc. 1743 p. 30. 47 (S. 90.) Von den Täuschungen sprechend, welche die foyer d'une lentille, pour y former des images d'intensité et de couleurs perpétuellement changeantes, c'est-à-dire des images telles que la scintillation les présente. Il y a aussi scintillation hors du foyer des lunettes. Les explications proposées par Galilei, Scaliger, Kepler, Descartes, Hooke, Huygens, Newton et John Michell, que j'ai examinées dans un mémoire présenté à l'Institut en 1840 (Comptes rendus T. X. p. 83), sont inadmissibles. Thomas Young, auquel nous devons les premières lois des interférences, a cru inexplicable le phénomène de la scintillation. La fausseté de l'ancienne explication par des vapeurs qui voltigent et déplacent, est déjà prouvée par la circonstance que nous voyons la scintillation des yeux, ce qui supposerait un déplacement d'une minute. Les ondulations du bord du Soleil sont de 4″ à 5″ et peut-être des pièces qui manquent, donc encore effet de l'interférence des rayons.« (Auszüge aus Handschriften von Arago 1847.) 41 (S. 86.) Arago im Annuaire pour 1831 p. 168. 42 (S. 87.) Aristot. de Coelo II, 8 p. 290 Bekker. 43 (S. 87.) Kosmos Bd. II. S. 363. 44 (S. 87.) Causae scintillationis in Kepler de Stella nova in pede Serpentarii 1606 cap. 18 p. 92–97. 45 (S. 88.) Lettre de Mr. Garcin, Dr. en Méd., à Mr. de Réaumur in der Hist. de l'Académie Royale des Sciences Année 1743 p. 28–32. 46 (S. 90.) S. Voyage aux Régions équin. T. I. p. 511 und 512, T. II. p. 202–208; auch meine Ansichten der Natur, dritte Ausg. Bd. I. S. 29 und 225. »En Arabie«, sagt Garcin, »de même qu'à Bender-Abassi, port fameux du Golfe Persique, l'air est parfaitement serein presque toute l'année. Le printemps, l'été et l'automne se passent, sans qu'on y voie la moindre rosée. Dans ces mêmes temps tout le monde couche dehors sur le haut des maisons. Quand on est ainsi eouché, il n'est pas possible d'exprimer le plaisir qu'on prend à contempler la beauté du ciel, l'éclat des étoiles. C'est une lumière pure, ferme et éclatante, sans étincellement. Ce n'est qu'au milieu de l'hiver que la Scintillation, quoique très-foible, s'y fait apercevoir.« Garcin in Hist. de l'Acad. des Sc. 1743 p. 30. 47 (S. 90.) Von den Täuschungen sprechend, welche die <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <div n="4"> <div n="5"> <note xml:id="ftn129-text" prev="#ftn129" place="end" n="40"><pb facs="#f0129" n="124"/> foyer d'une lentille, pour y former des images d'intensité et de couleurs perpétuellement changeantes, c'est-à-dire des images telles que la scintillation les présente. Il y a aussi scintillation hors du foyer des lunettes. Les explications proposées par Galilei, Scaliger, Kepler, Descartes, Hooke, Huygens, Newton et John Michell, que j'ai examinées dans un mémoire présenté à l'Institut en 1840 <hi rendition="#g">(Comptes rendus</hi> T. X. p. 83), sont inadmissibles. Thomas Young, auquel nous devons les premières lois des interférences, a cru inexplicable le phénomène de la scintillation. La fausseté de l'ancienne explication par des vapeurs qui voltigent et déplacent, est déjà prouvée par la circonstance que nous voyons la scintillation des yeux, ce qui supposerait un déplacement d'une minute. Les ondulations du bord du Soleil sont de 4″ à 5″ et peut-être des pièces qui <hi rendition="#g">manquent,</hi> donc encore effet de l'interférence des rayons.« <hi rendition="#g">(Auszüge aus Handschriften von Arago</hi> 1847.)</note> <note xml:id="ftn130-text" prev="#ftn130" place="end" n="41"> (S. 86.) <hi rendition="#g">Arago</hi> im <hi rendition="#g">Annuaire</hi> pour 1831 p. 168.</note> <note xml:id="ftn131-text" prev="#ftn131" place="end" n="42"> (S. 87.) <hi rendition="#g">Aristot. de Coelo</hi> II, 8 p. 290 Bekker.</note> <note xml:id="ftn132-text" prev="#ftn132" place="end" n="43"> (S. 87.) <hi rendition="#g">Kosmos</hi> Bd. II. S. 363.</note> <note xml:id="ftn133-text" prev="#ftn133" place="end" n="44"> (S. 87.) 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Quand on est ainsi eouché, il n'est pas possible d'exprimer le plaisir qu'on prend à contempler la beauté du ciel, l'éclat des étoiles. C'est une lumière pure, ferme et éclatante, sans étincellement. Ce n'est qu'au milieu de l'hiver que la Scintillation, quoique très-foible, s'y fait apercevoir.« <hi rendition="#g">Garcin</hi> in <hi rendition="#g">Hist. de l'Acad. des Sc.</hi> 1743 p. 30.</note> <note xml:id="ftn136-text" prev="#ftn136" place="end" n="47"> (S. 90.) Von den Täuschungen sprechend, welche die </note> </div> </div> </div> </div> </div> </body> </text> </TEI> [124/0129]
⁴⁰ foyer d'une lentille, pour y former des images d'intensité et de couleurs perpétuellement changeantes, c'est-à-dire des images telles que la scintillation les présente. Il y a aussi scintillation hors du foyer des lunettes. Les explications proposées par Galilei, Scaliger, Kepler, Descartes, Hooke, Huygens, Newton et John Michell, que j'ai examinées dans un mémoire présenté à l'Institut en 1840 (Comptes rendus T. X. p. 83), sont inadmissibles. Thomas Young, auquel nous devons les premières lois des interférences, a cru inexplicable le phénomène de la scintillation. La fausseté de l'ancienne explication par des vapeurs qui voltigent et déplacent, est déjà prouvée par la circonstance que nous voyons la scintillation des yeux, ce qui supposerait un déplacement d'une minute. Les ondulations du bord du Soleil sont de 4″ à 5″ et peut-être des pièces qui manquent, donc encore effet de l'interférence des rayons.« (Auszüge aus Handschriften von Arago 1847.)
⁴¹ (S. 86.) Arago im Annuaire pour 1831 p. 168.
⁴² (S. 87.) Aristot. de Coelo II, 8 p. 290 Bekker.
⁴³ (S. 87.) Kosmos Bd. II. S. 363.
⁴⁴ (S. 87.) Causae scintillationis in Kepler de Stella nova in pede Serpentarii 1606 cap. 18 p. 92–97.
⁴⁵ (S. 88.) Lettre de Mr. Garcin, Dr. en Méd., à Mr. de Réaumur in der Hist. de l'Académie Royale des Sciences Année 1743 p. 28–32.
⁴⁶ (S. 90.) S. Voyage aux Régions équin. T. I. p. 511 und 512, T. II. p. 202–208; auch meine Ansichten der Natur, dritte Ausg. Bd. I. S. 29 und 225. »En Arabie«, sagt Garcin, »de même qu'à Bender-Abassi, port fameux du Golfe Persique, l'air est parfaitement serein presque toute l'année. Le printemps, l'été et l'automne se passent, sans qu'on y voie la moindre rosée. Dans ces mêmes temps tout le monde couche dehors sur le haut des maisons. Quand on est ainsi eouché, il n'est pas possible d'exprimer le plaisir qu'on prend à contempler la beauté du ciel, l'éclat des étoiles. C'est une lumière pure, ferme et éclatante, sans étincellement. Ce n'est qu'au milieu de l'hiver que la Scintillation, quoique très-foible, s'y fait apercevoir.« Garcin in Hist. de l'Acad. des Sc. 1743 p. 30.
⁴⁷ (S. 90.) Von den Täuschungen sprechend, welche die
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