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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 174, Hamburg, 30. Oktober 1813.

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matin, pour l'entretenir sur les questions tres-
importantes qu'elle renferme.

Il m'a dit d'abord, dans les termes les plus
positifs, que la Russie est trop engagee avec
l'Angleterre pour pouvoir traiter seule. "Croyez
ce que je vous dis, a-t-il ajoute; nous avons
mille moyens de savoir ce qui se passe. Ca-
joles par tous vos ennemis, nous apprenons
par l'un ce que l'autre nous avait cache, et
nous sommes a meme de comparer tant de
rapports divers, que la verite ne saurait nous
echapper. Du reste, nous n'aurons avec l'An-
gleterre de relation directe que quand nous
y serons autorises par vous, et nous y met-
trons les formes qui vous conviendront, en
conservant neanmoins l'attitude d'une puis-
sance qui agit spontanement. Qu'aves-vous
a risquer? Nous compromettrons les ministres
anglais envers la nation, et nous prendrons
sur nous tout le blame du non succes. Mal-
gre votre dernier revers, votre position est
toujours la plus brillante. Ce n'est pas l'Em-
pereur Napoleon qui a le plus besoin de la
paix. S'il lui repugnait d'agir offensivement,
il dependrait de lui de rester pendant un an,
pendant deux ans, sur la Vistule; jamais les
Russes ne franchiront cette barriere. Vous
conserverez avec facilite l'attitude que vous
avez eue avant la guerre; mais c'est l'Alle-
magne, la Prusse, la Pologne et surtout l'Au-
triche qui souffrent de cet etat de choses. Il
est donc naturel que nous elevions la voix et
que nous demandions la paix a hauts cris.
Aussitot que l'Empereur nous aura fait con-
naeitre ses vues, nous les ferons valoir; car
lui seul est intact, lui seul est en mesure de
dicter la paix. Qu'il ait en nous une con-
fiance entiere; qu'il nous parle franchement,
nous lui repondrons de meme." M. de Met-
ternich a parle pendant une demi-heure avec
une effusion de coeur parfaite des intentions
de l'Autriche, et de son entier devoaument a
notre cause.

Sigue: Otto.

No. 5.
Extrait d'une depeche de M. le comte Otto,
au meme.

Vienne, le 11 Janvier 1813.

Monseigneur!

M. le comte de Metternich m'a prie ce
matin de me rendre chez lui. Il venait de
recevoir un courrier de Berlin qui lui a ap-
porte tous les details de la defection de l'ar-
mee prussienne, avec les lettres ecrites de
part et d'autre, soit pour justifier, soit pour
blamer cet etrange evenement. "C'est la
preuve, m'a dit le ministre, de ce que je
vous ai dit souvent de la Graeca fides des
Russes, et de la position embarrassante ou se
trouvent la plupart des souverains a l'egard
de leurs troupes et de leurs peuples." J'ai
remarque que le ministre d'Autriche a Berlin
a transmis toutes les pieces officielles, les let-
tres du roi de Naples, du roi de Prusse, du


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besucht und mich mit ihm über die höchst wichtigen
Fragen unterhalten, welche sie enthält.

Er hat mir in den allerbestimmtesten Ausdrücken
erklärt, Rußland habe sich zu fest mit England
verbunden, um allein unterhandeln zu können.
"Glauben Sie meinen Worten, setzte er hinzu,
wir haben tausend Mittel, zu erfahren, was vor-
geht. Von allen Jhren Feinden geschmeichelt, ent-
deckt uns der eine, was uns der andere verhehlet,
und wir sind im Stande, so viele verschiedene Be-
richte zu vergleichen, daß die Wahrheit uns nicht
entgehen kann. Uebrigens werden wir mit Eng-
land keine directe Beziehungen anknüpfen, als wenn
Sie uns dazu authorisiren, und wir werden es in
den Formen thun, die Jhnen angenehm sind, wo-
bey wir jedoch uns stets das Ansehn einer Macht
geben werden, welche freywillig handelt. Was
haben Sie dabey zu wagen? Wir werden die Mi-
nister gegen die Nation compromittiren, und allen
Tadel des ermangelnden Erfolgs werden wir auf
uns nehmen. Jhrer neuerlichen Unfälle ungeach-
tet, sind Sie noch immer in der glänzendsten Lage.
Es ist wahrlich nicht der Kayser Napoleon, der
des Friedens am meisten bedarf. Wäre es ihm
nicht gefällig, offensiv zu handeln, so hinge es nur
von ihm ab, ein Jahr oder zwey an der Weichsel
zu bleiben; nie wird es den Russen gelingen, diese
Gränze zu überschreiten. Sie werden sehr leicht
die Stellung behaupten können, die Sie vor dem
Kriege hatten; aber Deutschland, Preußen, Pohlen
und vor allem Oesterreich sind es, die bey diesem
Zustande der Dinge leiden. Es ist also natürlich,
daß wir die Stimme erheben und laut nach dem
Frieden schreyen. Sobald der Kayfer uns seine
Absichten kund gemacht, werden wir sie geltend
machen; denn er allein ist unversehrt, er allein ist
der Mann, der den Frieden dictiren kann. Er setze
sein ganzes Zutrauen in uns; er rede frey zu uns,
wir werden auf gleiche Weise antworten." So
sprach Herr von Metternich wol eine halbe Stunde
mit vollen Herzens-Ergießungen über Oesterreichs
Absichten und dessen gänzliche Hingebung für un-
sere Sache fort.

Otto.

No. 5.
Auszug einer Depesche des Herrn Grafen Otto
an denselben.

Wien, den 11 Januar 1813.

Monseigneur!

Der Herr Graf von Metternich hat mich diesen
Morgen zu sich eingeladen. Er hatte einen Cou-
rier von Berlin mit allen Umständen über den Ab-
fall der Preußischen Armee, und mit Briefen von
dieser und jener Seite, theils zur Rechtfertigung,
theils zur Mißbilligung dieses sonderbaren Ereig-
nisses geschrieben, erhalten. Dieses, sagte er, ist
ein Beweis von der Graeca fide der Russen, wo-
von ich oft zu Jhnen gesprochen, und von der
äußerst schlimmen Lage, in welcher sich der größte
Theil der Souverains mit ihren Truppen und ih-
ren Völkern befindet! Jch habe bemerkt, daß der
Oesterreichische Minister zu Berlin alle officiellen
Actenstücke, die Briefe des Königs von Neapel,


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matin, pour l’entretenir sur les questions très-
importantes qu’elle renferme.

Il m’a dit d’abord, dans les termes les plus
positifs, que la Russie est trop engagée avec
l’Angleterre pour pouvoir traiter seule. “Croyez
ce que je vous dis, a-t-il ajouté; nous avons
mille moyens de savoir ce qui se passe. Ca-
jolés par tous vos ennemis, nous apprenons
par l’un ce que l’autre nous avait caché, et
nous sommes à même de comparer tant de
rapports divers, que la vérité ne saurait nous
échapper. Du reste, nous n’aurons avec l’An-
gleterre de relation directe que quand nous
y serons autorisés par vous, et nous y met-
trons les formes qui vous conviendront, en
conservant néanmoins l’attitude d’une puis-
sance qui agit spontanément. Qu’aves-vous
à risquer? Nous compromettrons les ministres
anglais envers la nation, et nous prendrons
sur nous tout le blâme du non succès. Mal-
gré votre dernier revers, votre position est
toujours la plus brillante. Ce n’est pas l’Em-
pereur Napoléon qui a le plus besoin de la
paix. S’il lui répugnait d’agir offensivement,
il dépendrait de lui de rester pendant un an,
pendant deux ans, sur la Vistule; jamais les
Russes ne franchiront cette barrière. Vous
conserverez avec facilité l’attitude que vous
avez eue avant la guerre; mais c’est l’Alle-
magne, la Prusse, la Pologne et surtout l’Au-
triche qui souffrent de cet état de choses. Il
est donc naturel que nous élevions la voix et
que nous démandions la paix à hauts cris.
Aussitôt que l’Empereur nous aura fait con-
naître ses vues, nous les ferons valoir; car
lui seul est intact, lui seul est en mesure de
dicter la paix. Qu’il ait en nous une con-
fiance entière; qu’il nous parle franchement,
nous lui repondrons de même.” M. de Met-
ternich a parlé pendant une demi-heure avec
une effusion de coeur parfaite des intentions
de l’Autriche, et de son entier dévoûment à
notre cause.

Sigué: Otto.

No. 5.
Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto,
au même.

Vienne, le 11 Janvier 1813.

Monseigneur!

M. le comte de Metternich m’a prié ce
matin de me rendre chez lui. Il venait de
recevoir un courrier de Berlin qui lui a ap-
porté tous les détails de la défection de l’ar-
mée prussienne, avec les lettres écrites de
part et d’autre, soit pour justifier, soit pour
blâmer cet étrange événement. “C’est la
preuve, m’a dit le ministre, de ce que je
vous ai dit souvent de la Graeca fides des
Russes, et de la position embarrassante où se
trouvent la plupart des souverains à l’égard
de leurs troupes et de leurs peuples.” J’ai
rémarqué que le ministre d’Autriche à Berlin
a transmis toutes les pièces officielles, les let-
tres du roi de Naples, du roi de Prusse, du


[Spaltenumbruch]

beſucht und mich mit ihm uͤber die hoͤchſt wichtigen
Fragen unterhalten, welche ſie enthaͤlt.

Er hat mir in den allerbeſtimmteſten Ausdruͤcken
erklaͤrt, Rußland habe ſich zu feſt mit England
verbunden, um allein unterhandeln zu koͤnnen.
“Glauben Sie meinen Worten, ſetzte er hinzu,
wir haben tauſend Mittel, zu erfahren, was vor-
geht. Von allen Jhren Feinden geſchmeichelt, ent-
deckt uns der eine, was uns der andere verhehlet,
und wir ſind im Stande, ſo viele verſchiedene Be-
richte zu vergleichen, daß die Wahrheit uns nicht
entgehen kann. Uebrigens werden wir mit Eng-
land keine directe Beziehungen anknuͤpfen, als wenn
Sie uns dazu authoriſiren, und wir werden es in
den Formen thun, die Jhnen angenehm ſind, wo-
bey wir jedoch uns ſtets das Anſehn einer Macht
geben werden, welche freywillig handelt. Was
haben Sie dabey zu wagen? Wir werden die Mi-
niſter gegen die Nation compromittiren, und allen
Tadel des ermangelnden Erfolgs werden wir auf
uns nehmen. Jhrer neuerlichen Unfaͤlle ungeach-
tet, ſind Sie noch immer in der glaͤnzendſten Lage.
Es iſt wahrlich nicht der Kayſer Napoleon, der
des Friedens am meiſten bedarf. Waͤre es ihm
nicht gefaͤllig, offenſiv zu handeln, ſo hinge es nur
von ihm ab, ein Jahr oder zwey an der Weichſel
zu bleiben; nie wird es den Ruſſen gelingen, dieſe
Graͤnze zu uͤberſchreiten. Sie werden ſehr leicht
die Stellung behaupten koͤnnen, die Sie vor dem
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und vor allem Oeſterreich ſind es, die bey dieſem
Zuſtande der Dinge leiden. Es iſt alſo natuͤrlich,
daß wir die Stimme erheben und laut nach dem
Frieden ſchreyen. Sobald der Kayfer uns ſeine
Abſichten kund gemacht, werden wir ſie geltend
machen; denn er allein iſt unverſehrt, er allein iſt
der Mann, der den Frieden dictiren kann. Er ſetze
ſein ganzes Zutrauen in uns; er rede frey zu uns,
wir werden auf gleiche Weiſe antworten.” So
ſprach Herr von Metternich wol eine halbe Stunde
mit vollen Herzens-Ergießungen uͤber Oeſterreichs
Abſichten und deſſen gaͤnzliche Hingebung fuͤr un-
ſere Sache fort.

Otto.

No. 5.
Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto
an denſelben.

Wien, den 11 Januar 1813.

Monſeigneur!

Der Herr Graf von Metternich hat mich dieſen
Morgen zu ſich eingeladen. Er hatte einen Cou-
rier von Berlin mit allen Umſtaͤnden uͤber den Ab-
fall der Preußiſchen Armee, und mit Briefen von
dieſer und jener Seite, theils zur Rechtfertigung,
theils zur Mißbilligung dieſes ſonderbaren Ereig-
niſſes geſchrieben, erhalten. Dieſes, ſagte er, iſt
ein Beweis von der Graeca fide der Ruſſen, wo-
von ich oft zu Jhnen geſprochen, und von der
aͤußerſt ſchlimmen Lage, in welcher ſich der groͤßte
Theil der Souverains mit ihren Truppen und ih-
ren Voͤlkern befindet! Jch habe bemerkt, daß der
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[[5]/0005] matin, pour l’entretenir sur les questions très- importantes qu’elle renferme. Il m’a dit d’abord, dans les termes les plus positifs, que la Russie est trop engagée avec l’Angleterre pour pouvoir traiter seule. “Croyez ce que je vous dis, a-t-il ajouté; nous avons mille moyens de savoir ce qui se passe. Ca- jolés par tous vos ennemis, nous apprenons par l’un ce que l’autre nous avait caché, et nous sommes à même de comparer tant de rapports divers, que la vérité ne saurait nous échapper. Du reste, nous n’aurons avec l’An- gleterre de relation directe que quand nous y serons autorisés par vous, et nous y met- trons les formes qui vous conviendront, en conservant néanmoins l’attitude d’une puis- sance qui agit spontanément. Qu’aves-vous à risquer? Nous compromettrons les ministres anglais envers la nation, et nous prendrons sur nous tout le blâme du non succès. Mal- gré votre dernier revers, votre position est toujours la plus brillante. Ce n’est pas l’Em- pereur Napoléon qui a le plus besoin de la paix. S’il lui répugnait d’agir offensivement, il dépendrait de lui de rester pendant un an, pendant deux ans, sur la Vistule; jamais les Russes ne franchiront cette barrière. Vous conserverez avec facilité l’attitude que vous avez eue avant la guerre; mais c’est l’Alle- magne, la Prusse, la Pologne et surtout l’Au- triche qui souffrent de cet état de choses. Il est donc naturel que nous élevions la voix et que nous démandions la paix à hauts cris. Aussitôt que l’Empereur nous aura fait con- naître ses vues, nous les ferons valoir; car lui seul est intact, lui seul est en mesure de dicter la paix. Qu’il ait en nous une con- fiance entière; qu’il nous parle franchement, nous lui repondrons de même.” M. de Met- ternich a parlé pendant une demi-heure avec une effusion de coeur parfaite des intentions de l’Autriche, et de son entier dévoûment à notre cause. Sigué: Otto. No. 5. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto, au même. Vienne, le 11 Janvier 1813. Monseigneur! M. le comte de Metternich m’a prié ce matin de me rendre chez lui. Il venait de recevoir un courrier de Berlin qui lui a ap- porté tous les détails de la défection de l’ar- mée prussienne, avec les lettres écrites de part et d’autre, soit pour justifier, soit pour blâmer cet étrange événement. “C’est la preuve, m’a dit le ministre, de ce que je vous ai dit souvent de la Graeca fides des Russes, et de la position embarrassante où se trouvent la plupart des souverains à l’égard de leurs troupes et de leurs peuples.” J’ai rémarqué que le ministre d’Autriche à Berlin a transmis toutes les pièces officielles, les let- tres du roi de Naples, du roi de Prusse, du beſucht und mich mit ihm uͤber die hoͤchſt wichtigen Fragen unterhalten, welche ſie enthaͤlt. Er hat mir in den allerbeſtimmteſten Ausdruͤcken erklaͤrt, Rußland habe ſich zu feſt mit England verbunden, um allein unterhandeln zu koͤnnen. “Glauben Sie meinen Worten, ſetzte er hinzu, wir haben tauſend Mittel, zu erfahren, was vor- geht. Von allen Jhren Feinden geſchmeichelt, ent- deckt uns der eine, was uns der andere verhehlet, und wir ſind im Stande, ſo viele verſchiedene Be- richte zu vergleichen, daß die Wahrheit uns nicht entgehen kann. Uebrigens werden wir mit Eng- land keine directe Beziehungen anknuͤpfen, als wenn Sie uns dazu authoriſiren, und wir werden es in den Formen thun, die Jhnen angenehm ſind, wo- bey wir jedoch uns ſtets das Anſehn einer Macht geben werden, welche freywillig handelt. Was haben Sie dabey zu wagen? Wir werden die Mi- niſter gegen die Nation compromittiren, und allen Tadel des ermangelnden Erfolgs werden wir auf uns nehmen. Jhrer neuerlichen Unfaͤlle ungeach- tet, ſind Sie noch immer in der glaͤnzendſten Lage. Es iſt wahrlich nicht der Kayſer Napoleon, der des Friedens am meiſten bedarf. Waͤre es ihm nicht gefaͤllig, offenſiv zu handeln, ſo hinge es nur von ihm ab, ein Jahr oder zwey an der Weichſel zu bleiben; nie wird es den Ruſſen gelingen, dieſe Graͤnze zu uͤberſchreiten. Sie werden ſehr leicht die Stellung behaupten koͤnnen, die Sie vor dem Kriege hatten; aber Deutſchland, Preußen, Pohlen und vor allem Oeſterreich ſind es, die bey dieſem Zuſtande der Dinge leiden. Es iſt alſo natuͤrlich, daß wir die Stimme erheben und laut nach dem Frieden ſchreyen. Sobald der Kayfer uns ſeine Abſichten kund gemacht, werden wir ſie geltend machen; denn er allein iſt unverſehrt, er allein iſt der Mann, der den Frieden dictiren kann. Er ſetze ſein ganzes Zutrauen in uns; er rede frey zu uns, wir werden auf gleiche Weiſe antworten.” So ſprach Herr von Metternich wol eine halbe Stunde mit vollen Herzens-Ergießungen uͤber Oeſterreichs Abſichten und deſſen gaͤnzliche Hingebung fuͤr un- ſere Sache fort. Otto. No. 5. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben. Wien, den 11 Januar 1813. Monſeigneur! Der Herr Graf von Metternich hat mich dieſen Morgen zu ſich eingeladen. Er hatte einen Cou- rier von Berlin mit allen Umſtaͤnden uͤber den Ab- fall der Preußiſchen Armee, und mit Briefen von dieſer und jener Seite, theils zur Rechtfertigung, theils zur Mißbilligung dieſes ſonderbaren Ereig- niſſes geſchrieben, erhalten. Dieſes, ſagte er, iſt ein Beweis von der Graeca fide der Ruſſen, wo- von ich oft zu Jhnen geſprochen, und von der aͤußerſt ſchlimmen Lage, in welcher ſich der groͤßte Theil der Souverains mit ihren Truppen und ih- ren Voͤlkern befindet! Jch habe bemerkt, daß der Oeſterreichiſche Miniſter zu Berlin alle officiellen Actenſtuͤcke, die Briefe des Koͤnigs von Neapel,

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 174, Hamburg, 30. Oktober 1813, S. [5]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1743010_1813/5>, abgerufen am 25.04.2024.