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Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906.

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comptaits et beaucoup d'autres sujets de mefiance et de mecontentement acheverent de soulever Paris qui prit les armes le 14 Juillet. Les aristrocrates continuaient a ne point vouloir apporter leur pouvoir au comite de verification.

Je ne suis point saure si c'est avant ou apres le 14 Juillet que le roi a voulut dissoudre l'Assemblee Nationale, qui fut obligee de s'assembler dans un jeu de paume, lorsque la nouvelle en vient, je fus temoin d'une fermentation excessive, tout Paris etait attroupe et pret d'aller a Versailles, ou disait qu'on attendait les Bretons ce fut ver ce temps ou un peux apres que les representants du Tiers-Etat se constituerent en vrai et seul representant de la nation. Puis d'apres la verite que la noblesse et le clerge ne representent que leur ordres, qui forment des corps separes de la nation dont les interets sont differant de ceux de la nation et qu'en consequence il ne pouvaient la representer par ordres. Quand ils virent que le Tiers-Etat pouvait deliberer sans eux puisque ce dernier etait le seul commis de la nation, ils apporterent leur pouvoir dans un temps ou les voeux de toutes les provinces et de Paris se firent entendre pour avoir une constitution et des lois convenables aux nouvelles lumieres. Les aristocrates s'y opposerent avec entetement, ils ne voulaient surtout point qu'il y eu une declaration des droits de l'homme et du citoyen desquels les lois positifs devaient decouler, cela maintenait la fermentation, enfin le cri general etait trop fort, il fallut bien consentir pour le moment a donner des lois a la nation. Lorsqu'on delibera sur la declaration des droits de l'homme et du citoyen ils s'opposaient avec un acharnement extreme aux decrets les plus avantageux, a la liberte de la nation, cela envenimait les haeines, on savait qu'ils intriguait deja dans les provinces, et dans Paris pour tacher d'operer une contre-revolution et de dissoudre l'Assemblee Nationale. La nation les regardait, comme les plus cruels ennemis. Quand on delibera sur le veto, le peuple ne voulait point que le roi faut partie integrante du pouvoir legislatif par le veto, il vint a ce

comptaits et beaucoup d’autres sujets de méfiance et de mecontentement achevèrent de soulever Paris qui prit les armes le 14 Juillet. Les aristrocrates continuaient à ne point vouloir apporter leur pouvoir au comité de vérification.

Je ne suis point sûre si c’est avant ou après le 14 Juillet que le roi a voulut dissoudre l’Assemblée Nationale, qui fut obligée de s’assembler dans un jeu de paume, lorsque la nouvelle en vient, je fus témoin d’une fermentation excessive, tout Paris était attroupé et prêt d’aller à Versailles, ou disait qu’on attendait les Bretons ce fut ver ce temps ou un peux après que les représentants du Tièrs-État se constituèrent en vrai et seul représentant de la nation. Puis d’après la vérité que la noblesse et le clergé ne représentent que leur ordres, qui forment des corps séparés de la nation dont les intérêts sont différant de ceux de la nation et qu’en conséquence il ne pouvaient la représenter par ordres. Quand ils virent que le Tiers-État pouvait délibérer sans eux puisque ce derniér était le seul commis de la nation, ils apportèrent leur pouvoir dans un temps ou les voeux de toutes les provinces et de Paris se firent entendre pour avoir une constitution et des lois convenables aux nouvelles lumières. Les aristocrates s’y opposèrent avec entêtement, ils ne voulaient surtout point qu’il y eu une déclaration des droits de l’homme et du citoyen desquels les lois positifs devaient decouler, cela maintenait la fermentation, enfin le cri général était trop fort, il fallut bien consentir pour le moment à donner des lois à la nation. Lorsqu’on délibéra sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ils s’opposaient avec un acharnement extrême aux décrets les plus avantageux, à la liberté de la nation, cela envenimait les haînes, on savait qu’ils intriguait déjà dans les provinces, et dans Paris pour tâcher d’opérer une contre-révolution et de dissoudre l’Assemblée Nationale. La nation les regardait, comme les plus cruels ennemis. Quand on delibéra sur le veto, le peuple ne voulait point que le roi fût partie integrante du pouvoir législatif par le veto, il vint à ce

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[275/0299] comptaits et beaucoup d’autres sujets de méfiance et de mecontentement achevèrent de soulever Paris qui prit les armes le 14 Juillet. Les aristrocrates continuaient à ne point vouloir apporter leur pouvoir au comité de vérification. Je ne suis point sûre si c’est avant ou après le 14 Juillet que le roi a voulut dissoudre l’Assemblée Nationale, qui fut obligée de s’assembler dans un jeu de paume, lorsque la nouvelle en vient, je fus témoin d’une fermentation excessive, tout Paris était attroupé et prêt d’aller à Versailles, ou disait qu’on attendait les Bretons ce fut ver ce temps ou un peux après que les représentants du Tièrs-État se constituèrent en vrai et seul représentant de la nation. Puis d’après la vérité que la noblesse et le clergé ne représentent que leur ordres, qui forment des corps séparés de la nation dont les intérêts sont différant de ceux de la nation et qu’en conséquence il ne pouvaient la représenter par ordres. Quand ils virent que le Tiers-État pouvait délibérer sans eux puisque ce derniér était le seul commis de la nation, ils apportèrent leur pouvoir dans un temps ou les voeux de toutes les provinces et de Paris se firent entendre pour avoir une constitution et des lois convenables aux nouvelles lumières. Les aristocrates s’y opposèrent avec entêtement, ils ne voulaient surtout point qu’il y eu une déclaration des droits de l’homme et du citoyen desquels les lois positifs devaient decouler, cela maintenait la fermentation, enfin le cri général était trop fort, il fallut bien consentir pour le moment à donner des lois à la nation. Lorsqu’on délibéra sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ils s’opposaient avec un acharnement extrême aux décrets les plus avantageux, à la liberté de la nation, cela envenimait les haînes, on savait qu’ils intriguait déjà dans les provinces, et dans Paris pour tâcher d’opérer une contre-révolution et de dissoudre l’Assemblée Nationale. La nation les regardait, comme les plus cruels ennemis. Quand on delibéra sur le veto, le peuple ne voulait point que le roi fût partie integrante du pouvoir législatif par le veto, il vint à ce

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Zitationshilfe: Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906, S. 275. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/adler_frauen_1906/299>, abgerufen am 25.11.2024.