1 (S. 4). Essai philosophique sur les probabilites. Seconde Edition. Paris 1814. p. 3. Die merkwürdige Stelle lautet im Zusammenhange: Les evenemens actuels ont avec les precedens, une liaison fondee sur le principe evident, qu'une chose ne peut pas com¬ mencer d'etre, sans une cause qui la produise. Cet axiome connu sous le nom de principe de la raison suffisante, s'etend aux actions meme les plus indifferentes. La volonte la plus libre ne peut sans un motif determinant, leur donner nais¬ sance; car si toutes les circonstances de deux positions etant exactement les memes, elle agissait dans l'une et s'abstenait d'agir dans l'autre, son choix serait un effet sans cause . . . . L'opinion contraire est une illusion de l'esprit qui perdant de vue, les raisons fugitives du choix de la volonte dans les cho¬ ses indifferentes, se persuade qu'elle s'est determinee d'elle¬ meme et sans motifs. Nous devons donc envisager l'etat present de l'univers, comme l'effet de son etat anterieur, et comme la cause de celui qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donne, connaeitrait toutes les forces dont la nature est animee, et la situation respective des etres qui la composent, si d'ail¬ leurs elle etait assez vaste pour soumettre ces donnees a l'ana¬
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Anmerkungen.
1 (S. 4). Essai philosophique sur les probabilités. Seconde Édition. Paris 1814. p. 3. Die merkwürdige Stelle lautet im Zusammenhange: Les événemens actuels ont avec les précédens, une liaison fondée sur le principe évident, qu'une chose ne peut pas com¬ mencer d'être, sans une cause qui la produise. Cet axiome connu sous le nom de principe de la raison suffisante, s'étend aux actions même les plus indifférentes. La volonté la plus libre ne peut sans un motif déterminant, leur donner nais¬ sance; car si toutes les circonstances de deux positions étant exactement les mêmes, elle agissait dans l'une et s'abstenait d'agir dans l'autre, son choix serait un effet sans cause . . . . L'opinion contraire est une illusion de l'esprit qui perdant de vue, les raisons fugitives du choix de la volonté dans les cho¬ ses indifférentes, se persuade qu'elle s'est déterminée d'elle¬ même et sans motifs. Nous devons donc envisager l'état présent de l'univers, comme l'effet de son état antérieur, et comme la cause de celui qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ail¬ leurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'ana¬
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Anmerkungen.
¹ (S. 4). Essai philosophique sur les probabilités. Seconde
Édition. Paris 1814. p. 3. Die merkwürdige Stelle lautet im
Zusammenhange:
Les événemens actuels ont avec les précédens, une liaison
fondée sur le principe évident, qu'une chose ne peut pas com¬
mencer d'être, sans une cause qui la produise. Cet axiome
connu sous le nom de principe de la raison suffisante, s'étend
aux actions même les plus indifférentes. La volonté la plus
libre ne peut sans un motif déterminant, leur donner nais¬
sance; car si toutes les circonstances de deux positions étant
exactement les mêmes, elle agissait dans l'une et s'abstenait
d'agir dans l'autre, son choix serait un effet sans cause . . . .
L'opinion contraire est une illusion de l'esprit qui perdant de
vue, les raisons fugitives du choix de la volonté dans les cho¬
ses indifférentes, se persuade qu'elle s'est déterminée d'elle¬
même et sans motifs.
Nous devons donc envisager l'état présent de l'univers,
comme l'effet de son état antérieur, et comme la cause de
celui qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant
donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée,
et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ail¬
leurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'ana¬
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Du Bois-Reymond, Emil Heinrich: Über die Grenzen des Naturerkennens. Leipzig, 1872, S. . In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/dubois_naturerkennen_1872/43>, abgerufen am 02.03.2025.
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