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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 174, Hamburg, 30. Oktober 1813.

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Gross-Hayn. C'est avec la plus grande satis-
faction que nous avons appris que la sante
de notre souverain n'a pas souffert la moin-
dre alteration; que son infatigable activite
ne s'est point un moment ralentie, et que sa
correspondance n'a ete interrompue que parce
qu'il a ete oblige de remplir differentes mis-
sions importantes qui lui ont fourni l'occa-
sion de donner de nouvelles preuves de son
devouement a S. M. l'Empereur et Roi.


La nouvelle que S. M. l'Imperatrice se
rendrait au Senat, (dit le Journal de l'Empire
du 10 de ce mois) avait cause une vive im-
pression; personne n'a pu douter, d'apres
l'importance des pieces officielles qui vien-
nent d'etre publiees, que cette circonstance
ne faut liee a des motifs du plus haut interet
et a la necessite de faire prendre a la France
l'attitude noble et fiere qu'elle doit opposer a
la haine aveugle de ses ennemis. Il y a
long-temps qu'un evenement de cette nature
n'avait frappe les regards des Francais. Anne
d'Autriche est la derniere reine qui se soit
rendue au parlement. Elle y fit son entree
le 15 Mai 1643; ainsi, il y a plus d'un siecle
et demi qu'on n'avait vu paraeitre une souve-
raine dans le sein du premier corps de l'Etat.
Tout contribuait donc a donner un grand in-
teret a la solennite de ce jour, et on ne doit
point s'etonner de la sensation qu'elle a pro-
duite dans tous les esprits. S. M. est partie
a une heure du palais des Tuileries dans une
voiture attelee de huit chevaux blancs. On
a ete frappe de la pompe et de l'eclat de son
cortege, et la foule s'est portee dans toutes
les places et dans toutes les rues qu'il a tra-
versees; de nombreuses acclamations se sont
fait entendre sur le passage de S. M. Tous
les yeux se fixaient sur cette princesse avec
un vif interet, et les temoignages les plus
eclatans du respect et de l'amour publics l'ont
accompagnee et suivie dans toute sa route.
S. M. a ete recue aux portes du Senat par
une deputation de ce corps. M. le duc de
Feltre, ministre de la guerre, a fait au Senat
un tableau rapide et imposant de toutes
les ressources que presante l'Empire francais.
M. le comte Regnault a parle avec une elo-
quence forte et animee qui a remue tous les
coeurs. Apres avoir etabli un parallele frap-
pant entre la politique genereuse de l'Empe-
reur et l'acharnement implacable de ses en-
nemis, il a demontre que, dans les circons-
tances presentes, il ne s'agissait pas seulement
de la gloire de la couronne, de l'indepen-
dance du peuple francais, mais de la saurete
et du bonheur de chaque Francais en parti-
culier. Il a termine ce discours, en jurant,
au nom de toute la nation, qu'a l'exemple
de Marie-Therese, son auguste petite-fille
l'Imperatrice Marie-Louise trouverait dans
tous les coeurs trancais le devouement et
l'enthousiasme auxquels elle venait d'en ap-


[Spaltenumbruch]

13ten nach Großenharn begeben, nicht gänzlich hat-
ten beseitigt werden können. Mit dem größten
Vergnügen haben wir erfahren, daß die Gesund-
heit unsers Königs nicht die geringste Verände-
rung erlitten; daß seine unermüdete Thätigkeit
nicht einen Augenblick nachgelassen, und daß seine
Correspondenz nur deswegen unterbrochen worden,
weil er verschiedene wichtige Aufträge auszurichten
gehabt, welche ihm Gelegenheit verschafft, Sr. Ma-
jestät dem Kayser und Könige neue Beweise sei-
ner Ergebenheit zu ertheilen.


Als sich neulich Jhre Majestät, die Kayserin,
in den Senat begab, enthielt das Journal de
l'Empire
folgendes darüber: Die Nachricht, daß
sich Jhre Maj. die Kayserin in den Senat begeben
würden, machte am 7ten einen lebhaften Eindruck.
Niemand konnte, nach der Bekanntmachung so
wichtiger Actenstücke, zweifeln, daß nicht dieser
Umstand mit Beweggründen vom höchsten Jnteresse
und mit der Nothwendigkeit in Verbindung stehe,
Frankreich eine edle und stolze Stellung zu geben,
um sie dem blinden Hasse seiner Feinde entgegen
zu stellen. Schon lange hatte keine ähnliche Be-
gebenheit sich zugetragen. Anna von Oesterreich
war die letzte Königin, die sich ins Parlement be-
gab; sie trat in dasselbe den 15ten May 1643.
Man hatte also seit mehr als anderthalb hundert
Jahren keine Sonverainin mehr im ersten Staats-
Corps erscheinen sehen. Alles trug daher bey, der
Feyerlichkeit, die am 7ten Statt hatte, ein großes
Jnteresse zu geben, und man darf sich nicht über
die Wirkung wundern, die sie allgemein hervorge-
bracht hat. Jhre Maj. fuhren um 1 Uhr aus dem
Thuillerien-Pallast in einem mit 8 Schimmeln be-
spannten Wagen. Man bewunderte den Pomp und
Glanz des Zuges, und es drängte sich auf allen
Plätzen und in allen Straßen, wodurch er gieng,
eine große Volksmenge herbey. Man hörte zahl-
reiches Vivatrufen auf dem Wege Jhrer Majestät.
Alle Augen hefteten sich mit lebhaftem Jnteresse
auf diese Prinzeßin; die lautesten Beweise von
Ehrfurcht und Liebe begleiteten Höchsidieselbe und
folgten ihr auf dem ganzen Wege nach. Jhre Maj.
wurden an den Thüren des Senals von einer De-
putation dieses Corps empfangen. Jm Senate
entwarf der Hr. Herzog v. Feltre, Kriegsminister,
ein kurzes und imposantes Gemählde aller Hülfs-
kräfte Frankreichs. Der Herr Graf Regnault
drückte sich mit hinreissender Kraft und Beredt-
samkeit aus, welche alle Herzen erschütterte. Nach-
dem er die großmüthige Politik des Kaysers und
die unversöhnliche Erbitterung seiner Feinde gegen-
einander gehalten hatte, bewies er, daß in den
gegenwärtigen Umständen nicht allein von dem
Ruhme der Krone, von der Unabhängigkeit des
Französischen Volks, sondern von der Sicherheit
und dem Glück eines jeden Franzosen insbesondere
die Frage sey. Er beschloß seine Rebe, indem er
im Namen der ganzen Nation schwur, daß, nach
dem Beyspiele von Maria Theresia, ihre erlauchte
Enkelin, die Kayserin Marie Louise, in allen Her-
zen der Franzosen die Ergebenheit und den Enthu-
siasmus finden würde, auf die sie sich eben im


[Spaltenumbruch]

Gross-Hayn. C’est avec la plus grande satis-
faction que nous avons appris que la santé
de notre souverain n’a pas souffert la moin-
dre altération; que son infatigable activité
ne s’est point un moment ralentie, et que sa
correspondance n’a été interrompue que parce
qu’il a été obligé de remplir différentes mis-
sions importantes qui lui ont fourni l’occa-
sion de donner de nouvelles preuves de son
dévouement à S. M. l’Empereur et Roi.


La nouvelle que S. M. l’Impératrice se
rendrait au Sénat, (dit le Journal de l’Empire
du 10 de ce mois) avait causé une vive im-
pression; personne n’a pu douter, d’après
l’importance des pièces officielles qui vien-
nent d’être publiées, que cette circonstance
ne fût liée à des motifs du plus haut intérêt
et à la nécessité de faire prendre à la France
l’attitude noble et fière qu’elle doit opposer à
la haine aveugle de ses ennemis. Il y a
long-temps qu’un événement de cette nature
n’avait frappé les regards des Français. Anne
d’Autriche est la dernière reine qui se soit
rendue au parlement. Elle y fit son entrée
le 15 Mai 1643; ainsi, il y a plus d’un siècle
et demi qu’on n’avait vu paraître une souve-
raine dans le sein du premier corps de l’Etat.
Tout contribuait donc à donner un grand in-
térêt à la solennité de ce jour, et on ne doit
point s’étonner de la sensation qu’elle a pro-
duite dans tous les esprits. S. M. est partie
à une heure du palais des Tuileries dans une
voiture attelée de huit chevaux blancs. On
a été frappé de la pompe et de l’éclat de son
cortége, et la foule s’est portée dans toutes
les places et dans toutes les rues qu’il a tra-
versées; de nombreuses acclamations se sont
fait entendre sur le passage de S. M. Tous
les yeux se fixaient sur cette princesse avec
un vif intérêt, et les témoignages les plus
éclatans du respect et de l’amour publics l’ont
accompagnée et suivie dans toute sa route.
S. M. a été reçue aux portes du Sénat par
une députation de ce corps. M. le duc de
Feltre, ministre de la guerre, a fait au Sénat
un tableau rapide et imposant de toutes
les ressources que présante l’Empire français.
M. le comte Regnault a parlé avec une élo-
quence forte et animée qui a remué tous les
coeurs. Après avoir établi un parallèle frap-
pant entre la politique genéreuse de l’Empe-
reur et l’acharnement implacable de ses en-
nemis, il a démontré que, dans les circons-
tances présentes, il ne s’agissait pas seulement
de la gloire de la couronne, de l’indépen-
dance du peuple français, mais de la sûreté
et du bonheur de chaque Français en parti-
culier. Il a terminé ce discours, en jurant,
au nom de toute la nation, qu’à l’exemple
de Marie-Thérèse, son auguste petite-fille
l’Impératrice Marie-Louise trouverait dans
tous les coeurs trançais le dévouement et
l’enthousiasme auxquels elle venait d’en ap-


[Spaltenumbruch]

13ten nach Großenharn begeben, nicht gaͤnzlich hat-
ten beſeitigt werden koͤnnen. Mit dem groͤßten
Vergnuͤgen haben wir erfahren, daß die Geſund-
heit unſers Koͤnigs nicht die geringſte Veraͤnde-
rung erlitten; daß ſeine unermuͤdete Thaͤtigkeit
nicht einen Augenblick nachgelaſſen, und daß ſeine
Correſpondenz nur deswegen unterbrochen worden,
weil er verſchiedene wichtige Auftraͤge auszurichten
gehabt, welche ihm Gelegenheit verſchafft, Sr. Ma-
jeſtaͤt dem Kayſer und Koͤnige neue Beweiſe ſei-
ner Ergebenheit zu ertheilen.


Als ſich neulich Jhre Majeſtaͤt, die Kayſerin,
in den Senat begab, enthielt das Journal de
l’Empire
folgendes daruͤber: Die Nachricht, daß
ſich Jhre Maj. die Kayſerin in den Senat begeben
wuͤrden, machte am 7ten einen lebhaften Eindruck.
Niemand konnte, nach der Bekanntmachung ſo
wichtiger Actenſtuͤcke, zweifeln, daß nicht dieſer
Umſtand mit Beweggruͤnden vom hoͤchſten Jntereſſe
und mit der Nothwendigkeit in Verbindung ſtehe,
Frankreich eine edle und ſtolze Stellung zu geben,
um ſie dem blinden Haſſe ſeiner Feinde entgegen
zu ſtellen. Schon lange hatte keine aͤhnliche Be-
gebenheit ſich zugetragen. Anna von Oeſterreich
war die letzte Koͤnigin, die ſich ins Parlement be-
gab; ſie trat in daſſelbe den 15ten May 1643.
Man hatte alſo ſeit mehr als anderthalb hundert
Jahren keine Sonverainin mehr im erſten Staats-
Corps erſcheinen ſehen. Alles trug daher bey, der
Feyerlichkeit, die am 7ten Statt hatte, ein großes
Jntereſſe zu geben, und man darf ſich nicht uͤber
die Wirkung wundern, die ſie allgemein hervorge-
bracht hat. Jhre Maj. fuhren um 1 Uhr aus dem
Thuillerien-Pallaſt in einem mit 8 Schimmeln be-
ſpannten Wagen. Man bewunderte den Pomp und
Glanz des Zuges, und es draͤngte ſich auf allen
Plaͤtzen und in allen Straßen, wodurch er gieng,
eine große Volksmenge herbey. Man hoͤrte zahl-
reiches Vivatrufen auf dem Wege Jhrer Majeſtaͤt.
Alle Augen hefteten ſich mit lebhaftem Jntereſſe
auf dieſe Prinzeßin; die lauteſten Beweiſe von
Ehrfurcht und Liebe begleiteten Hoͤchſidieſelbe und
folgten ihr auf dem ganzen Wege nach. Jhre Maj.
wurden an den Thuͤren des Senals von einer De-
putation dieſes Corps empfangen. Jm Senate
entwarf der Hr. Herzog v. Feltre, Kriegsminiſter,
ein kurzes und impoſantes Gemaͤhlde aller Huͤlfs-
kraͤfte Frankreichs. Der Herr Graf Regnault
druͤckte ſich mit hinreiſſender Kraft und Beredt-
ſamkeit aus, welche alle Herzen erſchuͤtterte. Nach-
dem er die großmuͤthige Politik des Kayſers und
die unverſoͤhnliche Erbitterung ſeiner Feinde gegen-
einander gehalten hatte, bewies er, daß in den
gegenwaͤrtigen Umſtaͤnden nicht allein von dem
Ruhme der Krone, von der Unabhaͤngigkeit des
Franzoͤſiſchen Volks, ſondern von der Sicherheit
und dem Gluͤck eines jeden Franzoſen insbeſondere
die Frage ſey. Er beſchloß ſeine Rebe, indem er
im Namen der ganzen Nation ſchwur, daß, nach
dem Beyſpiele von Maria Thereſia, ihre erlauchte
Enkelin, die Kayſerin Marie Louiſe, in allen Her-
zen der Franzoſen die Ergebenheit und den Enthu-
ſiasmus finden wuͤrde, auf die ſie ſich eben im


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[[2]/0002] Gross-Hayn. C’est avec la plus grande satis- faction que nous avons appris que la santé de notre souverain n’a pas souffert la moin- dre altération; que son infatigable activité ne s’est point un moment ralentie, et que sa correspondance n’a été interrompue que parce qu’il a été obligé de remplir différentes mis- sions importantes qui lui ont fourni l’occa- sion de donner de nouvelles preuves de son dévouement à S. M. l’Empereur et Roi. Paris, le 19 Octobre. La nouvelle que S. M. l’Impératrice se rendrait au Sénat, (dit le Journal de l’Empire du 10 de ce mois) avait causé une vive im- pression; personne n’a pu douter, d’après l’importance des pièces officielles qui vien- nent d’être publiées, que cette circonstance ne fût liée à des motifs du plus haut intérêt et à la nécessité de faire prendre à la France l’attitude noble et fière qu’elle doit opposer à la haine aveugle de ses ennemis. Il y a long-temps qu’un événement de cette nature n’avait frappé les regards des Français. Anne d’Autriche est la dernière reine qui se soit rendue au parlement. Elle y fit son entrée le 15 Mai 1643; ainsi, il y a plus d’un siècle et demi qu’on n’avait vu paraître une souve- raine dans le sein du premier corps de l’Etat. Tout contribuait donc à donner un grand in- térêt à la solennité de ce jour, et on ne doit point s’étonner de la sensation qu’elle a pro- duite dans tous les esprits. S. M. est partie à une heure du palais des Tuileries dans une voiture attelée de huit chevaux blancs. On a été frappé de la pompe et de l’éclat de son cortége, et la foule s’est portée dans toutes les places et dans toutes les rues qu’il a tra- versées; de nombreuses acclamations se sont fait entendre sur le passage de S. M. Tous les yeux se fixaient sur cette princesse avec un vif intérêt, et les témoignages les plus éclatans du respect et de l’amour publics l’ont accompagnée et suivie dans toute sa route. S. M. a été reçue aux portes du Sénat par une députation de ce corps. M. le duc de Feltre, ministre de la guerre, a fait au Sénat un tableau rapide et imposant de toutes les ressources que présante l’Empire français. M. le comte Regnault a parlé avec une élo- quence forte et animée qui a remué tous les coeurs. Après avoir établi un parallèle frap- pant entre la politique genéreuse de l’Empe- reur et l’acharnement implacable de ses en- nemis, il a démontré que, dans les circons- tances présentes, il ne s’agissait pas seulement de la gloire de la couronne, de l’indépen- dance du peuple français, mais de la sûreté et du bonheur de chaque Français en parti- culier. Il a terminé ce discours, en jurant, au nom de toute la nation, qu’à l’exemple de Marie-Thérèse, son auguste petite-fille l’Impératrice Marie-Louise trouverait dans tous les coeurs trançais le dévouement et l’enthousiasme auxquels elle venait d’en ap- 13ten nach Großenharn begeben, nicht gaͤnzlich hat- ten beſeitigt werden koͤnnen. Mit dem groͤßten Vergnuͤgen haben wir erfahren, daß die Geſund- heit unſers Koͤnigs nicht die geringſte Veraͤnde- rung erlitten; daß ſeine unermuͤdete Thaͤtigkeit nicht einen Augenblick nachgelaſſen, und daß ſeine Correſpondenz nur deswegen unterbrochen worden, weil er verſchiedene wichtige Auftraͤge auszurichten gehabt, welche ihm Gelegenheit verſchafft, Sr. Ma- jeſtaͤt dem Kayſer und Koͤnige neue Beweiſe ſei- ner Ergebenheit zu ertheilen. Paris, den 19. October. Als ſich neulich Jhre Majeſtaͤt, die Kayſerin, in den Senat begab, enthielt das Journal de l’Empire folgendes daruͤber: Die Nachricht, daß ſich Jhre Maj. die Kayſerin in den Senat begeben wuͤrden, machte am 7ten einen lebhaften Eindruck. Niemand konnte, nach der Bekanntmachung ſo wichtiger Actenſtuͤcke, zweifeln, daß nicht dieſer Umſtand mit Beweggruͤnden vom hoͤchſten Jntereſſe und mit der Nothwendigkeit in Verbindung ſtehe, Frankreich eine edle und ſtolze Stellung zu geben, um ſie dem blinden Haſſe ſeiner Feinde entgegen zu ſtellen. Schon lange hatte keine aͤhnliche Be- gebenheit ſich zugetragen. Anna von Oeſterreich war die letzte Koͤnigin, die ſich ins Parlement be- gab; ſie trat in daſſelbe den 15ten May 1643. Man hatte alſo ſeit mehr als anderthalb hundert Jahren keine Sonverainin mehr im erſten Staats- Corps erſcheinen ſehen. Alles trug daher bey, der Feyerlichkeit, die am 7ten Statt hatte, ein großes Jntereſſe zu geben, und man darf ſich nicht uͤber die Wirkung wundern, die ſie allgemein hervorge- bracht hat. Jhre Maj. fuhren um 1 Uhr aus dem Thuillerien-Pallaſt in einem mit 8 Schimmeln be- ſpannten Wagen. Man bewunderte den Pomp und Glanz des Zuges, und es draͤngte ſich auf allen Plaͤtzen und in allen Straßen, wodurch er gieng, eine große Volksmenge herbey. Man hoͤrte zahl- reiches Vivatrufen auf dem Wege Jhrer Majeſtaͤt. Alle Augen hefteten ſich mit lebhaftem Jntereſſe auf dieſe Prinzeßin; die lauteſten Beweiſe von Ehrfurcht und Liebe begleiteten Hoͤchſidieſelbe und folgten ihr auf dem ganzen Wege nach. Jhre Maj. wurden an den Thuͤren des Senals von einer De- putation dieſes Corps empfangen. Jm Senate entwarf der Hr. Herzog v. Feltre, Kriegsminiſter, ein kurzes und impoſantes Gemaͤhlde aller Huͤlfs- kraͤfte Frankreichs. Der Herr Graf Regnault druͤckte ſich mit hinreiſſender Kraft und Beredt- ſamkeit aus, welche alle Herzen erſchuͤtterte. Nach- dem er die großmuͤthige Politik des Kayſers und die unverſoͤhnliche Erbitterung ſeiner Feinde gegen- einander gehalten hatte, bewies er, daß in den gegenwaͤrtigen Umſtaͤnden nicht allein von dem Ruhme der Krone, von der Unabhaͤngigkeit des Franzoͤſiſchen Volks, ſondern von der Sicherheit und dem Gluͤck eines jeden Franzoſen insbeſondere die Frage ſey. Er beſchloß ſeine Rebe, indem er im Namen der ganzen Nation ſchwur, daß, nach dem Beyſpiele von Maria Thereſia, ihre erlauchte Enkelin, die Kayſerin Marie Louiſe, in allen Her- zen der Franzoſen die Ergebenheit und den Enthu- ſiasmus finden wuͤrde, auf die ſie ſich eben im

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 174, Hamburg, 30. Oktober 1813, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1743010_1813/2>, abgerufen am 23.11.2024.