Dilthey, Wilhelm: Einleitung in die Geisteswissenschaften. Versuch einer Grundlegung für das Studium der Gesellschaft und der Geschichte. Bd. 1. Leipzig, 1883.Sein schematischer Abriß in Spinozas System. Clarke vorkam, nicht lange vor dem Tode von Leibniz. ,Ce principeest celui du besoin d'une raison suffisante, pour qu'une chose existe, qu'un evenement arrive, qu'une verite ait lieu 1).' Dies Prinzip tritt bei Leibniz stets neben dem des Widerspruchs auf, und zwar begründet der Satz des Widerspruchs die noth- wendigen Wahrheiten, dagegen der des Grundes die Thatsachen und thatsächlichen Wahrheiten. Eben hier aber zeigt sich die metaphysische Bedeutung dieses Satzes. Obwohl die thatsächlichen Wahrheiten auf den Willen Gottes zurückgehen, so ist dieser Wille selber doch nach Leibniz schließlich von dem Intellekt geleitet. Und so tritt hinter dem Willen wiederum das Antlitz eines logischen Weltgrundes hervor. Dies drückt Leibniz ganz deutlich so aus: ,Il est vrai, dit on, qu'il n'y a rien sans une raison suffi- sante pourquoi il est, et pourquoi il est ainsi plutot q'autre- ment. Mais on ajoute, que cette raison suffisante est souvent la simple volonte de Dieu; comme lorsqu'on demande pour- quoi la matiere n'a pas ete placee autrement dans l'espace, les memes situations entre les corps demeurant gardees. Mais c'est justement soutenir que Dieu veut quelque chose, sans qu'il y ait aucune raison suffisante de sa volonte, contre l'axiome ou la regle generale de tout ce qui arrive'2). Hiernach be- 1) Im fünften Briefe von Leibniz an Clarke § 125. Unvollständigere Fassungen finden sich Theodicee § 44 und Monadologie § 31 ff. 2) Dritter Brief an Clarke § 7. Und zwar verwirft Leibniz ausdrück-
lich die Annahme, daß in dem bloßen Willen Gottes die Ursache eines Thatbestandes in der Welt gefunden werde. "On m'objecte qu'en n'ad- mettant point cette simple volonte, ce seroit oter a Dieu le pouvoir de choisir et tomber dans la fatalite. Mais c'est tout le contraire: on soutient en Dieu le pouvoir de choisir, puisqu'on le fonde sur la raison du choix conforme a sa sagesse. Et ce n'est pas cette fatalite (qui n'est autre chose que l'ordre le plus sage de la Providence), mais une fatalite ou necessite brute, qu'il faut eviter, ou il n'y a ni sagesse, ni choix" (§ 8). Berief sich Clarke ihm gegenüber darauf, daß der Wille selber ja als zureichender Grund angesehen werden könne, so antwortet Leibniz peremptorisch: "une simple volonte sans aucun motif (a mere will), est une fiction non-seulement contraire a la perfection de Dieu, mais encore chimerique, contradictoire, incompatible avec la definition de la volonte Sein ſchematiſcher Abriß in Spinozas Syſtem. Clarke vorkam, nicht lange vor dem Tode von Leibniz. ‚Ce principeest celui du besoin d’une raison suffisante, pour qu’une chose existe, qu’un événement arrive, qu’une vérité ait lieu 1).‘ Dies Prinzip tritt bei Leibniz ſtets neben dem des Widerſpruchs auf, und zwar begründet der Satz des Widerſpruchs die noth- wendigen Wahrheiten, dagegen der des Grundes die Thatſachen und thatſächlichen Wahrheiten. Eben hier aber zeigt ſich die metaphyſiſche Bedeutung dieſes Satzes. Obwohl die thatſächlichen Wahrheiten auf den Willen Gottes zurückgehen, ſo iſt dieſer Wille ſelber doch nach Leibniz ſchließlich von dem Intellekt geleitet. Und ſo tritt hinter dem Willen wiederum das Antlitz eines logiſchen Weltgrundes hervor. Dies drückt Leibniz ganz deutlich ſo aus: ‚Il est vrai, dit on, qu’il n’y a rien sans une raison suffi- sante pourquoi il est, et pourquoi il est ainsi plutôt q’autre- ment. Mais on ajoute, que cette raison suffisante est souvent la simple volonté de Dieu; comme lorsqu’on demande pour- quoi la matière n’a pas été placée autrement dans l’espace, les mêmes situations entre les corps demeurant gardées. Mais c’est justement soutenir que Dieu veut quelque chose, sans qu’il y ait aucune raison suffisante de sa volonté, contre l’axiome ou la règle générale de tout ce qui arrive’2). Hiernach be- 1) Im fünften Briefe von Leibniz an Clarke § 125. Unvollſtändigere Faſſungen finden ſich Théodicée § 44 und Monadologie § 31 ff. 2) Dritter Brief an Clarke § 7. Und zwar verwirft Leibniz ausdrück-
lich die Annahme, daß in dem bloßen Willen Gottes die Urſache eines Thatbeſtandes in der Welt gefunden werde. „On m’objecte qu’en n’ad- mettant point cette simple volonté, ce seroit ôter à Dieu le pouvoir de choisir et tomber dans la fatalité. Mais c’est tout le contraire: on soutient en Dieu le pouvoir de choisir, puisqu’on le fonde sur la raison du choix conforme à sa sagesse. Et ce n’est pas cette fatalité (qui n’est autre chose que l’ordre le plus sage de la Providence), mais une fatalité ou nécessité brute, qu’il faut éviter, ou il n’y a ni sagesse, ni choix“ (§ 8). Berief ſich Clarke ihm gegenüber darauf, daß der Wille ſelber ja als zureichender Grund angeſehen werden könne, ſo antwortet Leibniz peremptoriſch: „une simple volonté sans aucun motif (a mere will), est une fiction non-seulement contraire à la perfection de Dieu, mais encore chimérique, contradictoire, incompatible avec la définition de la volonté <TEI> <text> <body> <div n="1"> <div n="2"> <div n="3"> <div n="4"> <p><pb facs="#f0518" n="495"/><fw place="top" type="header">Sein ſchematiſcher Abriß in Spinozas Syſtem.</fw><lb/> Clarke vorkam, nicht lange vor dem Tode von Leibniz. <hi rendition="#aq">‚Ce principe<lb/> est celui du besoin d’une raison suffisante, pour qu’une chose<lb/> existe, qu’un événement arrive, qu’une vérité ait lieu</hi> <note place="foot" n="1)">Im fünften Briefe von Leibniz an Clarke <hi rendition="#aq">§ 125</hi>. Unvollſtändigere<lb/> Faſſungen finden ſich <hi rendition="#aq">Théodicée § 44</hi> und <hi rendition="#aq">Monadologie § 31</hi> ff.</note>.‘<lb/> Dies Prinzip tritt bei Leibniz ſtets neben dem des Widerſpruchs<lb/> auf, und zwar begründet der Satz des Widerſpruchs die noth-<lb/> wendigen Wahrheiten, dagegen der des Grundes die Thatſachen<lb/> und thatſächlichen Wahrheiten. Eben hier aber zeigt ſich die<lb/> metaphyſiſche Bedeutung dieſes Satzes. Obwohl die thatſächlichen<lb/> Wahrheiten auf den Willen Gottes zurückgehen, ſo iſt dieſer Wille<lb/> ſelber doch nach Leibniz ſchließlich von dem Intellekt geleitet. Und<lb/> ſo tritt hinter dem Willen wiederum das Antlitz eines logiſchen<lb/> Weltgrundes hervor. Dies drückt Leibniz ganz deutlich ſo aus:<lb/><hi rendition="#aq">‚Il est vrai, dit on, qu’il n’y a rien sans une raison suffi-<lb/> sante pourquoi il est, et pourquoi il est ainsi plutôt q’autre-<lb/> ment. Mais on ajoute, que cette raison suffisante est souvent<lb/> la simple volonté de Dieu; comme lorsqu’on demande pour-<lb/> quoi la matière n’a pas été placée autrement dans l’espace,<lb/> les mêmes situations entre les corps demeurant gardées. Mais<lb/> c’est justement soutenir que Dieu veut quelque chose, sans<lb/> qu’il y ait aucune raison suffisante de sa volonté, contre l’axiome<lb/> ou la règle générale de tout ce qui arrive’</hi><note xml:id="note-0518" next="#note-0519" place="foot" n="2)">Dritter Brief an Clarke <hi rendition="#aq">§ 7.</hi> Und zwar verwirft Leibniz ausdrück-<lb/> lich die Annahme, daß in dem bloßen Willen Gottes die Urſache eines<lb/> Thatbeſtandes in der Welt gefunden werde. <hi rendition="#aq">„On m’objecte qu’en n’ad-<lb/> mettant point cette simple volonté, ce seroit ôter à Dieu le pouvoir de<lb/> choisir et tomber dans la <hi rendition="#g">fatalité</hi>. Mais c’est tout le contraire: on<lb/> soutient en Dieu le pouvoir de choisir, puisqu’on le fonde sur la raison<lb/> du choix conforme à sa sagesse. Et ce n’est pas cette fatalité (qui<lb/> n’est autre chose que l’ordre le plus sage de la Providence), mais une<lb/> fatalité ou nécessité brute, qu’il faut éviter, ou il n’y a ni sagesse, ni<lb/> choix“ (§ 8)</hi>. Berief ſich Clarke ihm gegenüber darauf, daß der Wille ſelber<lb/> ja als zureichender Grund angeſehen werden könne, ſo antwortet Leibniz<lb/> peremptoriſch: <hi rendition="#aq">„une simple volonté sans aucun motif (a mere will), est<lb/> une fiction non-seulement contraire à la perfection de Dieu, mais encore<lb/> chimérique, contradictoire, incompatible avec la définition de la volonté</hi></note>. Hiernach be-<lb/></p> </div> </div> </div> </div> </body> </text> </TEI> [495/0518]
Sein ſchematiſcher Abriß in Spinozas Syſtem.
Clarke vorkam, nicht lange vor dem Tode von Leibniz. ‚Ce principe
est celui du besoin d’une raison suffisante, pour qu’une chose
existe, qu’un événement arrive, qu’une vérité ait lieu 1).‘
Dies Prinzip tritt bei Leibniz ſtets neben dem des Widerſpruchs
auf, und zwar begründet der Satz des Widerſpruchs die noth-
wendigen Wahrheiten, dagegen der des Grundes die Thatſachen
und thatſächlichen Wahrheiten. Eben hier aber zeigt ſich die
metaphyſiſche Bedeutung dieſes Satzes. Obwohl die thatſächlichen
Wahrheiten auf den Willen Gottes zurückgehen, ſo iſt dieſer Wille
ſelber doch nach Leibniz ſchließlich von dem Intellekt geleitet. Und
ſo tritt hinter dem Willen wiederum das Antlitz eines logiſchen
Weltgrundes hervor. Dies drückt Leibniz ganz deutlich ſo aus:
‚Il est vrai, dit on, qu’il n’y a rien sans une raison suffi-
sante pourquoi il est, et pourquoi il est ainsi plutôt q’autre-
ment. Mais on ajoute, que cette raison suffisante est souvent
la simple volonté de Dieu; comme lorsqu’on demande pour-
quoi la matière n’a pas été placée autrement dans l’espace,
les mêmes situations entre les corps demeurant gardées. Mais
c’est justement soutenir que Dieu veut quelque chose, sans
qu’il y ait aucune raison suffisante de sa volonté, contre l’axiome
ou la règle générale de tout ce qui arrive’ 2). Hiernach be-
1) Im fünften Briefe von Leibniz an Clarke § 125. Unvollſtändigere
Faſſungen finden ſich Théodicée § 44 und Monadologie § 31 ff.
2) Dritter Brief an Clarke § 7. Und zwar verwirft Leibniz ausdrück-
lich die Annahme, daß in dem bloßen Willen Gottes die Urſache eines
Thatbeſtandes in der Welt gefunden werde. „On m’objecte qu’en n’ad-
mettant point cette simple volonté, ce seroit ôter à Dieu le pouvoir de
choisir et tomber dans la fatalité. Mais c’est tout le contraire: on
soutient en Dieu le pouvoir de choisir, puisqu’on le fonde sur la raison
du choix conforme à sa sagesse. Et ce n’est pas cette fatalité (qui
n’est autre chose que l’ordre le plus sage de la Providence), mais une
fatalité ou nécessité brute, qu’il faut éviter, ou il n’y a ni sagesse, ni
choix“ (§ 8). Berief ſich Clarke ihm gegenüber darauf, daß der Wille ſelber
ja als zureichender Grund angeſehen werden könne, ſo antwortet Leibniz
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une fiction non-seulement contraire à la perfection de Dieu, mais encore
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