wir im Original abdrucken, welche sich auf diese Un- tersuchungen bezieht.
Les experiences de Newton avoient ete tentees plusieurs fois en France, et toujours sans succes, d'ou l'on commencoit a inferer, que le Systeme du docte Anglois ne pouvoit pas se soutenir. Le Cardinal de Polignac, qui n'a jamais ete New- tonien, dit, qu'un fait avance par Newton, ne de- voit pas etre nie legerement, et qu'il falloit recom- mencer les experiences jusqu' a ce qu'on put s'as- surer de les avoir bien faites. Il fit venir des Pris- mes d'Angleterre. Les experiences furent faites en sa presence aux Cordeliers, et elles reussirent. Il ne put jamais cependant parvenir a faire du blanc, par la reunion des rayons, d'ou il conclut que le blanc n'est pas le resultat de cette reunion, mais le produit des rayons directs, non rompus et non refrangibles. Newton, qui s'etoit plaint du peu d'exactitude et meme du peu de bonne foi des Physiciens Fran- cois, ecrivit au Cardinal, pour le remercier d'un procede si honnete et qui marquoit tant de droiture.
Wir gestehen gern, daß wir mit den gesperrt ge- druckten Worten nichts anzufangen wissen. Wahr- scheinlich hat sich der Cardinal mündlich über diese Sache anders ausgedrückt, und man hat ihn unrecht verstanden.
wir im Original abdrucken, welche ſich auf dieſe Un- terſuchungen bezieht.
Les expériences de Newton avoient été tentées plusieurs fois en France, et toujours sans succès, d’où l’on commençoit à inférer, que le Système du docte Anglois ne pouvoit pas se soutenir. Le Cardinal de Polignac, qui n’a jamais été New- tonien, dit, qu’un fait avancé par Newton, ne de- voit pas être nié légèrement, et qu’il falloit recom- mencer les expériences jusqu’ à ce qu’on put s’as- surer de les avoir bien faites. Il fit venir des Pris- mes d’Angleterre. Les expériences furent faites en sa présence aux Cordeliers, et elles réussirent. Il ne put jamais cependant parvenir à faire du blanc, par la réunion des rayons, d’où il conclut que le blanc n’est pas le résultat de cette réunion, mais le produit des rayons directs, non rompus et non réfrangibles. Newton, qui s’étoit plaint du peu d’exactitude et même du peu de bonne foi des Physiciens Fran- çois, écrivit au Cardinal, pour le remercier d’un procédé si honnête et qui marquoit tant de droiture.
Wir geſtehen gern, daß wir mit den geſperrt ge- druckten Worten nichts anzufangen wiſſen. Wahr- ſcheinlich hat ſich der Cardinal muͤndlich uͤber dieſe Sache anders ausgedruͤckt, und man hat ihn unrecht verſtanden.
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wir im Original abdrucken, welche ſich auf dieſe Un-
terſuchungen bezieht.
Les expériences de Newton avoient été tentées
plusieurs fois en France, et toujours sans succès,
d’où l’on commençoit à inférer, que le Système
du docte Anglois ne pouvoit pas se soutenir. Le
Cardinal de Polignac, qui n’a jamais été New-
tonien, dit, qu’un fait avancé par Newton, ne de-
voit pas être nié légèrement, et qu’il falloit recom-
mencer les expériences jusqu’ à ce qu’on put s’as-
surer de les avoir bien faites. Il fit venir des Pris-
mes d’Angleterre. Les expériences furent faites en
sa présence aux Cordeliers, et elles réussirent. Il
ne put jamais cependant parvenir à faire du blanc,
par la réunion des rayons, d’où il conclut que
le blanc n’est pas le résultat de cette
réunion, mais le produit des rayons
directs, non rompus et non réfrangibles.
Newton, qui s’étoit plaint du peu d’exactitude et
même du peu de bonne foi des Physiciens Fran-
çois, écrivit au Cardinal, pour le remercier d’un
procédé si honnête et qui marquoit tant de
droiture.
Wir geſtehen gern, daß wir mit den geſperrt ge-
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ſcheinlich hat ſich der Cardinal muͤndlich uͤber dieſe
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Goethe, Johann Wolfgang von: Zur Farbenlehre. Bd. 2. Tübingen, 1810, S. 512. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/goethe_farbenlehre02_1810/546>, abgerufen am 22.11.2024.
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