Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850.decoupe dans le faisceau incident naturel. L'intensite de l'image telescopique d'une etoile est donc a l'intensite de l'image a l'oeil nu, comme la surface de l'objectif est a celle de la pupille." "Ce qui precede, est relatif a la visibilite d'un seul point, d'une seule etoile. Venons a l'observation d'un objet ayant des dimensions angulaires sensibles, a l'observation d'une planete. Dans les cas les plus favorables, c'est-a-dire lorsque la pupille recoit la totalite du pinceau emergent, l'intensite de l'image de chaque point de la planete se calculera par la proportion que nous venons de donner. La quantite totale de lumiere concourant a former l'ensemble de l'image a l'oeil nu, sera donc aussi a la quantite totale de lumiere qui forme l'image de la planete a l'aide d'une lunette, comme la surface de la pupille est a la surface de l'objectif. Les intensites comparatives, non plus de points isoles, mais des deux images d'une planete, qui se forment sur la retine a l'oeil nu, et par l'intermediaire d'une lunette, doivent evidemment diminuer proportionnellement aux etendues superficielles de ces deux images. Les dimensions lineaires des deux images sont entr' elles comme le diametre de l'objectif est au diametre du faisceau emergent. Le nombre de fois que la surface de l'image amplifiee surpasse la surface de l'image a l'oeil nu, s'obtiendra donc en divisant le carre du diametre de l'objectif par le carre du diametre du faisceau emergent, ou bien la surface de l'objectif par la surface de la base circulaire du faisceau emergent." "Nous avons deja obtenu le rapport des quantites totales de lumiere qui engendrent les deux images d'une planete, en divisant la surface de l'objectif par la surface de la pupille. Ce nombre est plus petit que le quotient auquel on arrive en divisant la surface de l'objectif par la surface du faisceau emergent. Il en resulte, quant aux planetes: qu'une lunette fait moins gagner en intensite de lumiere, qu'elle ne fait perdre en agrandissant la surface des images sur la retine; l'intensite de ces images doit donc aller continuellement en s'affaiblissant a mesure que le pouvoir amplificatif de la lunette ou du telescope s'accroeit." "L'atmosphere peut etre consideree comme une planete a dimensions indefinies. La portion qu'on en verra dans une découpe dans le faisceau incident naturel. L'intensité de l'image télescopique d'une étoile est donc à l'intensité de l'image à l'oeil nu, comme la surface de l'objectif est à celle de la pupille.« »Ce qui précède, est relatif à la visibilité d'un seul point, d'une seule étoile. Venons à l'observation d'un objet ayant des dimensions angulaires sensibles, à l'observation d'une planète. Dans les cas les plus favorables, c'est-à-dire lorsque la pupille reçoit la totalité du pinceau émergent, l'intensité de l'image de chaque point de la planète se calculera par la proportion que nous venons de donner. La quantité totale de lumière concourant à former l'ensemble de l'image à l'oeil nu, sera donc aussi à la quantité totale de lumière qui forme l'image de la planète à l'aide d'une lunette, comme la surface de la pupille est à la surface de l'objectif. Les intensités comparatives, non plus de points isolés, mais des deux images d'une planète, qui se forment sur la rétine à l'oeil nu, et par l'intermédiaire d'une lunette, doivent évidemment diminuer proportionnellement aux étendues superficielles de ces deux images. Les dimensions linéaires des deux images sont entr' elles comme le diamètre de l'objectif est au diamètre du faisceau émergent. Le nombre de fois que la surface de l'image amplifiée surpasse la surface de l'image à l'oeil nu, s'obtiendra donc en divisant le carré du diamètre de l'objectif par le carré du diamètre du faisceau émergent, ou bien la surface de l'objectif par la surface de la base circulaire du faisceau émergent.« »Nous avons déjà obtenu le rapport des quantités totales de lumière qui engendrent les deux images d'une planète, en divisant la surface de l'objectif par la surface de la pupille. Ce nombre est plus petit que le quotient auquel on arrive en divisant la surface de l'objectif par la surface du faisceau émergent. Il en résulte, quant aux planètes: qu'une lunette fait moins gagner en intensité de lumière, qu'elle ne fait perdre en agrandissant la surface des images sur la rétine; l'intensité de ces images doit donc aller continuellement en s'affaiblissant à mesure que le pouvoir amplificatif de la lunette ou du télescope s'accroît.« »L'atmosphère peut être considérée comme une planète à dimensions indéfinies. La portion qu'on en verra dans une <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <div n="4"> <div n="5"> <note xml:id="ftn128-text" prev="#ftn128" place="end" n="39"><pb facs="#f0125" n="120"/> découpe dans le faisceau incident naturel. L'intensité de l'image télescopique d'une <hi rendition="#g">étoile</hi> est donc à l'intensité de l'image à l'oeil nu, <hi rendition="#g">comme la surface de l'objectif est à celle de la pupille.«</hi> »Ce qui précède, est relatif à la visibilité d'un seul point, d'une seule étoile. 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³⁹ découpe dans le faisceau incident naturel. L'intensité de l'image télescopique d'une étoile est donc à l'intensité de l'image à l'oeil nu, comme la surface de l'objectif est à celle de la pupille.« »Ce qui précède, est relatif à la visibilité d'un seul point, d'une seule étoile. Venons à l'observation d'un objet ayant des dimensions angulaires sensibles, à l'observation d'une planète. Dans les cas les plus favorables, c'est-à-dire lorsque la pupille reçoit la totalité du pinceau émergent, l'intensité de l'image de chaque point de la planète se calculera par la proportion que nous venons de donner. La quantité totale de lumière concourant à former l'ensemble de l'image à l'oeil nu, sera donc aussi à la quantité totale de lumière qui forme l'image de la planète à l'aide d'une lunette, comme la surface de la pupille est à la surface de l'objectif. Les intensités comparatives, non plus de points isolés, mais des deux images d'une planète, qui se forment sur la rétine à l'oeil nu, et par l'intermédiaire d'une lunette, doivent évidemment diminuer proportionnellement aux étendues superficielles de ces deux images. Les dimensions linéaires des deux images sont entr' elles comme le diamètre de l'objectif est au diamètre du faisceau émergent. Le nombre de fois que la surface de l'image amplifiée surpasse la surface de l'image à l'oeil nu, s'obtiendra donc en divisant le carré du diamètre de l'objectif par le carré du diamètre du faisceau émergent, ou bien la surface de l'objectif par la surface de la base circulaire du faisceau émergent.« »Nous avons déjà obtenu le rapport des quantités totales de lumière qui engendrent les deux images d'une planète, en divisant la surface de l'objectif par la surface de la pupille. Ce nombre est plus petit que le quotient auquel on arrive en divisant la surface de l'objectif par la surface du faisceau émergent. Il en résulte, quant aux planètes: qu'une lunette fait moins gagner en intensité de lumière, qu'elle ne fait perdre en agrandissant la surface des images sur la rétine; l'intensité de ces images doit donc aller continuellement en s'affaiblissant à mesure que le pouvoir amplificatif de la lunette ou du télescope s'accroît.« »L'atmosphère peut être considérée comme une planète à dimensions indéfinies. La portion qu'on en verra dans une
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