toujours mieux l'employer qu'en Vous assurant ma tres-chere cousine que je suis et serai jusqu'au tombeau, avec une constante et parfaite estime Votre tres parfait ami, cousin et serviteur Frederic.
Mille excuses de fautes d'ecriture, mais la raison en est que j'ai ecrit au lit.
VI.
Der folgende Brief, auch ganz ohne Ort und Datum, ist aber offen- bar nach einem Aufenthalt in Berlin, an die Frau von Schoening, die noch lebende Mutter der Generalin Wreich, nach Tamsel hin adressirt. Aller Wahrscheinlichkeit nach, wurde er, gleich nach der Versöhnung in Berlin in den ersten Tagen des Decembers 1731, bei seiner Rückkehr nach Küstrin ge- schrieben. Die glänzenden Hoffeste, deren er erwähnt, und bei denen die schöne junge Frau gewiß nicht fehlen konnte, bezeichnen wohl unverkennbar die Vermählungs-Feierlichkeiten seiner Schwester. In keinem drückt sich sein Gefühl so unverkennbar aus.
Madame. J'ai eu le plaisir de voir Madame Votre fille, a Berlin. Je l'ai vu, Madame, mais sans pouvoir a peine lui dire bonjour et bon chemin. Cependant elle sait que Vous et sa fille se portent bien. Elle se distinguoit par dessus toutes les dames qui forment la cour -- et quoiqu'il y eut une foule de princesses qui la surpassoient en magnifi- cence, je Vous assure qu'elle effacoit tout cela par sa beaute, son air majestueux, son port et enfin par toutes ses manieres. J'etois alors un vrai Tantale, toujours tente de parler a une si divine personne et neans- moins toujours oblige de me taire. Enfin sa beaute a triomphe de toutes celles qui s'etoient assemblees du Nord et du West, et tous ceux de la cour d'une voix unanime ont avoue que Madame de Wreich emportait le prix de la beaute, de l'air, des manieres etc. etc. Je crois que tout ceci Vous doit flatter agreablement -- parceque cette aimable personne Vous appartient de si pres. Mais, Madame, je Vous assure que Vous ne pouvez y prendre plus de part que moi qui aime tout ce qui appartient a cette charmante famille et qui suis et serai toujours, Madame, Votre parfait ami, Neveu et serviteur
Frederic.
VII.
a Custrin ce 20 de Fevr. 1732.
Madame, ma tres chere Cousine.
Je serois bien ingrat si je ne Vous temoignois ma reconnoissance de la peine que Vous avez prise de venir a Tamsel et je devrois bien Vous remercier encore pour les charmans vers que Vous avez eu la bonte de me faire. J'aurois cru faire un peche, si, me derobant un moment de Votre aimable entretien, je l'eusse employe a lire Vos vers. Hier au soir solitaire j'eus le plaisir de les admirer a mon aise, et sans etre empeche de rien au monde. M'en voila, Madame, aux redites, car tout
toujours mieux l’employer qu’en Vous assurant ma très-chère cousine que je suis et serai jusqu’au tombeau, avec une constante et parfaite estime Votre très parfait ami, cousin et serviteur Fréderic.
Mille excuses de fautes d’écriture, mais la raison en est que j’ai écrit au lit.
VI.
Der folgende Brief, auch ganz ohne Ort und Datum, iſt aber offen- bar nach einem Aufenthalt in Berlin, an die Frau von Schoening, die noch lebende Mutter der Generalin Wreich, nach Tamſel hin adreſſirt. Aller Wahrſcheinlichkeit nach, wurde er, gleich nach der Verſöhnung in Berlin in den erſten Tagen des Decembers 1731, bei ſeiner Rückkehr nach Küſtrin ge- ſchrieben. Die glänzenden Hoffeſte, deren er erwähnt, und bei denen die ſchöne junge Frau gewiß nicht fehlen konnte, bezeichnen wohl unverkennbar die Vermählungs-Feierlichkeiten ſeiner Schweſter. In keinem drückt ſich ſein Gefühl ſo unverkennbar aus.
Madame. J’ai eu le plaisir de voir Madame Vôtre fille, à Berlin. Je l’ai vu, Madame, mais sans pouvoir à peine lui dire bonjour et bon chemin. Cependant elle sait que Vous et sa fille se portent bien. Elle se distinguoit par dessus toutes les dames qui forment la cour — et quoiqu’il y eut une foule de princesses qui la surpassoient en magnifi- cence, je Vous assure qu’elle effaçoit tout cela par sa beauté, son air majestueux, son port et enfin par toutes ses manières. J’étois alors un vrai Tantale, toujours tenté de parler à une si divine personne et néans- moins toujours obligé de me taire. Enfin sa beauté a triomphé de toutes celles qui s’étoient assemblées du Nord et du West, et tous ceux de la cour d’une voix unanime ont avoué que Madame de Wreich emportait le prix de la beauté, de l’air, des manières etc. etc. Je crois que tout ceci Vous doit flatter agréablement — parceque cette aimable personne Vous appartient de si près. Mais, Madame, je Vous assure que Vous ne pouvez y prendre plus de part que moi qui aime tout ce qui appartient à cette charmante famille et qui suis et serai toujours, Madame, Votre parfait ami, Neveu et serviteur
Fréderic.
VII.
à Custrin ce 20 de Fevr. 1732.
Madame, ma très chère Cousine.
Je serois bien ingrat si je ne Vous témoignois ma reconnoissance de la peine que Vous avez prise de venir à Tamsel et je devrois bien Vous remercier encore pour les charmans vers que Vous avez eu la bonté de me faire. J’aurois cru faire un pêché, si, me dérobant un moment de Vôtre aimable entretien, je l’eusse employé à lire Vos vers. Hier au soir solitaire j’eus le plaisir de les admirer à mon aise, et sans être empêché de rien au monde. M’en voilà, Madame, aux redites, car tout
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que je suis et serai jusqu’au tombeau, avec une constante et parfaite
estime Votre très parfait ami, cousin et serviteur Fréderic.
Mille excuses de fautes d’écriture, mais
la raison en est que j’ai écrit au lit.
VI.
Der folgende Brief, auch ganz ohne Ort und Datum, iſt aber offen-
bar nach einem Aufenthalt in Berlin, an die Frau von Schoening,
die noch lebende Mutter der Generalin Wreich, nach Tamſel hin adreſſirt.
Aller Wahrſcheinlichkeit nach, wurde er, gleich nach der Verſöhnung in Berlin in
den erſten Tagen des Decembers 1731, bei ſeiner Rückkehr nach Küſtrin ge-
ſchrieben. Die glänzenden Hoffeſte, deren er erwähnt, und bei denen die
ſchöne junge Frau gewiß nicht fehlen konnte, bezeichnen wohl unverkennbar
die Vermählungs-Feierlichkeiten ſeiner Schweſter. In keinem drückt ſich
ſein Gefühl ſo unverkennbar aus.
Madame. J’ai eu le plaisir de voir Madame Vôtre fille, à Berlin.
Je l’ai vu, Madame, mais sans pouvoir à peine lui dire bonjour et bon
chemin. Cependant elle sait que Vous et sa fille se portent bien. Elle
se distinguoit par dessus toutes les dames qui forment la cour — et
quoiqu’il y eut une foule de princesses qui la surpassoient en magnifi-
cence, je Vous assure qu’elle effaçoit tout cela par sa beauté, son air
majestueux, son port et enfin par toutes ses manières. J’étois alors un
vrai Tantale, toujours tenté de parler à une si divine personne et néans-
moins toujours obligé de me taire. Enfin sa beauté a triomphé de toutes
celles qui s’étoient assemblées du Nord et du West, et tous ceux de la
cour d’une voix unanime ont avoué que Madame de Wreich emportait le
prix de la beauté, de l’air, des manières etc. etc. Je crois que tout ceci
Vous doit flatter agréablement — parceque cette aimable personne Vous
appartient de si près. Mais, Madame, je Vous assure que Vous ne pouvez
y prendre plus de part que moi qui aime tout ce qui appartient à cette
charmante famille et qui suis et serai toujours, Madame, Votre parfait
ami, Neveu et serviteur
Fréderic.
VII.
à Custrin ce 20 de Fevr. 1732.
Madame, ma très chère Cousine.
Je serois bien ingrat si je ne Vous témoignois ma reconnoissance
de la peine que Vous avez prise de venir à Tamsel et je devrois bien
Vous remercier encore pour les charmans vers que Vous avez eu la bonté
de me faire. J’aurois cru faire un pêché, si, me dérobant un moment
de Vôtre aimable entretien, je l’eusse employé à lire Vos vers. Hier au
soir solitaire j’eus le plaisir de les admirer à mon aise, et sans être
empêché de rien au monde. M’en voilà, Madame, aux redites, car tout
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Kommentar zur DTA-Ausgabe
Fontanes "Wanderungen" erschienen zuerst in Forts… [mehr]
Fontanes "Wanderungen" erschienen zuerst in Fortsetzungen in der Neuen Preußischen (Kreuz-)Zeitung 1859 bzw. im Morgenblatt für gebildete Leser (zwischen 1860 und 1864). Als Buchausgabe erschien der zweite Band "Das Oderland, Barnim, Lebus" 1863 bei W. Hertz in Berlin. In der Folge wurde der Text von Fontane mehrfach überarbeitet und erweitert. Für das DTA wurde die erste Auflage der Buchausgabe digitalisiert.
Fontane, Theodor: Wanderungen durch die Mark Brandenburg. Bd. 2: Das Oderland. Berlin, 1863, S. 519. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/fontane_brandenburg02_1863/531>, abgerufen am 23.11.2024.
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