Anmelden (DTAQ) DWDS     dlexDB     CLARIN-D

Görres, Joseph: Die teutschen Volksbücher. Heidelberg, 1807.

Bild:
<< vorherige Seite

vor ihrer Vertreibung die Hand abgehauen, und für
sie verbrennt sich freiwillig die Nichte des Herzogs von
Glocester, der hier die Rolle des Marschalls übernom-
men hat. Nach vielen Abentheuern treffen endlich die
verbundenen Könige die Unglückliche mit ihren beiden
Kindern in Tours. Noch verwickelter laufen die Be-
gebenheiten in dem gleichnamigen französischen Volks-
buche durcheinander: Histoire de la belle Heleine
de Constantinople Mere de St. Martin de Tours
en Tourraine et de St. Brice son frere. A Troyes
chez Garnerin. -- Le temps vint, que la reine
accoucha d'une fille, qui eut nom Heleine. Quand
elle eut quinze ans, sa mere trepassa. Et lors-
que le roi eut ete veuf quelque temps, il eut en
volonte, d'avoir sa fille en mariage, car il n'en
trouvoit point de si belle, que sa femme et sa
fille. Il lui en parla, dont elle fut ebahie, et se
jetta a genoux devant son pere en pleurant, en
le priant, qu'il s'avisa et qu'il y avoit assez
d'autres femmes sans elle. Il lui dit, qu'il n'en
vouloit point d'autre. Et Heleine lui dit, qu'elle
se laisseroit plutot trancher les membres, que
de souffrir cela, quelle aimoit mieux courroucer
son pere, que son createur.
In diesem Tone, in
dem noch etwas von der Naivetät der ältern Sprache

vor ihrer Vertreibung die Hand abgehauen, und für
ſie verbrennt ſich freiwillig die Nichte des Herzogs von
Gloceſter, der hier die Rolle des Marſchalls übernom-
men hat. Nach vielen Abentheuern treffen endlich die
verbundenen Könige die Unglückliche mit ihren beiden
Kindern in Tours. Noch verwickelter laufen die Be-
gebenheiten in dem gleichnamigen franzöſiſchen Volks-
buche durcheinander: Histoire de la belle Heleine
de Constantinople Mère de St. Martin de Tours
en Tourraine et de St. Brice son frére. A Troyes
chez Garnerin. — Le temps vint, que la reine
accoucha d’une fille, qui eut nom Heleine. Quand
elle eut quinze ans, sa mère trepassa. Et lors-
que le roi eut été veuf quelque temps, il eut en
volonté, d’avoir sa fille en mariage, car il n’en
trouvoit point de si belle, que sa femme et sa
fille. Il lui en parla, dont elle fut ebahie, et se
jetta a genoux devant son père en pleurant, en
le priant, qu’il s’avisa et qu’il y avoit assez
d’autres femmes sans elle. Il lui dit, qu’il n’en
vouloit point d’autre. Et Heleine lui dit, qu’elle
se laisseroit plutot trancher les membres, que
de souffrir cela, quelle aimoit mieux courroucer
son père, que son createur.
In dieſem Tone, in
dem noch etwas von der Naivetät der ältern Sprache

<TEI>
  <text>
    <body>
      <div n="1">
        <div n="2">
          <p><pb facs="#f0159" n="141"/>
vor ihrer Vertreibung die Hand abgehauen, und für<lb/>
&#x017F;ie verbrennt &#x017F;ich freiwillig die Nichte des Herzogs von<lb/>
Gloce&#x017F;ter, der hier die Rolle des Mar&#x017F;challs übernom-<lb/>
men hat. Nach vielen Abentheuern treffen endlich die<lb/>
verbundenen Könige die Unglückliche mit ihren beiden<lb/>
Kindern in Tours. Noch verwickelter laufen die Be-<lb/>
gebenheiten in dem gleichnamigen franzö&#x017F;i&#x017F;chen Volks-<lb/>
buche durcheinander: <hi rendition="#aq">Histoire de la belle Heleine<lb/>
de Constantinople Mère de St. Martin de Tours<lb/>
en Tourraine et de St. Brice son frére. A Troyes<lb/>
chez Garnerin. &#x2014; Le temps vint, que la reine<lb/>
accoucha d&#x2019;une fille, qui eut nom Heleine. Quand<lb/>
elle eut quinze ans, sa mère trepassa. Et lors-<lb/>
que le roi eut été veuf quelque temps, il eut en<lb/>
volonté, d&#x2019;avoir sa fille en mariage, car il n&#x2019;en<lb/>
trouvoit point de si belle, que sa femme et sa<lb/>
fille. Il lui en parla, dont elle fut ebahie, et se<lb/>
jetta a genoux devant son père en pleurant, en<lb/>
le priant, qu&#x2019;il s&#x2019;avisa et qu&#x2019;il y avoit assez<lb/>
d&#x2019;autres femmes sans elle. Il lui dit, qu&#x2019;il n&#x2019;en<lb/>
vouloit point d&#x2019;autre. Et Heleine lui dit, qu&#x2019;elle<lb/>
se laisseroit plutot trancher les membres, que<lb/>
de souffrir cela, quelle aimoit mieux courroucer<lb/>
son père, que son createur.</hi> In die&#x017F;em Tone, in<lb/>
dem noch etwas von der Naivetät der ältern Sprache<lb/></p>
        </div>
      </div>
    </body>
  </text>
</TEI>
[141/0159] vor ihrer Vertreibung die Hand abgehauen, und für ſie verbrennt ſich freiwillig die Nichte des Herzogs von Gloceſter, der hier die Rolle des Marſchalls übernom- men hat. Nach vielen Abentheuern treffen endlich die verbundenen Könige die Unglückliche mit ihren beiden Kindern in Tours. Noch verwickelter laufen die Be- gebenheiten in dem gleichnamigen franzöſiſchen Volks- buche durcheinander: Histoire de la belle Heleine de Constantinople Mère de St. Martin de Tours en Tourraine et de St. Brice son frére. A Troyes chez Garnerin. — Le temps vint, que la reine accoucha d’une fille, qui eut nom Heleine. Quand elle eut quinze ans, sa mère trepassa. Et lors- que le roi eut été veuf quelque temps, il eut en volonté, d’avoir sa fille en mariage, car il n’en trouvoit point de si belle, que sa femme et sa fille. Il lui en parla, dont elle fut ebahie, et se jetta a genoux devant son père en pleurant, en le priant, qu’il s’avisa et qu’il y avoit assez d’autres femmes sans elle. Il lui dit, qu’il n’en vouloit point d’autre. Et Heleine lui dit, qu’elle se laisseroit plutot trancher les membres, que de souffrir cela, quelle aimoit mieux courroucer son père, que son createur. In dieſem Tone, in dem noch etwas von der Naivetät der ältern Sprache

Suche im Werk

Hilfe

Informationen zum Werk

Download dieses Werks

XML (TEI P5) · HTML · Text
TCF (text annotation layer)
XML (TEI P5 inkl. att.linguistic)

Metadaten zum Werk

TEI-Header · CMDI · Dublin Core

Ansichten dieser Seite

Voyant Tools ?

Language Resource Switchboard?

Feedback

Sie haben einen Fehler gefunden? Dann können Sie diesen über unsere Qualitätssicherungsplattform DTAQ melden.

Kommentar zur DTA-Ausgabe

Dieses Werk wurde gemäß den DTA-Transkriptionsrichtlinien im Double-Keying-Verfahren von Nicht-Muttersprachlern erfasst und in XML/TEI P5 nach DTA-Basisformat kodiert.




Ansicht auf Standard zurückstellen

URL zu diesem Werk: https://www.deutschestextarchiv.de/goerres_volksbuecher_1807
URL zu dieser Seite: https://www.deutschestextarchiv.de/goerres_volksbuecher_1807/159
Zitationshilfe: Görres, Joseph: Die teutschen Volksbücher. Heidelberg, 1807, S. 141. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/goerres_volksbuecher_1807/159>, abgerufen am 24.11.2024.