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Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850.

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pendant la nuit est un peu verdatre, c'est-a-dire melange de bleu et de jaune." (Arago, Handschrift von 1847.)
39 (S. 83.) D'un des effets des Lunettes sur la visibilite des etoiles. (Lettre de Mr. Arago a Mr. de Humboldt, en dec. 1847.) "L'oeil n'est doue que d'une sensibilite circonscrite, bornee. Quand la lumiere qui frappe la retine, n'a pas assez d'intensite, l'oeil ne sent rien. C'est par un manque d'intensite que beaucoup d'etoiles, meme dans les nuits les plus profondes, echappent a nos observations. Les lunettes ont pour effet, quant aux etoiles, d'augmenter l'intensite de l'image. Le faisceau cylindrique de rayons paralleles venant d'une etoile, qui s'appuie sur la surface de la lentille objective et qui a cette surface circulaire pour base, se trouve considerablement resserre a la sortie de la lentille oculaire. Le diametre du premier cylindre est au diametre du second, comme la distance focale de l'objectif est a la distance focale de l'oculaire, ou bien comme le diametre de l'objectif est au diametre de la portion d'oculaire qu'occupe le faisceau emergent. Les intensites de lumiere dans les deux cylindres en question (dans les deux cylindres incident et emergent) doivent etre entr' elles comme les etendues superficielles des bases. Ainsi la lumiere emergente sera plus condensee, plus intense que la lumiere naturelle tombant sur l'objectif, dans le rapport de la surface de cet objectif a la surface circulaire de la base du faisceau emergent. Le faisceau emergent, quand la lunette grossit, etant plus etroit que le faisceau cylindrique qui tombe sur l'objectif, il est evident que la pupille, quelle que soit son ouverture, recueillera plus de rayons par l'intermediaire de la lunette que sans elle. La lunette augmentera donc toujours l'intensite de la lumiere des etoiles." "Le cas le plus favorable, quant a l'effet des lunettes, est evidemment celui ou l'oeil recoit la totalite du faisceau emergent, le cas ou ce faisceau a moins de diametre que la pupille. Alors toute la lumiere que l'objectif embrasse, concourt, par l'entremise du telescope, a la formation de l'image. A l'oeil nu, au contraire, une portion seule de cette meme lumiere est mise a profit: c'est la petite portion que la surface de la pupille
pendant la nuit est un peu verdâtre, c'est-à-dire mélangé de bleu et de jaune.« (Arago, Handschrift von 1847.)
39 (S. 83.) D'un des effets des Lunettes sur la visibilité des étoiles. (Lettre de Mr. Arago à Mr. de Humboldt, en déc. 1847.) »L'oeil n'est doué que d'une sensibilité circonscrite, bornée. Quand la lumière qui frappe la rétine, n'a pas assez d'intensité, l'oeil ne sent rien. C'est par un manque d'intensité que beaucoup d'étoiles, même dans les nuits les plus profondes, échappent à nos observations. Les lunettes ont pour effet, quant aux étoiles, d'augmenter l'intensité de l'image. Le faisceau cylindrique de rayons parallèles venant d'une étoile, qui s'appuie sur la surface de la lentille objective et qui a cette surface circulaire pour base, se trouve considérablement resserré à la sortie de la lentille oculaire. Le diamètre du premier cylindre est au diamètre du second, comme la distance focale de l'objectif est à la distance focale de l'oculaire, ou bien comme le diamètre de l'objectif est au diamètre de la portion d'oculaire qu'occupe le faisceau émergent. Les intensités de lumière dans les deux cylindres en question (dans les deux cylindres incident et émergent) doivent être entr' elles comme les étendues superficielles des bases. Ainsi la lumière émergente sera plus condensée, plus intense que la lumière naturelle tombant sur l'objectif, dans le rapport de la surface de cet objectif à la surface circulaire de la base du faisceau émergent. Le faisceau émergent, quand la lunette grossit, étant plus étroit que le faisceau cylindrique qui tombe sur l'objectif, il est évident que la pupille, quelle que soit son ouverture, recueillera plus de rayons par l'intermédiaire de la lunette que sans elle. La lunette augmentera donc toujours l'intensite de la lumière des étoiles.« »Le cas le plus favorable, quant à l'effet des lunettes, est évidemment celui où l'oeil reçoit la totalité du faisceau émergent, le cas où ce faisceau a moins de diamètre que la pupille. Alors toute la lumière que l'objectif embrasse, concourt, par l'entremise du télescope, à la formation de l'image. A l'oeil nu, au contraire, une portion seule de cette même lumière est mise à profit: c'est la petite portion que la surface de la pupille
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[119/0124] ³⁸ pendant la nuit est un peu verdâtre, c'est-à-dire mélangé de bleu et de jaune.« (Arago, Handschrift von 1847.) ³⁹ (S. 83.) D'un des effets des Lunettes sur la visibilité des étoiles. (Lettre de Mr. Arago à Mr. de Humboldt, en déc. 1847.) »L'oeil n'est doué que d'une sensibilité circonscrite, bornée. Quand la lumière qui frappe la rétine, n'a pas assez d'intensité, l'oeil ne sent rien. C'est par un manque d'intensité que beaucoup d'étoiles, même dans les nuits les plus profondes, échappent à nos observations. Les lunettes ont pour effet, quant aux étoiles, d'augmenter l'intensité de l'image. Le faisceau cylindrique de rayons parallèles venant d'une étoile, qui s'appuie sur la surface de la lentille objective et qui a cette surface circulaire pour base, se trouve considérablement resserré à la sortie de la lentille oculaire. Le diamètre du premier cylindre est au diamètre du second, comme la distance focale de l'objectif est à la distance focale de l'oculaire, ou bien comme le diamètre de l'objectif est au diamètre de la portion d'oculaire qu'occupe le faisceau émergent. Les intensités de lumière dans les deux cylindres en question (dans les deux cylindres incident et émergent) doivent être entr' elles comme les étendues superficielles des bases. Ainsi la lumière émergente sera plus condensée, plus intense que la lumière naturelle tombant sur l'objectif, dans le rapport de la surface de cet objectif à la surface circulaire de la base du faisceau émergent. Le faisceau émergent, quand la lunette grossit, étant plus étroit que le faisceau cylindrique qui tombe sur l'objectif, il est évident que la pupille, quelle que soit son ouverture, recueillera plus de rayons par l'intermédiaire de la lunette que sans elle. La lunette augmentera donc toujours l'intensite de la lumière des étoiles.« »Le cas le plus favorable, quant à l'effet des lunettes, est évidemment celui où l'oeil reçoit la totalité du faisceau émergent, le cas où ce faisceau a moins de diamètre que la pupille. Alors toute la lumière que l'objectif embrasse, concourt, par l'entremise du télescope, à la formation de l'image. A l'oeil nu, au contraire, une portion seule de cette même lumière est mise à profit: c'est la petite portion que la surface de la pupille

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Zitationshilfe: Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850, S. 119. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/humboldt_kosmos03_1850/124>, abgerufen am 26.11.2024.