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Günther, Karl Gottlob: Europäisches Völkerrecht in Friedenszeiten nach Vernunft, Verträgen und Herkommen, mit Anwendung auf die teutschen Reichsstände. Bd. 1. Altenburg, 1787.

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Von der Macht der Nazionen
d' une sanglante dispute; et de tenir pour maxime
fondamentale de la conservation de cette paix, que
l' on doit pourvoir a ce que les forces de ces royaumes
ne soient point a craindre, et ne puissent causer au-
cune jalousie; ce que l' on a crau ne pouvoir etablir
plus solidement qu' en les empechant de s' etendre et
en gardant une certaine proportion; afin que les plus
foibles etant unis puissent se defendre contre de plus
puissans et se soutenir respectivement contre leurs
egaux etc.
und in der zweiten vom 19. desselben
Monats heißt es: -- "on a pose pour fondement
de la paix, que l' on traite presentement, et qu' on
espere cimenter de plus en plus, pour le repos de
tant d' etats qui se sont sacrifies, comme autant de
victimes, pour s' opposer au peril dont ils se cro-
yoient menaces, qu' il falloit etablir une espece d'
egalite et d' equilibre entre les princes qui etoient en
dispute -- il est certain que sans cet equilibre, les
etats souffrent du poids de leur propre grandeur;
ou que l' envie engage leurs voisins a faire des allian-
ces pour les attaquer et pour les reduire au point,
que ces grandes puissances inspirent moins de crainte
et ne puissent aspirer a la monarchie universelle
."

Hiermit können auch noch die übrigen Friedens-
schlüsse zu Utrecht zwischen Spanien und den andern
Mächten verglichen werden. In dem mit Grosbri-
tannien wird ein justum potentiae aequilibrium,
optimum et maxime solidum mutuae amicitiae et
duraturae undiquaque concordiae fundamentum

genant.
Die nachherigen häufigen Tractaten, worinn
eben dieselben Razionen das System des Gleichge-
wichts zum öftern anerkant haben, übergehe ich.
Es gehören dahin hauptsächlich die bekante Londner
Quadrupelallianz vom 2. Aug. 1718 h] und die da-

durch
Von der Macht der Nazionen
d’ une ſanglante diſpute; et de tenir pour maxime
fondamentale de la conſervation de cette paix, que
l’ on doit pourvoir à ce que les forces de ces royaumes
ne ſoient point à craindre, et ne puiſſent cauſer au-
cune jalouſie; ce que l’ on a crû ne pouvoir établir
plus ſolidement qu’ en les empêchant de ſ’ étendre et
en gardant une certaine proportion; afin que les plus
foibles etant unis puiſſent ſe defendre contre de plus
puiſſans et ſe ſoutenir reſpectivement contre leurs
égaux etc.
und in der zweiten vom 19. deſſelben
Monats heißt es: — „on a poſé pour fondement
de la paix, que l’ on traite preſentement, et qu’ on
eſpère cimenter de plus en plus, pour le repos de
tant d’ etats qui ſe ſont ſacrifiés, comme autant de
victimes, pour ſ’ oppoſer au peril dont ils ſe cro-
yoient menaces, qu’ il falloit établir une eſpèce d’
égalité et d’ equilibre entre les princes qui étoient en
diſpute — il eſt certain que ſans cet équilibre, les
états ſouffrent du poids de leur propre grandeur;
ou que l’ envie engage leurs voiſins à faire des allian-
ces pour les attaquer et pour les reduire au point,
que ces grandes puiſſances inſpirent moins de crainte
et ne puiſſent aſpirer à la monarchie univerſelle
.”

Hiermit koͤnnen auch noch die uͤbrigen Friedens-
ſchluͤſſe zu Utrecht zwiſchen Spanien und den andern
Maͤchten verglichen werden. In dem mit Grosbri-
tannien wird ein juſtum potentiae aequilibrium,
optimum et maxime ſolidum mutuae amicitiae et
duraturae undiquaque concordiae fundamentum

genant.
Die nachherigen haͤufigen Tractaten, worinn
eben dieſelben Razionen das Syſtem des Gleichge-
wichts zum oͤftern anerkant haben, uͤbergehe ich.
Es gehoͤren dahin hauptſaͤchlich die bekante Londner
Quadrupelallianz vom 2. Aug. 1718 h] und die da-

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[352/0378] Von der Macht der Nazionen d’ une ſanglante diſpute; et de tenir pour maxime fondamentale de la conſervation de cette paix, que l’ on doit pourvoir à ce que les forces de ces royaumes ne ſoient point à craindre, et ne puiſſent cauſer au- cune jalouſie; ce que l’ on a crû ne pouvoir établir plus ſolidement qu’ en les empêchant de ſ’ étendre et en gardant une certaine proportion; afin que les plus foibles etant unis puiſſent ſe defendre contre de plus puiſſans et ſe ſoutenir reſpectivement contre leurs égaux etc. und in der zweiten vom 19. deſſelben Monats heißt es: — „on a poſé pour fondement de la paix, que l’ on traite preſentement, et qu’ on eſpère cimenter de plus en plus, pour le repos de tant d’ etats qui ſe ſont ſacrifiés, comme autant de victimes, pour ſ’ oppoſer au peril dont ils ſe cro- yoient menaces, qu’ il falloit établir une eſpèce d’ égalité et d’ equilibre entre les princes qui étoient en diſpute — il eſt certain que ſans cet équilibre, les états ſouffrent du poids de leur propre grandeur; ou que l’ envie engage leurs voiſins à faire des allian- ces pour les attaquer et pour les reduire au point, que ces grandes puiſſances inſpirent moins de crainte et ne puiſſent aſpirer à la monarchie univerſelle.” Hiermit koͤnnen auch noch die uͤbrigen Friedens- ſchluͤſſe zu Utrecht zwiſchen Spanien und den andern Maͤchten verglichen werden. In dem mit Grosbri- tannien wird ein juſtum potentiae aequilibrium, optimum et maxime ſolidum mutuae amicitiae et duraturae undiquaque concordiae fundamentum genant. Die nachherigen haͤufigen Tractaten, worinn eben dieſelben Razionen das Syſtem des Gleichge- wichts zum oͤftern anerkant haben, uͤbergehe ich. Es gehoͤren dahin hauptſaͤchlich die bekante Londner Quadrupelallianz vom 2. Aug. 1718 h] und die da- durch

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Zitationshilfe: Günther, Karl Gottlob: Europäisches Völkerrecht in Friedenszeiten nach Vernunft, Verträgen und Herkommen, mit Anwendung auf die teutschen Reichsstände. Bd. 1. Altenburg, 1787, S. 352. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/guenther_voelkerrecht01_1787/378>, abgerufen am 22.11.2024.