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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 173, Hamburg, 29. Oktober 1813.

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3. Le tirage aura lieu dans les quinze
jours qui suivront la publication du present
decret.

4 Le ministre de la guerre fera connai-
tre les depots sur lesquels seront diriges les
conscrits.


Proclamation.

Peuples du royaume d'Italie, Vous avez
ete les heureux temoins des premiers ex-
ploits du Heros qui preside a nos destinees.
Vous en etes plus constamment presens a sa
pensee et plus chers a son coeur. A peine il
eut releve de ses mains triomphantes le trone
de Charlemagne que ce trone fut affermi, et
le fut pour jamais. Tous les Francais ju-
rerent de le maintenir et de le defendre; ils
ont ete fideles a leurs sermens. Mais ce que
l'Empereur avait fait pour la France, ne suf-
fisait pas a sa grande ame. Il ne pouvait
etre insensible au sort de l'Italie. Son pre-
mier voeu fut de vous rendre a vous aussi
votre ancienne existence et votre antique re-
nommee. Il placa sur la tete la Couronne de
fer trop long tems oubliee, et les voautes de
votre temple retentirent de ces paroles me-
morables: Dieu me l'a donnee, gare a qui la
touche
! Ces paroles exciterent votre enthou-
siasme et meme votre orgueil. Vous en ap-
preciates le veritable sens et vous repetates
alors d'une voix unanime: Dieu la lui a don-
nee, gare a qui la touche!
Des ce moment le
royaume l'Italie exista; des ce moment les
Italiens recrees se ressouvinrent de la gloire
de leurs ancetres; des ce moment aux yeux
de l'Europe etonnee, ils marquerent leur place
au milieu des nations les plus honorees.
Italiens, je vous connais: vous aussi, vous
serez fideles a vos sermens. Un ennemi qui
long-tems vous a tour-a tour asservis, et qui
dans les siecles passes avait le plus contribue
a vous diviser, afin de n'avoir jamais a vous
craindre, n'a pu voir sans inquietude et sans
jalousie et votre resurrection et l'eclat dont
elle s'environnait. Pour la troisieme fois, il
ose menacer aujourd'hui votre territoire et
votre independance. Vous avez vaillamment
concouru a reprimer ses premiers efforts.
Vous ne tarderez pas a le faire repentir du
troiseme. Combien de nouveaux motifs exci-
tent aujourd'hui votre patriotisme et votre
valliance! Vous n'avez pas oublie ce que
vous etiez, il y a douze ans. Vous etes
dignes de sentir ce que vous etes devenus de-
puis. La main qui vous recrea, vous a donne
les institutions les plus nobles et les plus ge-
nereuses. Ces institutions font a la fois votre
orgueil et votre felicite; vous ne souffrirez
pas qu'on ose essayer de vous les ravir.
Italie! Italie! Que ce nom sacre, qui dans
l'antiquite enfanta tant de prodiges, soit
aujourd'hui notre cri de ralliement! Qu'a
ce nom vos jeunes guerriers se levent;
qu'ils accourent en foule pour former a la
Patrie un second rempart, devant lequel l'en-
nemi n'osera pas meme se presenter. Il est


[Spaltenumbruch]

3. Das Loosen 'geschieht in 14 Tagen nach der
Publicirung des gegenwärtigen Decrets.

4. Der Kriegsminister wird die Depots anzei-
gen, nach welchen die Conscribirten gesandt werden.


Proclamation.

Völker des Königreichs Jtalien! Jhr seyd die
glücklichen Zeugen der ersten Thaten des Helden
gewesen, der an der Spitze eurer Schicksale steht.
Jhr seyd eben deswegen seinen Gedanken immer
gegenwärtig und seinem Herzen desto theurer.
Kaum hatte er den Thron Carls des Großen mit
seinen triumphirenden Händen erhoben als dieser
Thron befestigt, als er auf immer befestigt wurde.
Alle Franzosen schworen, ihn zu behaupten und
ihn zu vertheidigen; sie sind ihren Eidschwüren
treu geblieben. Was aber der Kayser für Frank-
reich gethan hatte, genügte seiner großen Seele
nicht. Er konnte gegen das Schicksal von Jtalien
nicht unempfindlich seyn. Sein erster Wunsch war,
auch euch eure alte Existenz und euren alten Ruhm
wiederzugeben. Er setzte auf sein Haupt die nur
zu lange vergessene eiserne Krone und die Gewölbe
eures Tempels hallten von den merkwürdigen Wor-
ten wieder: Gott hat sie mir gegeben, wehe
dem, der sie antastet!
Diese Worte erregten
euren Euthusiasmus und selbst euren Stolz. Jhr
würdigtet den wahren Sinn derselben, und ihr
wiederholtet damals mit einstimmigem Ausruf:
Gott hat sie ihm gegeben, wehe dem, der sie
antastet!
Von diesem Augenblick an existirte das
Königreich Jtalien; von diesem Augenblick an er-
innerten sich die wiedergeschaffenen Jtaliener des
Ruhms ihrer Vorfahren; von diesem Angenblick
an nahmen sie im Angesicht des erstaunten Eu-
ropa's ihre Stelle unter den geehrtesten Nationen
ein. Jtaliener, ich kenne euch; auch ihr werdet
treu euren Eidschwüren seyn. Ein Feind, der euch
lange Zeit unterjocht hat, und der in den vorher-
gehenden Jahrhunderten am meisten dazu beyge-
tragen hatte, euch mit einander zu entzweyen, da-
mit er euch nie zu fürchten brauchte, hat nicht
ohne Unruhe und ohne Eifersucht euer neues Auf-
erstehen und den damit verbundenen Glanz er-
blicken können. Zum drittenmal wagt er es
jetzt, euer Gebiet und eure Unabhängigkeit zu
bedrohen. Tapfer habt ihr seine ersten Anstren-
gungen zurückgeschlagen, und ihr werdet nicht
säumen, ihm seinen dritten Versuch bereuen zu
lassen. Wie viele neue Gründe fordern jetzt eu-
ren Patriotismus und eure Tapferkeit auf. Jhr
habt nicht vergessen, was ihr vor 12 Jahren wart.
Jhr seyd werth zu empfinden, was ihr seitdem
geworden seyd. Die Hand, die euch von neuem
schuf, hat euch die edelsten und treflichsten Ein-
richtungen gegeben. Diese Einrichtungen machen
euern Stolz und euer Glück aus. Jhr werdet
nicht zugeben, daß man sie euch zu entreißen suche.
Jtalien! Jtalien! Möge dieser heilige Name,
der im Alterthum so viele Wunder erzeugte, jetzt
der Ausruf unsrer Vereinigung seyn! Mögen sich
bey diesem Namen alle jungen Krieger erheben;
mögen sie in Menge herbeyeilen, um ein zweytes
Bollwerk des Vaterlandes zu bilden, vor welchem
der Feind zu erscheinen selbst nicht wagen wird.
Jmmer ist er unbesieglich der Brave, der für sei-


[Spaltenumbruch]

3. Le tïrage aura lieu dans les quinze
jours qui suivront la publication du présent
décret.

4 Le ministre de la guerre fera connai-
tre les dépôts sur lesquels seront dirigés les
conscrits.


Proclamation.

Peuples du royaume d'Italie, Vous avez
été les heureux témoins des premiers ex-
ploits du Héros qui préside à nos déstinées.
Vous en êtes plus constamment présens à sa
pensée et plus chers à son coeur. A peine il
eut relevé de ses mains triomphantes le trône
de Charlemagne que ce trône fut affermi, et
le fut pour jamais. Tous les Français ju-
rerent de le maintenir et de le défendre; ils
ont été fidèles à leurs sermens. Mais ce que
l’Empereur avait fait pour la France, ne suf-
fisait pas à sa grande ame. Il ne pouvait
être insensible au sort de l’Italie. Son pre-
mier voeu fut de vous rendre à vous aussi
votre ancienne existence et votre antique re-
nommée. Il plaça sur la tête la Couronne de
fer trop long tems oubliée, et les voûtes de
votre temple retentirent de ces paroles mé-
morables: Dieu me l’a donnée, gare à qui la
touche
! Ces paroles exciterent votre enthou-
siasme et même votre orgueil. Vous en ap-
préciates le véritable sens et vous répétàtes
alors d’une voix unanime: Dieu la lui a don-
née, gare à qui la touche!
Dès ce moment le
royaume l’Italie exista; dès ce moment les
Italiens récrées se ressouvinrent de la gloire
de leurs ancêtres; dès ce moment aux yeux
de l’Europe étonnée, ils marquerent leur place
au milieu des nations les plus honorées.
Italiens, je vous connais: vous aussi, vous
serez fideles à vos sermens. Un ennemi qui
long-tems vous a tour-à tour asservis, et qui
dans les siècles passès avait le plus contribué
à vous diviser, afin de n’avoir jamais à vous
craindre, n’a pu voir sans inquiétude et sans
jalousie et votre résurrection et l’éclat dont
elle s’environnait. Pour la troisieme fois, il
ose menacer aujourd’hui votre territoire et
votre indépendance. Vous avez vaillamment
concouru a réprimer ses premiers efforts.
Vous ne tarderez pas à le faire repentir du
troiseme. Combien de nouveaux motifs exci-
tent aujourd’hui votre patriotisme et votre
valliance! Vous n’avez pas oublié ce que
vous étiez, il y a douze ans. Vous êtes
dignes de sentir ce que vous êtes devenus de-
puis. La main qui vous récréa, vous à donné
les institutions les plus nobles et les plus gé-
néreuses. Ces institutions font à la fois votre
orgueil et votre félicité; vous ne souffrirez
pas qu’on ose essayer de vous les ravir.
Italie! Italie! Que ce nom sacré, qui dans
l'antiquité enfanta tant de prodiges, soit
aujourd’hui notre cri de ralliement! Qu’à
ce nom vos jeunes guerriers se levent;
qu’ils accourent en foule pour former à la
Patrie un second rempart, devant lequel l’en-
nemi n’osera pas même se présenter. Il est


[Spaltenumbruch]

3. Das Looſen ’geſchieht in 14 Tagen nach der
Publicirung des gegenwaͤrtigen Decrets.

4. Der Kriegsminiſter wird die Depots anzei-
gen, nach welchen die Conſcribirten geſandt werden.


Proclamation.

Voͤlker des Koͤnigreichs Jtalien! Jhr ſeyd die
gluͤcklichen Zeugen der erſten Thaten des Helden
geweſen, der an der Spitze eurer Schickſale ſteht.
Jhr ſeyd eben deswegen ſeinen Gedanken immer
gegenwaͤrtig und ſeinem Herzen deſto theurer.
Kaum hatte er den Thron Carls des Großen mit
ſeinen triumphirenden Haͤnden erhoben als dieſer
Thron befeſtigt, als er auf immer befeſtigt wurde.
Alle Franzoſen ſchworen, ihn zu behaupten und
ihn zu vertheidigen; ſie ſind ihren Eidſchwuͤren
treu geblieben. Was aber der Kayſer fuͤr Frank-
reich gethan hatte, genuͤgte ſeiner großen Seele
nicht. Er konnte gegen das Schickſal von Jtalien
nicht unempfindlich ſeyn. Sein erſter Wunſch war,
auch euch eure alte Exiſtenz und euren alten Ruhm
wiederzugeben. Er ſetzte auf ſein Haupt die nur
zu lange vergeſſene eiſerne Krone und die Gewoͤlbe
eures Tempels hallten von den merkwuͤrdigen Wor-
ten wieder: Gott hat ſie mir gegeben, wehe
dem, der ſie antaſtet!
Dieſe Worte erregten
euren Euthuſiasmus und ſelbſt euren Stolz. Jhr
wuͤrdigtet den wahren Sinn derſelben, und ihr
wiederholtet damals mit einſtimmigem Ausruf:
Gott hat ſie ihm gegeben, wehe dem, der ſie
antaſtet!
Von dieſem Augenblick an exiſtirte das
Koͤnigreich Jtalien; von dieſem Augenblick an er-
innerten ſich die wiedergeſchaffenen Jtaliener des
Ruhms ihrer Vorfahren; von dieſem Angenblick
an nahmen ſie im Angeſicht des erſtaunten Eu-
ropa’s ihre Stelle unter den geehrteſten Nationen
ein. Jtaliener, ich kenne euch; auch ihr werdet
treu euren Eidſchwuͤren ſeyn. Ein Feind, der euch
lange Zeit unterjocht hat, und der in den vorher-
gehenden Jahrhunderten am meiſten dazu beyge-
tragen hatte, euch mit einander zu entzweyen, da-
mit er euch nie zu fuͤrchten brauchte, hat nicht
ohne Unruhe und ohne Eiferſucht euer neues Auf-
erſtehen und den damit verbundenen Glanz er-
blicken koͤnnen. Zum drittenmal wagt er es
jetzt, euer Gebiet und eure Unabhaͤngigkeit zu
bedrohen. Tapfer habt ihr ſeine erſten Anſtren-
gungen zuruͤckgeſchlagen, und ihr werdet nicht
ſaͤumen, ihm ſeinen dritten Verſuch bereuen zu
laſſen. Wie viele neue Gruͤnde fordern jetzt eu-
ren Patriotismus und eure Tapferkeit auf. Jhr
habt nicht vergeſſen, was ihr vor 12 Jahren wart.
Jhr ſeyd werth zu empfinden, was ihr ſeitdem
geworden ſeyd. Die Hand, die euch von neuem
ſchuf, hat euch die edelſten und treflichſten Ein-
richtungen gegeben. Dieſe Einrichtungen machen
euern Stolz und euer Gluͤck aus. Jhr werdet
nicht zugeben, daß man ſie euch zu entreißen ſuche.
Jtalien! Jtalien! Moͤge dieſer heilige Name,
der im Alterthum ſo viele Wunder erzeugte, jetzt
der Ausruf unſrer Vereinigung ſeyn! Moͤgen ſich
bey dieſem Namen alle jungen Krieger erheben;
moͤgen ſie in Menge herbeyeilen, um ein zweytes
Bollwerk des Vaterlandes zu bilden, vor welchem
der Feind zu erſcheinen ſelbſt nicht wagen wird.
Jmmer iſt er unbeſieglich der Brave, der fuͤr ſei-


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[[2]/0002] 3. Le tïrage aura lieu dans les quinze jours qui suivront la publication du présent décret. 4 Le ministre de la guerre fera connai- tre les dépôts sur lesquels seront dirigés les conscrits. Proclamation. Peuples du royaume d'Italie, Vous avez été les heureux témoins des premiers ex- ploits du Héros qui préside à nos déstinées. Vous en êtes plus constamment présens à sa pensée et plus chers à son coeur. A peine il eut relevé de ses mains triomphantes le trône de Charlemagne que ce trône fut affermi, et le fut pour jamais. Tous les Français ju- rerent de le maintenir et de le défendre; ils ont été fidèles à leurs sermens. Mais ce que l’Empereur avait fait pour la France, ne suf- fisait pas à sa grande ame. Il ne pouvait être insensible au sort de l’Italie. Son pre- mier voeu fut de vous rendre à vous aussi votre ancienne existence et votre antique re- nommée. Il plaça sur la tête la Couronne de fer trop long tems oubliée, et les voûtes de votre temple retentirent de ces paroles mé- morables: Dieu me l’a donnée, gare à qui la touche! Ces paroles exciterent votre enthou- siasme et même votre orgueil. Vous en ap- préciates le véritable sens et vous répétàtes alors d’une voix unanime: Dieu la lui a don- née, gare à qui la touche! Dès ce moment le royaume l’Italie exista; dès ce moment les Italiens récrées se ressouvinrent de la gloire de leurs ancêtres; dès ce moment aux yeux de l’Europe étonnée, ils marquerent leur place au milieu des nations les plus honorées. Italiens, je vous connais: vous aussi, vous serez fideles à vos sermens. Un ennemi qui long-tems vous a tour-à tour asservis, et qui dans les siècles passès avait le plus contribué à vous diviser, afin de n’avoir jamais à vous craindre, n’a pu voir sans inquiétude et sans jalousie et votre résurrection et l’éclat dont elle s’environnait. Pour la troisieme fois, il ose menacer aujourd’hui votre territoire et votre indépendance. Vous avez vaillamment concouru a réprimer ses premiers efforts. Vous ne tarderez pas à le faire repentir du troiseme. Combien de nouveaux motifs exci- tent aujourd’hui votre patriotisme et votre valliance! Vous n’avez pas oublié ce que vous étiez, il y a douze ans. Vous êtes dignes de sentir ce que vous êtes devenus de- puis. La main qui vous récréa, vous à donné les institutions les plus nobles et les plus gé- néreuses. Ces institutions font à la fois votre orgueil et votre félicité; vous ne souffrirez pas qu’on ose essayer de vous les ravir. Italie! Italie! Que ce nom sacré, qui dans l'antiquité enfanta tant de prodiges, soit aujourd’hui notre cri de ralliement! Qu’à ce nom vos jeunes guerriers se levent; qu’ils accourent en foule pour former à la Patrie un second rempart, devant lequel l’en- nemi n’osera pas même se présenter. Il est 3. Das Looſen ’geſchieht in 14 Tagen nach der Publicirung des gegenwaͤrtigen Decrets. 4. Der Kriegsminiſter wird die Depots anzei- gen, nach welchen die Conſcribirten geſandt werden. Proclamation. Voͤlker des Koͤnigreichs Jtalien! Jhr ſeyd die gluͤcklichen Zeugen der erſten Thaten des Helden geweſen, der an der Spitze eurer Schickſale ſteht. Jhr ſeyd eben deswegen ſeinen Gedanken immer gegenwaͤrtig und ſeinem Herzen deſto theurer. Kaum hatte er den Thron Carls des Großen mit ſeinen triumphirenden Haͤnden erhoben als dieſer Thron befeſtigt, als er auf immer befeſtigt wurde. Alle Franzoſen ſchworen, ihn zu behaupten und ihn zu vertheidigen; ſie ſind ihren Eidſchwuͤren treu geblieben. Was aber der Kayſer fuͤr Frank- reich gethan hatte, genuͤgte ſeiner großen Seele nicht. Er konnte gegen das Schickſal von Jtalien nicht unempfindlich ſeyn. Sein erſter Wunſch war, auch euch eure alte Exiſtenz und euren alten Ruhm wiederzugeben. Er ſetzte auf ſein Haupt die nur zu lange vergeſſene eiſerne Krone und die Gewoͤlbe eures Tempels hallten von den merkwuͤrdigen Wor- ten wieder: Gott hat ſie mir gegeben, wehe dem, der ſie antaſtet! Dieſe Worte erregten euren Euthuſiasmus und ſelbſt euren Stolz. Jhr wuͤrdigtet den wahren Sinn derſelben, und ihr wiederholtet damals mit einſtimmigem Ausruf: Gott hat ſie ihm gegeben, wehe dem, der ſie antaſtet! Von dieſem Augenblick an exiſtirte das Koͤnigreich Jtalien; von dieſem Augenblick an er- innerten ſich die wiedergeſchaffenen Jtaliener des Ruhms ihrer Vorfahren; von dieſem Angenblick an nahmen ſie im Angeſicht des erſtaunten Eu- ropa’s ihre Stelle unter den geehrteſten Nationen ein. Jtaliener, ich kenne euch; auch ihr werdet treu euren Eidſchwuͤren ſeyn. Ein Feind, der euch lange Zeit unterjocht hat, und der in den vorher- gehenden Jahrhunderten am meiſten dazu beyge- tragen hatte, euch mit einander zu entzweyen, da- mit er euch nie zu fuͤrchten brauchte, hat nicht ohne Unruhe und ohne Eiferſucht euer neues Auf- erſtehen und den damit verbundenen Glanz er- blicken koͤnnen. Zum drittenmal wagt er es jetzt, euer Gebiet und eure Unabhaͤngigkeit zu bedrohen. Tapfer habt ihr ſeine erſten Anſtren- gungen zuruͤckgeſchlagen, und ihr werdet nicht ſaͤumen, ihm ſeinen dritten Verſuch bereuen zu laſſen. Wie viele neue Gruͤnde fordern jetzt eu- ren Patriotismus und eure Tapferkeit auf. Jhr habt nicht vergeſſen, was ihr vor 12 Jahren wart. Jhr ſeyd werth zu empfinden, was ihr ſeitdem geworden ſeyd. Die Hand, die euch von neuem ſchuf, hat euch die edelſten und treflichſten Ein- richtungen gegeben. Dieſe Einrichtungen machen euern Stolz und euer Gluͤck aus. Jhr werdet nicht zugeben, daß man ſie euch zu entreißen ſuche. Jtalien! Jtalien! Moͤge dieſer heilige Name, der im Alterthum ſo viele Wunder erzeugte, jetzt der Ausruf unſrer Vereinigung ſeyn! Moͤgen ſich bey dieſem Namen alle jungen Krieger erheben; moͤgen ſie in Menge herbeyeilen, um ein zweytes Bollwerk des Vaterlandes zu bilden, vor welchem der Feind zu erſcheinen ſelbſt nicht wagen wird. Jmmer iſt er unbeſieglich der Brave, der fuͤr ſei-

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.




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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 173, Hamburg, 29. Oktober 1813, S. [2]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1732910_1813/2>, abgerufen am 19.04.2024.