Günther, Karl Gottlob: Europäisches Völkerrecht in Friedenszeiten nach Vernunft, Verträgen und Herkommen, mit Anwendung auf die teutschen Reichsstände. Bd. 1. Altenburg, 1787.und den europäischen insbesondere. vre en paix et en bonne amitie avec la Grande-Bretagne:vouloir etendre cette obligation c' est ignorer ou me- priser les premieres notions de la diplomatique et le sentiment de toutes les nations. Le Roi n'etoit pas plus gene par sa conscience, qu' il ne l'etoit par ses en- gagemens. ---- Il suffit que S. M. se croie exempte de tout reproche, qu' Elle puiße se dire, qu' en re- gardant les Americains comme independans, Elle n' a viole ni la loi de Dieu ni celle des Nations: si la Cour de Londres ose contredire cette morale, on lui deman- de, qui, sur la terre, est le juge des Souverains? qui a le droit de les forcer a les suivre? -- Le Roi a eu le droit de regarder comme independans les habitans re- unis d' un immense continent, qui se sont presentes a lui avec ce caractere, sur-tout apres que leur ancien souverain eut demontre par des efforts aussi longs que penibles, l' impossibilite de les ramener a l' obeißance. S. Observations sur le Memoire justificatif de la Grande Bretagne. Fevr. 1780. in Dohms 4. Lieferung. Spanien trat, vermöge des burbonischen Familien- Die F 3
und den europaͤiſchen insbeſondere. vre en paix et en bonne amitié avec la Grande-Bretagne:vouloir étendre cette obligation c’ eſt ignorer ou me- priſer les premières notions de la diplomatique et le ſentiment de toutes les nations. Le Roi n’étoit pas plus gêné par ſa conſcience, qu’ il ne l’étoit par ſes en- gagemens. —— Il ſuffit que S. M. ſe croie exempte de tout reproche, qu’ Elle puiße ſe dire, qu’ en re- gardant les Americains comme independans, Elle n’ a violé ni la loi de Dieu ni celle des Nations: ſi la Cour de Londres oſe contredire cette morale, on lui deman- de, qui, ſur la terre, eſt le juge des Souverains? qui a le droit de les forcer à les ſuivre? — Le Roi a eu le droit de regarder comme independans les habitans re- unis d’ un immenſe continent, qui ſe ſont preſentés à lui avec ce caractère, ſur-tout après que leur ancien ſouverain eut demontré par des efforts auſſi longs que penibles, l’ impoſſibilité de les ramener à l’ obeißance. S. Obſervations ſur le Memoire juſtificatif de la Grande Bretagne. Fevr. 1780. in Dohms 4. Lieferung. Spanien trat, vermoͤge des burboniſchen Familien- Die F 3
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und den europaͤiſchen insbeſondere.
vre en paix et en bonne amitié avec la Grande-Bretagne:
vouloir étendre cette obligation c’ eſt ignorer ou me-
priſer les premières notions de la diplomatique et le
ſentiment de toutes les nations. Le Roi n’étoit pas
plus gêné par ſa conſcience, qu’ il ne l’étoit par ſes en-
gagemens. —— Il ſuffit que S. M. ſe croie exempte
de tout reproche, qu’ Elle puiße ſe dire, qu’ en re-
gardant les Americains comme independans, Elle n’ a
violé ni la loi de Dieu ni celle des Nations: ſi la Cour
de Londres oſe contredire cette morale, on lui deman-
de, qui, ſur la terre, eſt le juge des Souverains? qui
a le droit de les forcer à les ſuivre? — Le Roi a eu le
droit de regarder comme independans les habitans re-
unis d’ un immenſe continent, qui ſe ſont preſentés à
lui avec ce caractère, ſur-tout après que leur ancien
ſouverain eut demontré par des efforts auſſi longs que
penibles, l’ impoſſibilité de les ramener à l’ obeißance.
S. Obſervations ſur le Memoire juſtificatif de la Grande
Bretagne. Fevr. 1780. in Dohms 4. Lieferung.
Spanien trat, vermoͤge des burboniſchen Familien-
vertrags von 1761 zur franzoͤſiſchen Parthey, und gruͤn-
dete ſich hauptſaͤchlich auf die eigne Grosbritanniſche An-
erkennung der Unabhaͤngigkeit der nordamericaniſchen
Staaten, durch Handlungen. La Convention de Sara-
toga, heißt es in der ſpaniſchen Hauptdeduction vom 7.
Sept. 1779, le Général Bourgoyne conſidéré comme
priſonnier legitime pour ſuspendre ſon procès, l’échan-
ge et la liberté d’ autres priſonnièrs Colons, la nomina-
tion de Commißaires pour aller chercher les Americains
chex eux, l’ acte de leur avoir demandé la paix et de
traiter avec eux ou avec le congrès, et cent autres faits
de cette nature autoriſés par la Cour de Londres, ont
été de vrais ſignes de reconnoißance de l’ independance
des Colonies. Dohms Materialien 3. Lief. S. 46. u. f.
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