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Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906.

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etablis tous a leur avantage avait ruine l'etat au point de n'avoir aucune ressource et le dernier emprunt avait fait murmurer toute la France. Toute la nation se fit entendre par l'organe de ses municipalites pour demander d'un voie unanime la convocation des etats generaux. Si vous voulez vous instruire de leur demande il faut lire le livre intitule: Qu'est-ce que le tiers-etat de Mr. l'abbe Sieyes. Malgre le voeu general on ne convoqua que les notables, les aristocrates refuserent de venir au secour de l'etat, ils ne voulurent pas meme a ce que j'ai oui dire, consentir a payer l'impot territorial proportionellement a leurs biens, comme le peuple, il en resulta une indignation generale, qu'on fut forcee de ceder au voeu general, et de convoquer les etats-generaux. Dans ce temps la ou environ, il y eu plusieurs insurrections dans les provinces. Je fus moi-meme temoin du mecontentement et de la fermentation publique en traversant les provinces de France, en revenant de l'Italie. Je n'entrerai point dans les sujets de mecontentement, ils sont assez connus. J'ai oui dire qu'il y eu un insurrection dans le faubourg St. Antoine ou de St. Marceu, ou il y eu beaucoup de monde de tue, les aristocrates ne voulurent point consentir aux demandes de toutes les provinces, cela occasionna beaucoup de fermentation, ils ne voulaient point apporter leur pouvoir pour etre verifie, ils continuaient a ne point vouloir adherer aux demandes des provinces qui s'etaient fait entendre pour l'organe de leur municipalite, et malgre que toute la France fut armee ils conseillerent au roi de France de faire venir les troupes de ligne aupres de Paris, j'etais a Paris dans ce temps la, et j'ai oui dire par le peuple, que si les aristocrates le pouvaient ils feraient plutot egorger tous les citoyens, que de se departir de leur privileges et de leur prejuges. On mit les gardes francaises en prison pour n'avoir point voulu tirer sur le peuple, on travaillait avec une activite incroyable a une esplanade a Monmartre pour bombarder Paris a ce qu'on disait. Et enfin le renvoi du ministre Necker, sur la probite duquel on

établis tous à leur avantage avait ruiné l’état au point de n’avoir aucune ressource et le dernier emprunt avait fait murmurer toute la France. Toute la nation se fit entendre par l’organe de ses municipalités pour demander d’un voie unanime la convocation des états généraux. Si vous voulez vous instruire de leur demande il faut lire le livre intitulé: Qu’est-ce que le tièrs-état de Mr. l’abbé Siéyès. Malgré le voeu général on ne convoqua que les notables, les aristocrates refusèrent de venir au secour de l’état, ils ne voulurent pas même à ce que j’ai ouï dire, consentir à payer l’impôt territorial proportionellement à leurs biens, comme le peuple, il en resulta une indignation générale, qu’on fut forcée de ceder au voeu général, et de convoquer les états-généraux. Dans ce temps là ou environ, il y eu plusieurs insurrections dans les provinces. Je fus moi-même témoin du mecontentement et de la fermentation publique en traversant les provinces de France, en revenant de l’Italie. Je n’entrerai point dans les sujets de mecontentement, ils sont assez connus. J’ai ouï dire qu’il y eu un insurrection dans le faubourg St. Antoine ou de St. Marceu, ou il y eu beaucoup de monde de tué, les aristocrates ne voulurent point consentir aux demandes de toutes les provinces, cela occasionna beaucoup de fermentation, ils ne voulaient point apporter leur pouvoir pour être verifié, ils continuaient à ne point vouloir adhérer aux demandes des provinces qui s’étaient fait entendre pour l’organe de leur municipalité, et malgré que toute la France fut armée ils conseillerent au roi de France de faire venir les troupes de ligne auprès de Paris, j’étais à Paris dans ce temps là, et j’ai ouï dire par le peuple, que si les aristocrates le pouvaient ils feraient plutôt egorger tous les citoyens, que de se départir de leur privilèges et de leur prejugés. On mit les gardes françaises en prison pour n’avoir point voulu tirer sur le peuple, on travaillait avec une activité incroyable à une esplanade à Monmartre pour bombarder Paris à ce qu’on disait. Et enfin le renvoi du ministre Necker, sur la probité duquel on

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[274/0298] établis tous à leur avantage avait ruiné l’état au point de n’avoir aucune ressource et le dernier emprunt avait fait murmurer toute la France. Toute la nation se fit entendre par l’organe de ses municipalités pour demander d’un voie unanime la convocation des états généraux. Si vous voulez vous instruire de leur demande il faut lire le livre intitulé: Qu’est-ce que le tièrs-état de Mr. l’abbé Siéyès. Malgré le voeu général on ne convoqua que les notables, les aristocrates refusèrent de venir au secour de l’état, ils ne voulurent pas même à ce que j’ai ouï dire, consentir à payer l’impôt territorial proportionellement à leurs biens, comme le peuple, il en resulta une indignation générale, qu’on fut forcée de ceder au voeu général, et de convoquer les états-généraux. Dans ce temps là ou environ, il y eu plusieurs insurrections dans les provinces. Je fus moi-même témoin du mecontentement et de la fermentation publique en traversant les provinces de France, en revenant de l’Italie. Je n’entrerai point dans les sujets de mecontentement, ils sont assez connus. J’ai ouï dire qu’il y eu un insurrection dans le faubourg St. Antoine ou de St. Marceu, ou il y eu beaucoup de monde de tué, les aristocrates ne voulurent point consentir aux demandes de toutes les provinces, cela occasionna beaucoup de fermentation, ils ne voulaient point apporter leur pouvoir pour être verifié, ils continuaient à ne point vouloir adhérer aux demandes des provinces qui s’étaient fait entendre pour l’organe de leur municipalité, et malgré que toute la France fut armée ils conseillerent au roi de France de faire venir les troupes de ligne auprès de Paris, j’étais à Paris dans ce temps là, et j’ai ouï dire par le peuple, que si les aristocrates le pouvaient ils feraient plutôt egorger tous les citoyens, que de se départir de leur privilèges et de leur prejugés. On mit les gardes françaises en prison pour n’avoir point voulu tirer sur le peuple, on travaillait avec une activité incroyable à une esplanade à Monmartre pour bombarder Paris à ce qu’on disait. Et enfin le renvoi du ministre Necker, sur la probité duquel on

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Zitationshilfe: Adler, Emma: Die berühmten Frauen der französischen Revolution 1789–1795. Wien, 1906, S. 274. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/adler_frauen_1906/298>, abgerufen am 22.11.2024.