Anmelden (DTAQ) DWDS     dlexDB     CLARIN-D

Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850.

Bild:
<< vorherige Seite
points que la lumiere forte a frappes, et que cet ebranlement secondaire absorbe et neutralise en quelque sorte l'ebranlement provenant de la seconde et faible lumiere. Mais sans entrer dans ces causes physiologiques, il y a une cause directe qu'on peut indiquer pour la disparition de la faible lumiere: c'est que les rayons provenant de la grande n'ont pas seulement forme une image nette sur la retine, mais se sont disperses aussi sur toutes les parties de cet organe a cause des imperfections de transparence de la cornee. -- Les rayons du corps plus brillant a en traversant la cornee se comportent comme en traversant un corps legerement depoli. Une partie de ces rayons refractes regulierement forme l'image meme de a, l'autre partie dispersee eclaire la totalite de la retine. C'est donc sur ce fond lumineux que se projette l'image de l'objet voisin b. Cette derniere image doit donc ou disparaeitre ou etre affaiblie. De jour deux causes contribuent a l'affaiblissement des etoiles. L'une de ces causes c'est l'image distincte de cette portion de l'atmosphere comprise dans la direction de l'etoile (de la portion aerienne placee entre l'oeil et l'etoile) et sur laquelle l'image de l'etoile vient de se peindre; l'autre cause c'est la lumiere diffuse provenant de la dispersion que les defauts de la cornee impriment aux rayons emanants de tous les points de l'atmosphere visible. De nuit les couches atmospheriques interposees entre l'oeil et l'etoile vers laquelle on vise, n'agissent pas; chaque etoile du firmament forme une image plus nette, mais une partie de leur lumiere se trouve dispersee a cause du manque de diaphanite de la cornee. Le meme raisonnement s'applique a une deuxieme, troisieme ..... millieme etoile. La retine se trouve donc eclairee en totalite par une lumiere diffuse, proportionnelle au nombre de ces etoiles et a leur eclat. On concoit par-la que cette somme de lumiere diffuse affaiblisse ou fasse entierement disparaeitre l'image de l'etoile vers laquelle on dirige la vue." (Arago, handschriftliche Aufsätze vom Jahr 1847.)
16 (S. 67.) Arago im Annuaire pour 1842 p, 284 und in den Comptes rendus T. XV. 1842 p. 750 (Schum. Astr. Nachr. No. 702). "In Bezug auf Ihre Vermuthungen über die Sichtbarkeit der Jupiterstrabanten", schreibt mir Herr Dr. Galle, "habe ich einige Schätzungen der Größe angestellt, jedoch gegen mein eigenes
points que la lumière forte a frappés, et que cet ébranlement secondaire absorbe et neutralise en quelque sorte l'ébranlement provenant de la seconde et faible lumière. Mais sans entrer dans ces causes physiologiques, il y a une cause directe qu'on peut indiquer pour la disparition de la faible lumière: c'est que les rayons provenant de la grande n'ont pas seulement formé une image nette sur la rétine, mais se sont dispersés aussi sur toutes les parties de cet organe à cause des imperfections de transparence de la cornée. — Les rayons du corps plus brillant a en traversant la cornée se comportent comme en traversant un corps légèrement dépoli. Une partie de ces rayons réfractés régulièrement forme l'image même de a, l'autre partie dispersée éclaire la totalité de la rétine. C'est donc sur ce fond lumineux que se projette l'image de l'objet voisin b. Cette dernière image doit donc ou disparaître ou être affaiblie. De jour deux causes contribuent à l'affaiblissement des étoiles. L'une de ces causes c'est l'image distincte de cette portion de l'atmosphère comprise dans la direction de l'étoile (de la portion aérienne placée entre l'oeil et l'étoile) et sur laquelle l'image de l'étoile vient de se peindre; l'autre cause c'est la lumière diffuse provenant de la dispersion que les défauts de la cornée impriment aux rayons émanants de tous les points de l'atmosphère visible. De nuit les couches atmosphériques interposées entre l'oeil et l'étoile vers laquelle on vise, n'agissent pas; chaque étoile du firmament forme une image plus nette, mais une partie de leur lumière se trouve dispersée à cause du manque de diaphanité de la cornée. Le même raisonnement s'applique à une deuxième, troisième ..... millième étoile. La rétine se trouve donc éclairée en totalité par une lumière diffuse, proportionnelle au nombre de ces étoiles et à leur éclat. On conçoit par-là que cette somme de lumière diffuse affaiblisse ou fasse entièrement disparaître l'image de l'étoile vers laquelle on dirige la vue.« (Arago, handschriftliche Aufsätze vom Jahr 1847.)
16 (S. 67.) Arago im Annuaire pour 1842 p, 284 und in den Comptes rendus T. XV. 1842 p. 750 (Schum. Astr. Nachr. No. 702). „In Bezug auf Ihre Vermuthungen über die Sichtbarkeit der Jupiterstrabanten“, schreibt mir Herr Dr. Galle, „habe ich einige Schätzungen der Größe angestellt, jedoch gegen mein eigenes
<TEI>
  <text>
    <body>
      <div n="1">
        <div n="2">
          <div n="3">
            <div n="4">
              <div n="5">
                <note xml:id="ftn104-text" prev="#ftn104" place="end" n="15"><pb facs="#f0116" n="111"/>
points que la lumière forte a frappés, et que cet ébranlement secondaire absorbe et neutralise en quelque sorte l'ébranlement provenant de la seconde et faible lumière. Mais sans entrer dans ces causes physiologiques, il y a une cause directe qu'on peut indiquer pour la disparition de la faible lumière: c'est que les rayons provenant de la grande n'ont pas seulement formé une image nette sur la rétine, mais se sont dispersés aussi sur toutes les parties de cet organe à cause des imperfections de transparence de la cornée. &#x2014; Les rayons du corps plus brillant <hi rendition="#g">a</hi> en traversant la cornée se comportent comme en traversant un corps légèrement dépoli. Une partie de ces rayons réfractés régulièrement forme l'image même de <hi rendition="#g">a,</hi> l'autre partie <hi rendition="#g">dispersée</hi> éclaire la totalité de la rétine. C'est donc sur ce fond lumineux que se projette l'image de l'objet voisin <hi rendition="#g">b.</hi> Cette dernière image doit donc ou disparaître ou être affaiblie. De jour deux causes contribuent à l'affaiblissement des étoiles. L'une de ces causes c'est l'image distincte de cette portion de l'atmosphère comprise dans la direction de l'étoile (de la portion aérienne placée entre l'oeil et l'étoile) et sur laquelle l'image de l'étoile vient de se peindre; l'autre cause c'est la lumière diffuse provenant de la dispersion que les défauts de la cornée impriment aux rayons émanants de tous les points de l'atmosphère visible. <hi rendition="#g">De nuit</hi> les couches atmosphériques interposées entre l'oeil et l'étoile vers laquelle on vise, n'agissent pas; chaque étoile du firmament forme une image plus nette, mais une partie de leur lumière se trouve dispersée à cause du manque de diaphanité de la cornée. Le même raisonnement s'applique à une deuxième, troisième ..... millième étoile. La rétine se trouve donc éclairée en totalité par une lumière diffuse, proportionnelle au nombre de ces étoiles et à leur éclat. On conçoit par-là que cette somme de lumière diffuse affaiblisse ou fasse entièrement disparaître l'image de l'étoile vers laquelle on dirige la vue.« <hi rendition="#g">(Arago, handschriftliche Aufsätze</hi> vom Jahr 1847.)</note>
                <note xml:id="ftn105-text" prev="#ftn105" place="end" n="16"> (S. 67.) <hi rendition="#g">Arago</hi> im <hi rendition="#g">Annuaire</hi> pour 1842 p, 284 und in den <hi rendition="#g">Comptes rendus</hi> T. XV. 1842 p. 750 <hi rendition="#g">(Schum. Astr. Nachr.</hi> No. 702). &#x201E;In Bezug auf Ihre Vermuthungen über die Sichtbarkeit der Jupiterstrabanten&#x201C;, schreibt mir Herr Dr. <hi rendition="#g">Galle,</hi> &#x201E;habe ich einige Schätzungen der Größe angestellt, jedoch gegen mein eigenes
</note>
              </div>
            </div>
          </div>
        </div>
      </div>
    </body>
  </text>
</TEI>
[111/0116] ¹⁵ points que la lumière forte a frappés, et que cet ébranlement secondaire absorbe et neutralise en quelque sorte l'ébranlement provenant de la seconde et faible lumière. Mais sans entrer dans ces causes physiologiques, il y a une cause directe qu'on peut indiquer pour la disparition de la faible lumière: c'est que les rayons provenant de la grande n'ont pas seulement formé une image nette sur la rétine, mais se sont dispersés aussi sur toutes les parties de cet organe à cause des imperfections de transparence de la cornée. — Les rayons du corps plus brillant a en traversant la cornée se comportent comme en traversant un corps légèrement dépoli. Une partie de ces rayons réfractés régulièrement forme l'image même de a, l'autre partie dispersée éclaire la totalité de la rétine. C'est donc sur ce fond lumineux que se projette l'image de l'objet voisin b. Cette dernière image doit donc ou disparaître ou être affaiblie. De jour deux causes contribuent à l'affaiblissement des étoiles. L'une de ces causes c'est l'image distincte de cette portion de l'atmosphère comprise dans la direction de l'étoile (de la portion aérienne placée entre l'oeil et l'étoile) et sur laquelle l'image de l'étoile vient de se peindre; l'autre cause c'est la lumière diffuse provenant de la dispersion que les défauts de la cornée impriment aux rayons émanants de tous les points de l'atmosphère visible. De nuit les couches atmosphériques interposées entre l'oeil et l'étoile vers laquelle on vise, n'agissent pas; chaque étoile du firmament forme une image plus nette, mais une partie de leur lumière se trouve dispersée à cause du manque de diaphanité de la cornée. Le même raisonnement s'applique à une deuxième, troisième ..... millième étoile. La rétine se trouve donc éclairée en totalité par une lumière diffuse, proportionnelle au nombre de ces étoiles et à leur éclat. On conçoit par-là que cette somme de lumière diffuse affaiblisse ou fasse entièrement disparaître l'image de l'étoile vers laquelle on dirige la vue.« (Arago, handschriftliche Aufsätze vom Jahr 1847.) ¹⁶ (S. 67.) Arago im Annuaire pour 1842 p, 284 und in den Comptes rendus T. XV. 1842 p. 750 (Schum. Astr. Nachr. No. 702). „In Bezug auf Ihre Vermuthungen über die Sichtbarkeit der Jupiterstrabanten“, schreibt mir Herr Dr. Galle, „habe ich einige Schätzungen der Größe angestellt, jedoch gegen mein eigenes

Suche im Werk

Hilfe

Informationen zum Werk

Download dieses Werks

XML (TEI P5) · HTML · Text
TCF (text annotation layer)
XML (TEI P5 inkl. att.linguistic)

Metadaten zum Werk

TEI-Header · CMDI · Dublin Core

Ansichten dieser Seite

Voyant Tools ?

Language Resource Switchboard?

Feedback

Sie haben einen Fehler gefunden? Dann können Sie diesen über unsere Qualitätssicherungsplattform DTAQ melden.

Kommentar zur DTA-Ausgabe

Dieses Werk wurde im Rahmen des Moduls DTA-Erweiterungen (DTAE) digitalisiert. Weitere Informationen …

Posner Collection: Bereitstellung der Bilddigitalisate (2013-01-09T11:04:31Z)
Moritz Bodner: Erstellung bzw. Korrektur der griechischen Textpassagen (2013-04-18T11:04:31Z)



Ansicht auf Standard zurückstellen

URL zu diesem Werk: https://www.deutschestextarchiv.de/humboldt_kosmos03_1850
URL zu dieser Seite: https://www.deutschestextarchiv.de/humboldt_kosmos03_1850/116
Zitationshilfe: Humboldt, Alexander von: Kosmos. Entwurf einer physischen Weltbeschreibung. Bd. 3. Stuttgart u. a., 1850, S. 111. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/humboldt_kosmos03_1850/116>, abgerufen am 25.11.2024.